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Les protestants à Nimes au temps de l'édit de Nantes
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Les protestants à Nimes au temps de l'édit de Nantes

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Год издания: 2017
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Outre les députations aux assemblées, on prenait encore sur les deniers du ministère l’achat des objets servant au culte, l’entretien du temple334 et de la bibliothèque.

L’église de Nîmes n’avait pas attendu les encouragements des synodes nationaux de Saumur (1596), ou de Jargeau (1601) pour «dresser» une bibliothèque propre à servir à ses ministres et à ses proposants335. En janvier 1596, elle ne s’occupait plus déjà que de la «parachever» et achetait pour 7 écus les livres qu’un libraire avait apportés à Nîmes336; peu après, le pasteur Falguerolles et l’avocat Chalas découvraient dans «la bibliothèque de feu M. de Saint-Cézary… deux volumes de Concilles et la Response et examen du concile de Trante, faictz par Rennitus», et les achetaient 3 écus pour le consistoire337. Les livres étaient alors chez Chalas338, et il y en avait un nombre suffisant pour que leur catalogue fût considéré comme un travail nécessaire et assez important339. D’ailleurs, on ne cessait d’en acheter de nouveaux. Ainsi, le 8 janvier 1597, on paye «3 l. 8 sols tournois pour huit livres de M. de Falguerolles340». Chalas partant en voyage, on le charge d’en rapporter quelques-uns341. On presse, en 1597, la rédaction de l’«inventaire et contrerollage» de la bibliothèque342, que le nouveau consistoire de 1599 fait vérifier en entrant en charge343. En octobre de cette même année, le synode ayant arrêté que «les ministres seroyent tenuz tenir en leurs cheres une bible de la nouvelle version», le consistoire se décide à vendre celle qui lui sert actuellement. «Et au mesme instant, au consistoire, a este enchérie, et, après plusieurs enchères, délivrée à M. Rostang du Vieux pour le prix de 3 escus sol344». Puis, on achète une superbe bible «de la nouvelle version… dorée, lavée, réglée», que l’on paye 4 écus et demi345. En 1601, la «Bibliotheca patrum par Marguarites de la Bigne, impression de Paris de l’an 1589, en 9 tomes» est acquise moyennant 18 écus, et sa reliure en «vert carton», plus le port, revient à 5 écus 30 sols346. Enfin, il faut ajouter à cela qu’en 1600 on avait fait faire un «cabinet» pour les livres347.

Il est fort probable que les petites églises du colloque de Nîmes ne devaient pas avoir de bibliothèques faute d’argent, puisque une ville comme Montpellier, siège d’une académie, se voyait, en 1598, exhortée par le synode à se faire «une collection de livres en théologie348». Quoi qu’il en soit, ce ne fut pas, comme le dit M. de Felice349, le synode nat. de La Rochelle, en 1607, qui encouragea le premier les églises à se créer des bibliothèques, et Nîmes en possédait une fort importante bien longtemps auparavant.

Les deniers du ministère devaient subvenir à toutes les dépenses que je viens d’énumérer; voyons d’où ils provenaient.

Le roi promit aux églises, en 1598, de leur donner 45 000 écus. Cette promesse ne fut pas tenue350, si bien que le consistoire de Nîmes dut continuer à pourvoir à l’entretien des ministres par des impositions sur les habitants. A l’époque qui nous occupe, on décidait officiellement que ceux de la Religion seuls en auraient la charge351; mais, vu les difficultés de toutes sortes qu’on avait à recouvrer une subvention si nécessaire, on n’hésitait pas, en pratique, à taxer les catholiques, et ce après comme avant l’édit de Nantes352.

