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Lettres à Mademoiselle de Volland
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M. Hoop, chirurgien écossais, sur qui nous n'avons pu trouver aucun détail biographique.
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Voir, sur ce célèbre aventurier et mystificateur, les Souvenirs du baron de Gleichen qui le connut particulièrement, et le t. III (p. 324) des Œuvres inédites de Grosley. Troyes et Paris, 1813, 3 vol. in-8.
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C'est au moment du départ de Saint-Lambert que Mme d'Houdetot fit ce huitain exquis:
L'amant que j'adore,Prêt à me quitter,D'un moment encoreVoudrait profiter.Félicité vaineQu'on ne peut saisir,Trop près de la peine,Pour être un plaisir.47
À la suite de l'attentat du 3 septembre 1758 contre Joseph Ier, roi de Portugal, onze accusés furent condamnés à mort, mais les PP. Malagrida, Alexandre et de Matos ne furent pas compris dans l'exécution de ce jugement. Le 3 septembre 1759, anniversaire de l'attentat, les Jésuites furent expulsés de Portugal et leurs biens confisqués. On en déporta 600 (et non 150) en Italie. Alexandre et de Matos restèrent en prison. Malagrida ne fut supplicié que le 20 septembre 1761.
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Sophie Arnould, qui n'était à l'Opéra que depuis le 15 décembre 1757, venait de prendre le rôle de Colette du Devin de village.
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Allusion probable à Candide qui venait de paraître.
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Amboile ou Ormesson, château situé à côte du Grandval et appartenant alors à la famille d'Ormesson.
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En effet, ce qu'on va lire est, moins les interruptions, bien entendu, reproduit dans l'article Sarrasins de l'Encyclopédie. Voir t. XII, p. 36 et suiv.
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Intendant du baron d'Holbach.
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M. Charon était le précédent propriétaire du Grandval.
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Pour l'Encyclopédie.
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Ici se trouvait le morceau intitulé: Le rosier du poète Sadi, reproduit t. IV, page 483.
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Ces vers charmants sont de Voltaire. Diderot les citait, de mémoiresans doute, ce qui explique les variantes qu'ils présentent ici. Composés à Cirey, dans l'automne de 1734, lors d'un séjour de Mme Du Châtelet, ils figurent sous le titre de Impromptu fait à un souper dans une cour d'Allemagne, au t. V des Nouveaux mélanges publiés par les frères Cramer, et sous celui de l'Usage de la vie dans une édition des Poésies. Amsterdam, 1764, in-12. Un bibliophile qui signé E. Marnicouche a réimprimé ces stances (moins les deux derniers vers), intitulées cette fois Le bonheur de la vie, sur un texte collationné par M. Clogenson. (Rouen, Cagniard J., 1868, 40 ex. sur papier rose.)
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Sans doute encore Don Carlos, joué sur un théâtre particulier.
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Le Spartacus de Saurin avait été donné pour la première fois le 20 février 1760, et repris avec des changements le 21 avril suivant.
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Et Tartuffe? (Molière, le Tartuffe, acte I, sc. 5.)
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Michel Casimir Oginski, grand-général de Lithuanie, né en 1731, mort en 1803. L'Encyclopédie, à l'article Harpe, lui attribue l'invention des pédales pour cet instrument.
Il se mit en 1771 à la tête de la confédération lithuanienne pour s'opposer à l'invasion des Russes, et se fit distinguer par un courage qui était digne d'un meilleur succès. (T.)
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Damilaville remplissait la place de premier commis au bureau des vingtièmes. Elle lui donnait le droit d'avoir le cachet du contrôleur général des finances et de contre-signer les paquets qui sortaient de son bureau; il s'en servait pour faire parvenir franc de port toutes les lettres de ses amis. C'est ainsi que la plus grande partie de la Correspondance de Voltaire passa par ses mains. (T.)
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Ce discours, prononcé à l'Académie à l'occasion du prix pour 1760, est recueilli dans les Œuvres de d'Alembert, sous le titre de Réflexions sur la poésie.
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Diderot a voulu citer une tragédie quelconque de Racine, et c'est par un lapsus calami qu'il a écrit le titre de la tragédie-ballet de Corneille, Molière et Quinault. (T.)
