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Язык: Английский
Год издания: 2017
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“Quand la presse est libre, lorsque chacun peut savoir que ses intérêts sont ou seront défendus, on attend du temps une justice plus ou moins tardive; l’espérance soutient, et avec raison, car cette espérance ne peut être longtemps trompée; mais quand la presse est asservie, quand nulle voix ne peut s’élever, les mécontentements exigent bientôt de la part du gouvernement, ou trop de faiblesse ou trop de répression.”

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The Duc d’Orléans’ sister.

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Ah, the good prince! I knew he would not forget us.

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He always turned round the same idea.

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“Messieurs, —

“J’étais en Amérique, lorsque l’on eut la bonté de me nommer Membre de l’Institut, et de m’attacher à la classe des sciences morales et politique, à la quelle j’ai depuis son origine, l’honneur d’appartenir.

“A mon retour en France, mon premier soin fut de me rendre à ses séances, et de témoigner aux personnes qui la composaient alors, et dont plusieurs nous ont laissé de justes regrets, le plaisir que j’avais de me trouver un de leurs collègues. A la première séance à laquelle j’assistai, on renouvelait le bureau et on me fit l’honneur de me nommer secrétaire. Le procès-verbal que je rédigeai pendant six mois avec autant de soin que je le pouvais, portait, peut-être un peu trop, le caractère de ma déférence; car j’y rendais compte d’un travail qui m’était fort étranger. Ce travail, qui sans doute avait coûté bien des recherches, bien des veilles à un de nos plus savants collègues, avait pour titre ‘Dissertation sur les Lois Ripuaires.’ Je fis aussi, à la même époque, dans nos assemblées publiques, quelques lectures que l’indulgence, qui m’était accordée alors, a fait insérer dans les Mémoires de l’Institut. Depuis cette époque, quarante années se sont écoulées, durant lesquelles cette tribune m’a été comme interdite, d’abord par beaucoup d’absences ensuite par des fonctions auxquelles mon devoir était d’appartenir tout entier: je dois dire aussi, par la discrétion que les temps difficiles exigent d’un homme livré aux affaires; et enfin, plus tard, par les infirmités que la vieillesse amène d’ordinaire avec elle, ou du moins qu’elle aggrave toujours.

“Mais aujourd’hui j’éprouve le besoin, et je regarde comme un devoir de m’y présenter une dernière fois, pour que la mémoire d’un homme connu dans toute l’Europe, d’un homme que j’aimais, et qui, depuis la formation de l’Institut, était notre collègue, reçoive ici un témoignage public de notre estime et de nos regrets. Sa position et la mienne me mettent dans le cas de révéler plusieurs de ses mérites. Son principal, je ne dis pas son unique titre de gloire, consiste dans une correspondance de quarante années nécessairement ignorée du public, qui, très-probablement, n’en aura jamais connaissance. Je me suis dit: ‘Qui en parlera dans cette enceinte? Qui sera surtout dans l’obligation d’en parler, si ce n’est moi, qui en ait reçu la plus grande part, à qui elle fut toujours si agréable, et souvent si utile dans les fonctions ministérielles que j’ai eues à remplir sous trois règnes … très-différents?’

“Le comte Reinhard avait trente ans, et j’en avais trente-sept, quand je le vis pour le première fois. Il entrait aux affaires avec un grand fonds de connaissances acquises. Il savait bien cinq ou six langues dont les littératures lui étaient familières. Il eût pu se rendre célèbre comme poëte, comme historien, comme géographe; et c’est en cette qualité qu’il fut membre de l’Institut, des que l’Institut fut créé.

“Il était déjà à cette époque, membre de l’Académie des Sciences de Göttingen. Né et élevé en Allemagne, il avait publié dans sa jeunesse quelques pièces de vers qui l’avaient fait remarquer par Gesner, par Wieland, par Schiller. Plus tard, obligé pour sa santé, de prendre les eaux de Carlsbad, il eut de bonheur d’y trouver et d’y voir souvent le célèbre Göthe, qui apprécia assez son goût et ses connaissances pour désirer d’être averti par lui de tout ce qui faisait quelque sensation dans la littérature française. M. Reinhard le lui promit: les engagements de ce genre, entre les hommes d’un ordre supérieur, sont toujours réciproques et deviennent bientôt des liens d’amitié: ceux qui se formèrent entre M. Reinhard et Göthe donnèrent lieu à une correspondance que l’on imprime aujourd’hui en Allemagne.