Chaque année, le consistoire extraordinaire, avec le concours des magistrats et des consuls353, décidait quelle somme on prélèverait: tantôt 500 écus comme en 1596354, tantôt 800 comme en 1601355. Il déléguait ensuite quelques membres des consistoires vieux et nouveau, un des magistrats, un ou deux consuls, pour en faire la répartition sur les habitants356. Cette répartition, inscrite sur un livre long nommé «la tariffe357», était alors présentée au magistrat pour qu’il en autorisât l’exaction358. Une fois le «livre signé», on chargeait de lever l’imposition celui qui faisait «meilheure condition», après avoir pris l’avis des consuls: ainsi, en 1600, l’ancien Salveton ayant accepté «d’en fere l’exaction pour 100 l. tournois», on décide «que le bail de lever led. libvre sera passé aud. sire Salveton359». Mais on ne donnait pas toujours la levée à forfait et le consistoire la confiait souvent à des agents qu’il surveillait lui-même. Le 9 décembre 1598, en effet, nous le voyons décider que «les diacres et anciens… poursuyvront ceulx quy sont commis à la levée des rolles360»; et une autre fois, il ordonne qu’elle se fera «par survelliances et ysles… par les nommés à cest effect… suivant les rolles361».

La levée a lieu d’ailleurs très malaisément et les petites églises comme les grandes ne mettent aucun enthousiasme à entretenir leurs pasteurs. A Nîmes, les uns se plaignent d’être trop imposés et ne veulent pas payer intégralement leur taxe; les autres «ne veullent payer rien du tout362» et il y réussissent: on décide de les «adjouster» aux rôles de l’année suivante363, mais c’est toujours un an de gagné, et pourquoi céderaient-ils davantage plus tard? Un nommé Jehan de Vidalle déclare «qu’il yroit plus tost baptizer son enfant à la messe que bailher rien à MM. les ministres364», et il est probable que l’«exhortation pour l’entretenement des pasteurs» que Chambrun fait en chaire après le prêche ne doit pas être sur lui d’un effet puissant365.

Aussi, la levée est-elle loin de rendre ce qu’elle devrait et les pasteurs ne peuvent-ils obtenir leurs gages. En mars 1598, il est dû à Falguerolles, «oultre les arreyrages de l’année passée… ung cartier de la présante366». En mai, le consistoire est forcé d’emprunter 300 l., remboursables dans trois mois et au taux de 12 %, desquelles Chambrun prend 100 l., Falguerolles 200 et Moynier rien367. Cela ne remplit pas la bourse du ministère: en septembre, il ne s’y trouve encore «pas d’argent, mesmes pour les pasteurs servans368». On atteint ainsi l’époque369 de la levée de l’imposition, que l’on décide le 21 octobre. Naturellement, elle ne se fait pas mieux que d’habitude; en décembre, on décide de «poursuyvre» ceux qui en sont chargés370, car, sans doute, on la veut terminée pour la fin de l’année. Les pasteurs sont tellement pressés qu’à peine quelque argent se trouve-t-il entre les mains du receveur qu’ils demandent qu’on leur délivre à chacun 12 écus371. D’ailleurs, c’est la coutume de leur distribuer à mesure ce qui rentre372, car il est impossible de réunir une somme suffisante pour les payer en une fois.

Cependant, en 1599, le consistoire semble vouloir se libérer à l’égard des ministres. Il charge le sieur de Saint-Cézary de prévenir le conseil de ville de la difficulté que présentent la levée des rôles et l’entretien du ministère; il ordonne de poursuivre rigoureusement «ceulx quy doibvent d’argent des bénéfices pour le payement» des pasteurs373; le receveur déposera le compte de ce que les ministres ont reçu sur leur assistance374; enfin, ceux qui refuseront de payer seront traînés devant le juge criminel375. Malgré tout, en juillet, il reste dû encore tellement d’argent aux pasteurs que l’un d’eux, Falguerolles, prévient le consistoire qu’il s’en plaindra au colloque376. Quelques mois plus tard, il mourait377 sans avoir jamais pu toucher les 200 écus qui lui étaient dus378.