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Épître du Diable à M. de V… par M. le marquis D… Avignon et Lille, 1760, in-8. Diderot, dans sa lettre XXXVII, attribue cette Épître à M. de Rességuier; Barbier et Quérard la mettent sur le compte de C. M. Giraud, médecin. On publia: Réponse de M. de Voltaire aux Épîtres du Diable, 1762, in-8. Cette Réponse n'est pas de Voltaire.
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De Voltaire, représentée le 3 septembre 1760; elle n'était encore qu'en manuscrit à l'époque où écrivait Diderot.
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Le drame de Diderot fut en effet représenté le 18 février suivant.
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Claude Sallier, né à Saulieu (Côte-d'Or), en 1685, mort en 1761, membre de l'Académie française et de celle des Inscriptions, professeur d'hébreu au Collège de France et garde de la Bibliothèque du roi. Il avait commencé, avec l'abbé Saas, un catalogue dont il a été imprimé 5 vol in-folio.
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Mme de Puisieux, sans doute.
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Discours sur la Satire contre les philosophes, Athènes, 1760, in-12. Diderot, qui l'attribue ici à tort à Saint-Lambert, relève lui-même cette erreur dans la lettre XLVIII, en la mettant sur le compte de l'abbé Coyer, son véritable auteur. (T.)
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Ce projet ne fut pas exécuté. Le Joueur, imprimé pour la première fois dans le Supplément aux Œuvres de Diderot, Paris, Belin, 1819, in-8, figure au t. VII de cette édition.
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L'Épître du Diable à M. de V… dont il est question dans la lettre XXXII.
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De l'Encyclopédie.
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Recueil des facéties parisiennes pour les six premiers mois de l'année 1760, Genève, 1760, in-8. Voir dans la France littéraire (art. Voltaire, n° 224) l a liste des pièces composant ce volume et rassemblées par les soins de Morellet.
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M. Vallet de Villeneuve, qui épousa, en 1769, la fille de Dupin de Francueil, ami de Mme d'Épinay et grand'père de George Sand.
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Petit siège qui n'a ni bras ni dossier (Littré).
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Le portrait de Grimm fut peint par la jeune fille qui fit aussi celui de Diderot, dont il est question dans la lettre XXXVIII. C'est probablement celui qu'une demoiselle Lechevalier exposa, en 1761, le jour de la Fête-Dieu, à la place Dauphine. Le «dessinateur assis plus bas» était Garand, qui peignit quelques jours après un portrait de Diderot, pour faire pendant à celui de Mme d'Épinay; «c'est vous dire en un mot à qui ils sont destinés,» ajoute Diderot. «Un certain barbouilleur de la place Dauphine, nommé Garand, a fait pour moi un profil cent fois plus ressemblant», écrit Grimm, en 1767, à propos du dessin de Greuze, gravé par Saint-Aubin. On a vu (t. XI, p. 221) que c'était aussi l'opinion de Diderot lui-même.
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M. de Rességuier, chevalier de Malte, fut enfermé non à Bastille, mais au château de Pierre-Encise, pour son Voyage d'Amathonte, ouvrage mêlé de prose et de vers, imprimé et supprimé en 1759, très-violent pamphlet contre Mme de Pompadour. Voir sur Rességuier une étude de M. H. Bonhomme, Revue Britannique, juin 1875.
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Cette lettre manque dans la Correspondance générale de Voltaire, et dans les Mémoires de Mme d'Épinay.
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Mémoire concernant le détail et le résultat d'un grand nombre d'expériences faites l'année dernière par un laboureur du Vexin pour parvenir à connaître ce qui produit le blé noir, et les remèdes propres à détruire cette corruption. Paris, Impr. royale, 1760. (Par de Gonfreville, fermier de Sieurey, près Vernon.) Grimm en rend compte au mois de novembre 1760 de sa Correspondance.
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Le premier volume de l'Histoire de l'empire de Russie sous Pierre le Grand, par Voltaire, parut en 1760.
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C'est le suet du Siège de Calais. Le succès de ce titre, donée par Belloy le 1e février 1765, aura fait renoncer Saurin à son projet. (T.)
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Cette pièce est restée inédite.