“On y verra, qu’arrivé à cette époque de la vie où il faut définitivement choisir un état M. Reinhard fit sur lui-même, sur les goûts, sur sa position et sur celle de sa famille un retour sérieux qui précéda sa détermination; et alors, chose remarquable pour le temps, à des carrières où il eût pu être indépendant, il en préféra une où il ne pouvait l’être. C’est à la carrière diplomatique qu’il donna la préférence, et il fit bien: propre à tous les emplois de cette carrière, il les a successivement tous remplis, et tous avec distinction.

“Je hasarderai de dire ici que ses études premières l’y avait heureusement préparé. Celle de la théologie surtout, où il se fit remarquer dans le Séminaire de Denkendorf et dans celui de la faculté protestante de Tübingen, lui avait donné une force et en même temps une souplesse de raisonnement que l’on retrouve dans toutes les pièces qui sont sorties de sa plume. Et pour m’ôter à moi-même la crainte de me laisser aller à une idée qui pourrait paraître paradoxale, je me sens obligé de rappeler ici les noms de plusieurs de nos grands négociateurs, tous théologiens, et tous remarqués par l’histoire comme ayant conduit les affaires politiques les plus importantes de leurs temps: le cardinal chancelier Duprat aussi versé dans le droit canon que dans le droit civil, et qui fixa avec Léon X. les bases du concordat dont plusieurs dispositions subsistent encore aujourd’hui. Le cardinal d’Ossat, qui, malgré les efforts de plusieurs grandes puissances, parvint à réconcilier Henry IV. avec le cour de Rome. Le recueil de lettres qu’il a laissé est encore prescrit aujourd’hui aux jeunes gens qui se destinent à la carrière politique. Le cardinal de Polignac, théologien, poëte et négociateur, qui, après tant de guerres malheureuses sut conserver à la France, par le traité d’Utrecht, les conquêtes de Louis XIV.

“Les noms que je viens de citer me paraissent suffire pour justifier l’influence qu’eurent, dans mon opinion, sur les habitudes d’esprit de M. Reinhard, les premières études vers lesquelles l’avait dirigé l’éducation paternelle.

“Les connaissances à la fois solides et variées qu’il y avait acquises l’avaient fait appeler à Bordeaux pour remplir les honorables et modestes fonctions de précepteur dans une famille protestante de cette ville. Là, il se trouvà naturellement en relation des hommes dont le talent, les erreurs et la mort jetèrent tant d’éclat sur notre première assemblée legislative. M. Reinhard se laissa facilement entraîner par eux à s’attacher au service de la France.

“Je ne m’astreindrai point à le suivre pas à pas à travers les vicissitudes dont fut remplie la longue carrière qu’il a parcourue. Dans les nombreux emplois que lui furent confiés, tantôt d’un ordre élevé, tantôt d’un ordre inférieur, il semblerait y avoir une sorte d’incohérence, et comme une absence de hiérarchie que nous aurions aujourd’hui de la peine à comprendre. Mais à cette époque il n’y avait pas plus de préjugés pour les places qu’il n’y en avait pour les personnes. Dans d’autres temps, la faveur, quelquefois le discernement, appelaient à toutes les situations éminentes. Dans le temps dont je parle, bien ou mal, toutes les situations étaient conquises. Un pareil état de choses mène bien vite à la confusion.

“Aussi, nous voyons M. Reinhard, premier secrétaire de la légation à Londres; occupant le même emploi à Naples; ministre plénipotentiaire auprès des villes anséatiques, Hambourg, Brême et Lubeck; chef de la troisième division au département des affaires étrangères; ministre plénipotentiaire à Florence; ministre des relations extérieures; ministre plénipotentiaire en Helvétie; consul-général à Milan; ministre plénipotentiaire près le cercle de Basse-Saxe; président dans les provinces turques au delà du Danube, et commissaire-général des relations commerciales en Moldavie; ministre plénipotentiaire auprès du roi de Westphalie; directeur de la chancellerie du département des affaires étrangères; ministre plénipotentiaire auprès de la diète germanique, et de la ville libre de Frankfort, et, enfin, ministre plénipotentiaire à Dresde.