Ainsi la ville de Nîmes ne pouvait arriver à fournir les sommes nécessaires à «l’entretien de l’église». S’il en était ainsi dans la plus riche et la plus puissante ville du colloque, on imagine ce qui se passait dans les autres. Les assemblées sont remplies par les querelles d’argent des pasteurs et des consistoires. D’ailleurs, que pouvait-on sur les fidèles? La Discipline autorisait les colloques et les synodes à procéder par des censures ecclésiastiques contre les églises coupables d’«ingratitude» envers leurs ministres et à aller même jusqu’à les priver du culte. Cette peine grave, la seule efficace, on peut le dire, pouvait bien être prononcée contre des églises de peu d’importance379, mais comment l’appliquer à des villes comme Nîmes, exposée aux influences catholiques et où les fidèles se trouvaient livrés aux «séductions» des prêtres et des jésuites? Nous verrons que les pasteurs combattaient ces influences à grand’peine. Ceux d’Alais, réclamant au synode leur ministre Ferrier qui leur avait été emprunté pour quelque temps, se plaignent que «plusieurs de la Religion, se voyantz sans preche, seroient alez au sermon de Rhodes, jésuite380». On juge de ce qui se serait passé dans les mêmes conditions à Nîmes, où le consistoire se trouve forcé de sévir à chaque instant contre des fidèles et même contre des proposants381, qui ont été «ouyr» le P. Coton.

Aussi ne songeait-on pas à appliquer de peines aussi radicales, ni même à appliquer aucune peine. En voici la preuve. Un synode de 1594 avait ordonné que les diacres et anciens ne pourraient quitter leurs charges avant d’avoir «satisffait à l’entretainement des ministres382». Conformément à cette décision, on voit, en janvier 1597, le consistoire de Nîmes s’engager à ne pas se séparer avant d’avoir soldé «ce que restera des gaiges deubz à MM. les pasteurs383». Cependant, le 9 décembre, il décide de procéder à la nomination des anciens pour l’année suivante. Les pasteurs en appellent «d’aultant qu’ilz ne sont payés de leurs gaiges384»; mais le consistoire nouveau n’en remplace pas moins tranquillement le «vieux», et le règlement reste inappliqué.

La municipalité payait une pension à l’église, destinée notamment à l’entretien des proposants. C’était, d’ailleurs, assez peu de chose et insuffisant à sortir le consistoire de peine: en 1598, la pension se monte à 86 l. 15 sols385. Elle était levée par un exacteur des tailles386 et portait sur tous les habitants, même les catholiques387. De plus, le gouvernement communal aidait les anciens à poursuivre le payement des impositions faites pour le ministère388. Son intervention fut autorisée par l’édit de Nantes qui donna le droit aux consistoires de citer en justice les huguenots se refusant à payer leur taxe389.

L’église de Nîmes se résolut à employer ce moyen en février 1599390. Il ne paraît pas qu’elle en ait obtenu des résultats excellents, si l’on on juge par les plaintes et les menaces de Falguerolles en juillet 1599391 et de Moynier en mai 1600392, qui contraignirent le consistoire à faire des emprunts onéreux pour fournir quelque argent à ses ministres393. C’était encore un moyen inefficace. Les pasteurs durent se résigner à n’être pas payés.

IV

L’AUTORITÉ DU CONSISTOIRE SUR LES FIDÈLES

Lutte du consistoire contre l’influence catholique. «Superstitions». La tradition catholique.

Les «vices» qu’il combat: La «paillardise». Adultère et divorce. Enquêtes de mœurs. La «coquetterie». Les censurés mécontents.

Son intervention dans les querelles de ménage. Les bancs du temple. Réconciliations.

Plaisirs permis. Spectacles et jeux défendus. Le repos du dimanche. Fêtes de corporations. La danse interdite. Les «charivaris».

Dénonciations. Police consistoriale.

Citations à comparaître; retards à s’y rendre. Enquêtes. Peines décrétées; leur application. Les nobles et les notables. Entente des consistoires pour la police.

Tout consistoire devait faire respecter par les fidèles la Discipline ecclésiastique. Il faut entendre par là l’ensemble des règles suivant lesquelles se gouvernait l’église réformée. Ce règlement, élaboré peu à peu par les synodes nationaux, n’a reçu sa forme définitive qu’au XVIIe siècle394. Il régit le fonctionnement des assemblées ecclésiastiques, les cérémonies du culte, et donne aux fidèles des règles précises de conduite. Or, le consistoire de Nîmes, chargé de faire appliquer la Discipline, a, par cela même, le devoir de surveiller étroitement la vie de ses subordonnés. Il cite à comparaître devant lui ceux qu’il estime avoir enfreint le règlement; il les juge, puis les condamne, s’il y a lieu. On voit quelle autorité peut lui donner cette juridiction sur la doctrine et les mœurs de chacun. Ses décisions sont sanctionnées par celles des colloques et des synodes qu’il contribue à former et qui agissent dans le même sens et dans le même esprit que lui. Ainsi se forme l’unité de la morale et de l’esprit protestants.

Les articles de la Discipline promulgués avant 1598 semblent avoir comme but principal de combattre l’influence catholique et d’empêcher que les fidèles retombent dans «l’idolâtrie». L’on craint que le peuple ne soit emporté par son amour des cérémonies et par l’habitude des fêtes traditionnelles de l’église romaine. Aussi la Discipline lutte-t-elle de toutes ses forces et non sans peine contre les «superstitions».

Au sujet des enterrements, par exemple, le consistoire et les synodes doivent intervenir continuellement. En 1597, on démontre en chaire qu’il faut se garder de «ses seremonies et superstitions quy commensent de glisser parmy nous comme en l’esglise romaine… comme de fere marcher des hommes vestus de drap au-devant du corps et d’user de tant de fassons au convoy de l’enterrement395

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1

Les protestants d’autrefois, v. ci-dessous la Bibliographie.

2

Anquez, Hist. des Assemblées politiques, pp. 68 et suiv., 93 et suiv.

3

Il adressa aux États de Blois un mémoire où il établissait que la France ne serait complètement pacifiée que le jour où catholiques et protestants posséderaient les mêmes immunités (Anquez, op. cit., p. 85).

4

Michelet, Hist. de France, t. X, p. 191.

5

Anquez, op. cit., pp. 62-67.

6

«Ce que le synode [de Montpellier, en mai 1598] appelle dresser ou former une église ne veut pas dire établir un exercice dans un lieu où il n’eût jamais, ou y recevoir un ministre par imposition des mains, où y nommer un consistoire dont il n’y eût pas une ombre auparavant. Mais c’est y rendre perpétuel et ordinaire ce qui ne s’y étoit fait que provisionellemment et par intervalles; y donner en propre un ministre qui n’y avoit servi que par occasion ou par emprunt; y assujettir les anciens à une discipline réglée; y ranger les familles par quartiers sous la direction de l’ancien qui en devoit prendre soin; déclarer à quelle classe ou colloque l’église appartiendroit et lui donner rang entre celles de la province: choses qui avoient accoutumé de se régler de vive voix et d’être mises en pratique sans autre loy que la conformité de l’usage reçu dans les églises du même synode. C’est porquoy on écrivoit fort rarement des actes de ces établissemens.» (E. Benoist, Hist. de l’éd. de Nantes, t. I, p. 258).

7

Arr. Nîmes, chef-lieu de canton.

8

Arr. Nîmes, canton Sommières.

9

Chaque ministre était à la charge de l’église qu’il desservait; v. ci-dessous, chap. I et III.

10

Les sommes que le roi leur avait promises ne leur furent pas payées; voy. l’appendice A sur les Deniers du roi.

11

Voy. ci-dessous, p. 97.

12

Sous la cote B, 90; j’ai vu le tome VI et surtout le t. VII qui va de 1595 à 1602.

13

Sous la cote A, 10: «Livre des actes des synodes provinciaux despuis aoust 1596 jusques en l’année 1609.» Le registre comprend le synode de Montpellier (21 août 1596), de Sauve (7 mai 1597), de Montpellier (20 mai 1598), de Saint-Germain de Calberte (12 mai 1598), de Nîmes, par députés (5 août 1599), d’Uzès (15 mars 1600), de Nîmes (7 mai 1601), d’Alais (17 avril 1602), d’Uzès (15 avril 1603), etc.