“Que de places, que d’emplois, que d’intérêts confiés à un seul homme, et cela, à une époque où les talents paraissaient devoir être d’autant moins appréciés que la guerre semblait, à elle seule, se charger de toutes les affaires!

“Vous n’attendez donc pas de moi, Messieurs, qu’ici je vous rende compte en détail, et date par date, de tous les travaux de M. Reinhard dans les différents emplois dont vous venez d’entendre l’énumération. Il faudrait faire un livre.

“Je ne dois parler devant vous que de la manière dont il comprenait les fonctions qu’il avait à remplir, qu’il fût chef de division, ministre, ou consul.

“Quoique M. Reinhard n’eût point alors l’avantage qu’il aurait eu quelques années plus tard, de trouver sous ses yeux d’excellents modèles, il savait déjà combien de qualités, et de qualités diverses, devaient distinguer un chef de division des affaires étrangères. Un tact délicat lui avait fait sentir que les mœurs d’un chef de division devaient être simples, régulières, retirées; qu’étranger au tumulte du monde, il devait vivre uniquement pour les affaires et leur vouer un secret impénétrable; que, toujours prêt à répondre sur les faits et sur les hommes, il devait avoir sans cesse présents à la mémoire tous les traités, connaître historiquement leurs dates, apprécier avec justesse leurs côtés forts et leurs côtés faibles, leurs antécédents et leurs conséquences; savoir, enfin, les noms des principaux négociateurs, et même leurs relations de famille; que, tout en faisant usage de ces connaissances, il devait prendre garde à inquiéter l’amour-propre toujours si clairvoyant du ministre, et qu’alors même qu’il l’entraînait à son opinion, son succès devait rester dans l’ombre; car il savait qu’il ne devait briller que d’un éclat réfléchi; mais il savait aussi que beaucoup de considération s’attachait naturellement à une vie aussi pure et aussi modeste.

“L’esprit d’observation de M. Reinhard ne s’arrêtait point là; il l’avait conduit à comprendre combien la réunion des qualités nécessaires à un ministre des affaires étrangères est rare. Il faut, en effet, qu’un ministre des affaires étrangères soit doué d’une sorte d’instinct qui, l’avertissant promptement, l’empêche, avant toute discussion, de jamais se compromettre. Il lui faut la faculté de se montrer ouvert en restant impénétrable; d’être réservé avec les formes de l’abandon, d’être habile jusque dans le choix de ses distractions; il faut que sa conversation soit simple, variée, inattendue, toujours naturelle et parfois naïve; en un mot, il ne doit pas cesser un moment, dans les vingt-quatre heures, d’être ministre des affaires étrangères.

“Cependant, tout ces qualités, quelque rares qu’elles soient, pourraient n’être pas suffisantes, si la bonne foi ne leur donnait une garantie dont elles ont presque toujours besoin. Je dois le rappeler ici, pour détruire un préjugé assez généralement répandu: non, la diplomatie n’est point une science de ruse et de duplicité. Si la bonne foi est nécessaire quelque part, c’est surtout dans les transactions politiques, car c’est elle qui les rend solides et durables. On a voulu confondre la réserve avec la ruse. La bonne foi n’autorise jamais la ruse, mais elle admet la réserve; et la réserve a cela de particulier, c’est qu’elle ajoute à la confiance.

“Dominé par l’honneur et l’intérêt du prince, par l’amour de la liberté, fondé sur l’ordre et sur les droits de tous, un ministre des affaires étrangères, quand il sait l’être, se trouve ainsi placé dans la plus belle situation à laquelle un esprit élevé puisse prétendre.