14

M. Puech (Une ville au temps jadis ou Nîmes à la fin du XVIe siècle) a dépouillé entièrement tous les registres de notaires. Malheureusement, les notes de son livre sont trop rares et trop peu précises.

15

Je désigne par les initiales B. P. F. la Bibliothèque de la Société de l’histoire du Protestantisme français, par les initiales B. N. la Bibliothèque nationale, par les mots Arch. du consist. les archives du consistoire de Nîmes.

16

Il est impossible d’exposer la situation matérielle et d’étudier l’influence des pasteurs de Nîmes, sans parler en même temps des autres pasteurs du colloque. L’histoire de l’église de Nîmes est intimement liée à celle des églises qui dépendaient d’elle. Pour savoir, par exemple, si les salaires de ses ministres étaient élevés relativement, ou faibles, il faut bien qu’on les compare avec ceux qui étaient alloués aux pasteurs des autres églises. C’est pourquoi, dans le cours des chapitres suivants, nous rapprocherons l’église de Nîmes de ses voisines toutes les fois que cela devra nous permettre d’apprécier plus exactement son état d’esprit, ses ressources, etc.

17

Discipline, chap. I, art. 12 et suiv.

18

Protestants d’autrefois, 2e série, chap. II, pp. 30 et suiv.

19

P. de Felice, op. cit., 2e série, p. 33.

20

C’est le droit strict des fidèles de «venir se plaindre contre leurs pasteurs aux consistoires» (Cf. syn. prov. de Nîmes, séance du 13 mars 1600; B. P. F., copie Auzière).

21

Délib. du consist. de Nîmes du 8 mars 1600 (Arch. du consist., B, 90, t. VII, fo 332).

22

V. pour ces controverses, ci-dessous, chap. VII.

23

P. de Felice, op. cit., 1re série, p. 96.

24

Délib. du consist. du 19 mai 1600 (loc. cit., fo 350).

25

Ils s’en plaignent aux commissaires exécuteurs de l’édit de Nantes, sur leurs cahiers de remontrances, art. 19 (Arch. du Gard, G, 446). Le choix de la cour présidiale remontait sans doute à 1597 (Délib. du consist. des 23 octobre 1596 et 29 octobre 1597; loc. cit., fos 133 et 197).

26

Voy. l’appendice B sur les Pasteurs de Nîmes.

27

P. de Felice, Protestants d’autrefois, 2e série, pp. 39-42.

28

Délib. du consist. du 21 mars 1601 (fo 401).

29

Délib. du 8 novembre 1600 (fo 371).

30

V. ci-dessous, chap. VII.

31

Discipline, chap. I, art. 37. – V. à ce sujet P. de Felice, Protestants d’autrefois, 2e série, chap. II, qui reproduit et commente la Discipline.

32

B. P. F., copie Auzière.

33

P. de Felice, op. cit., 2e série, p. 230. – Ainsi au syn. prov. d’Uzès, séance du 18 mars 1600, un pasteur est accusé d’avoir pris 6 écus pour bénir des mariages hors son église (B. P. F., copie Auzière).

34

V. l’appendice sur les Deniers du roi.

35

V. Pièce no 8.

36

Le syn. prov. de Nîmes, séance du 9 mars 1601, condamne l’église d’Anduze à payer à son ancien ministre, le sieur Pasquier, «50 l. pour sa fille, suivant l’accord dès longtemps faict entre lad. église et led. sieur Pasquier, selon lequel lad. église a donné semblable somme à chacun des autres enfants dud. sieur» (B. P. F., copie Auzière).

37

Syn. prov. de Sauve, 1597 (Ibid.).

38

«Contrat d’obligation passé par les consuls dud. lieu… de la somme de 595 livres au proffict dud. Ricaud pour ses gages de ministre despuis le mois de julhet 1596 jusques au mois d’avril aud. an 1598» (Ordonnance des commissaires exécuteurs de l’édit de Nantes, portant continuation de l’exercice de la R. P. R. à Saint-Jean de Gardonnenc (1662); B. N., ms. franc. 15832, fos 41 vo-42 ro).

39

Cf. syn. prov. de Nîmes, séance du 11 mars 1601 (Arch. du consist. de Nîmes, A, 10, fo 63).

40

Syn. prov. de Sauve (1597); (B. P. F., copie Auzière).

41

Syn. prov. d’Uzès, séance du 24 avril 1603 (Ibid.).

42

Arch. comm. du Vigan, BB, 2. – Le Vigan, Gard, chef-lieu con. – Avèze, arr. et con Le Vigan. – Noble Christofle de Barjac de Gasques fut pasteur du Vigan de 1563 à 1569 et de 1570 à 1609 (d’ap. M. F. Teissier dans le Bull. de la Soc. du Protestantisme, t. XLVIII – 1899), p. 652.

43

Arch. comm. du Vigan, GG, 2. – Molières, Gard, arr. et con Le Vigan.

44

En 1611, il est ministre du Vigan et député au duc de Ventadour (Ibid., FF, 6).

45

Ordonnance des commissaires exécuteurs de l’édit de Nantes (1662) (B. N., ms. franç. 15832, fo 5 vo). – Aimargues, Gard, arr. Nîmes, con Vauvert.

46

«L’église d’Uzès… le satisfera de la somme de 100 escus deus pour sa pension ordinaire pendant les six mois» (Syn. prov. de Montpellier en 1596; B. P. F., copie Auzière).

47

C’est ce que touchent ses hoirs pour l’«année de viduité» (Délib. du consist. de Nîmes du 19 janvier 1600; arch. du consist., B, 90, t. VII, fo 321).

48

Pièce no 8.

49

V. sur cette académie, ci-dessous, pp. 17, note 2.

50

Il était mort en novembre ou décembre 1599 (Cf. l’Appendice B.)

51

Syn. prov. d’Uzès (1600); (B. P. F., copie Auzière).

52

Délib. du consist. de Nîmes du 5 février 1602 (loc. cit., fo 465).

53

Syn. prov. d’Alais, séance du 27 avril 1602 (B. P. F., copie Auzière).

54

V. sur les fonctions du receveur des deniers du ministère, ci-dessous, chap. III.

55

Ces comptes sont parmi les arch. non classées du consist. de Nîmes. On y trouve également la reconnaissance suivante: «Mémoire que j’ai receu une saumée de bled, pour 9 livres, de M. le lieutenant de Favier pour mon assistance. [Signé] Falguerolles.» – Cf. une quittance par laquelle Marisy reconnaît avoir reçu de ses églises d’Aubais, Congeniès [et Junas] 60 l. sur ses gages, soit «10 l. en argent et 60 l. en blé» (1604, 15 août). Arch. nat., TT, 2422.

56

Si l’on admet avec M. le vicomte d’Avenel (Hist. économique de la propriété… t. I, p. 137) qu’il faut multiplier par 6 environ.

57

P. de Felice, Protestants d’autrefois, 2e série, p. 238.

58

Claude de Falguerolles, pasteur de Nîmes, eut pour fils Jean qui lui succéda à Nîmes en 1591 et mourut en 1599 (Puech, Guillaume de Reboul, pp. 81-84).

59

Délib. du consist. de Nîmes du 11 juin 1597 (Arch. du consist., B, 90, t. VII, fo 183). – Une délib. du 5 janvier 1599 (fo 257) montre que le troisième pasteur, Chambrun, était logé également.

60

Falguerolles reçoit un écu pour ses frais au colloque de Vauvert (Délib. du consist. de Nîmes du 2 octobre 1598, fo 239). – Le syn. prov. de Saint-Germain de Calberte, séance du 12 mai 1599, décide que les villes où se tiendront les synodes logeront dorénavant «les pasteurs et anciens avec les montures en maison bourgeoise» (B. P. F., copie Auzière).

61

V. ci-dessus les conditions offertes au pasteur Daniel Venturin par l’église du Vigan.

62

Frossard, Recueil de règlements, art. 76.

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