“Après avoir été un ministre habile, que de choses il faut encore savoir pour un bon consul! Car les attributions d’un consul sont variées à l’infini; elles sont d’un genre tout différent de celles des autres employés des affaires étrangères. Elles exigent une foule de connaissances pratiques pour lesquelles une éducation particulière est nécessaire. Les consuls sont dans le cas d’exercer, dans l’étendue de leur arrondissement, vis-à-vis de leurs compatriotes, les fonctions de juges, d’arbitres, de conciliateurs; souvent ils sont officiers de l’état civil; ils remplissent l’emploi de notaires, quelquefois celui d’administrateur de la marine; ils surveillent et constatent l’état sanitaire; ce sont eux qui, par leurs relations habituelles, peuvent donner une idée juste et complète de la situation du commerce, de la navigation et de l’industrie particulière au pays de leur résidence. Aussi M. Reinhard, qui ne négligeait rien pour s’assurer de la justesse des informations qu’il était dans la cas de donner à son gouvernement, et des décisions qu’il devait prendre comme agent politique, comme agent consulaire, comme administrateur de la marine, avait-il fait une étude approfondie du droit des gens et du droit maritime. Cette étude l’avait conduit à croire qu’il arriverait un temps où, par des combinaisons habilement préparées, il s’établirait un système général de commerce et de navigation, dans lequel les intérêts de toutes les nations seraient respectés, et dont les bases fussent telles que la guerre elle-même n’en pût altérer le principe, dût-elle suspendre quelques-unes de ses conséquences. Il était aussi parvenu à résoudre avec sûreté et promptitude toutes les questions de change, d’arbitrage, de conversion de monnaies, de poids et mesures, et tout cela sans que jamais aucune réclamation se soit élevée contre les informations qu’il avait données et contre les jugements qu’il avait rendus. Il est vrai aussi que la considération personnelle qu’il l’a suivi dans toute sa carrière donnait du poids à son intervention dans toutes les affaires dont il se mêlait et à tous les arbitrages sur lesquels il avait à prononcer.

“Mais, quelque étendues que soient les connaissances d’un homme, quelque vaste que soit sa capacité, être un diplomate complet est bien rare; et cependant M. Reinhard l’aurait peut-être été, s’il eut en une qualité de plus; il voyait bien, il entendait bien; la plume à la main, il rendait admirablement compte de le qu’il avait vu, de ce qui lui avait été dit. Sa parole écrite était abondante, facile spirituelle, piquante; aussi, de toutes les correspondances diplomatiques de mon temps, il n’y en avait aucune à laquelle l’empereur Napoléon, qui avait le droit et le besoin d’être difficile, ne préférât celle du comte Reinhard. Mais ce même homme qui écrivait à merveille s’exprimait avec difficulté. Pour accomplir ses actes, son intelligence demandait plus de temps qu’elle n’en pouvait obtenir dans le conversation. Pour que sa parole interne pût se reproduire facilement, il fallait qu’il fût seul et sans intermédiaire.

“Malgré cet inconvénient réel, M. Reinhard réussit toujours à faire, et bien faire, tout ce dont il était chargé. Où donc trouvait-il ses moyens de réussir, où prenait-il ses inspirations?

“Il les prenait, Messieurs, dans un sentiment vrai et profond qui gouvernait toutes ses actions, dans le sentiment du devoir. On ne sait pas assez tout ce qu’il y a de puissance dans ce sentiment. Une vie tout critère au devoir est bien aisément dégagée d’ambition. La vie de M. Reinhard était uniquement employée aux fonctions qu’il avait à remplir, sans que jamais chez lui il y eût trace de calcul personnel ni de prétention à quelque avancement précipité.

“Cette religion du devoir, à laquelle M. Reinhard fut fidèle tout sa vie, consistait en une soumission exacte aux instructions et aux ordres de ses chefs; dans une vigilance de tous les moments, qui, jointe a beaucoup de perspicacité, ne les laissait jamais dans l’ignorance de ce qu’il leur importait de savoir; en une rigoureuse véracité dans tous ses rapports, qu’ils dussent être agréables ou déplaisants; dans une discrétion impénétrable, dans une régularité de vie qui appelait la confiance et l’estime; dans une représentation décente, enfin dans un soin constant à donner aux actes de son gouvernement la couleur et les explications que réclamait l’intérêt des affaires qu’il avait a traiter.

“Quoique l’âge eût marqué pour M. Reinhard le temps du repos, il n’aurait jamais demandé sa retraite, tant il aurait crainte de montrer de la tiédeur a servir dans une carrière qui avait été celle de toute sa vie.

“Il a fallu que la bienveillance royale, toujours si attentive, fut prévoyante pour lui, et donnât à ce grand serviteur de la France la situation la plus honorable en l’appelant à la chambre des pairs.

“M. le comte Reinhard n’a pas joui assez longtemps de cet honneur, et il est mort presque subitement le 25 décembre, 1837.

“M. Reinhard s’était marié deux fois. Il a laissé du premier lit un fils qui est aujourd’hui dans la carrière politique. Au fils d’un tel père, tout ce qu’on peut souhaiter de mieux, c’est de lui ressembler.”

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“Nous avons dit qu’à la suite du testament du prince de Talleyrand se trouvait une sorte de manifeste, dans lequel le célèbre diplomate exposait les principes qui l’avaient guidé dans sa vie politique, et exprimait sa manière de voir à l’égard de certains événements.

“Voici, d’après les renseignements que nous avons recueillis, ce que contient en substance cette déclaration, qui porte la date de 1836, et qui, conformément au vœu du testateur, a été lui à la famille et à ses amis assemblés.

“Le prince déclare qu’avant tout et à tout, il a préféré les vrais intérêts de la France.

“S’expliquant sur la part qu’il a prise à la rentrée des Bourbons en 1814, il dit que, dans son opinion, les Bourbons ne remontaient pas sur le trône en vertu d’un droit héréditaire, et pré-existant, et il donne même à entendre que ses conseils et ses avis ne leur manquèrent pas pour les éclairer sur leur vraie position, et sur la conduite qu’ils devaient tenir en conséquence.

“Il repousse le reproche d’avoir trahi Napoléon: s’il l’a abandonné, c’est lorsqu’il reconnut qu’il ne pouvait plus confondre, comme il l’avait fait jusqu’alors, la France et l’Empereur dans une même affection; ce ne fut pas sans un vif sentiment de douleur, car il lui devait à peu près toute sa fortune; il engage ses héritiers à ne jamais l’oublier, à le répéter à leurs enfants, et ceux-ci à ceux qui naîtront d’eux, afin, dit-il, que si quelque jour un homme du nom de Bonaparte se trouvait dans le besoin, ils s’empressassent de lui donner aide, secours et assistance.

“Répondant à ceux qui lui reprochent d’avoir servi successivement tous les gouvernements, il déclare qu’il ne s’en est fait aucun scrupule, et qu’il a agi ainsi, guidé par cette pensée que, dans quelque situation que fût un pays, il y avait toujours moyen de lui faire du bien, et que c’était a opérer ce bien que devait s’appliquer un homme d’état.”

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Brunonian System.– Medical doctrines first broached by Dr. John Brown, in his “Elementæ Medicinæ,” in 1780. He imagined that the body was endowed with a certain quantity of excitability, and that every external agent acted as a stimulant on this property of excitability. Health consisted in a just proportion of stimulation, but when this was carried too far, exhaustion, or direct debility, was the consequence, and when not far enough, indirect debility. The diseases which he supposed to arise from one or other of those two states were classed into two orders, the sthenic and the asthenic. Brown was considered no great prophet in his own country, but he exercised considerable influence on the medical doctrines of the Italian schools, which to this day are somewhat tinctured with Brunonianism.

83

It is fair to observe that this prejudice is gradually disappearing.

84

Letter to Mr. Pitt.

85

Letters to Mr. Sharpe. See “Life of Sir James Mackintosh,” by his Son.

86

Hazlitt.

87

He only sanctioned one execution.

88

He would perhaps have repudiated this name; but, as far as opinions gave the title, it certainly at this time belonged to him.

89

See “Life of Sir James Mackintosh,” by his Son, pp. 246 and 279.

90

Subsequently he sat for Knaresborough, under the patronage of the Duke of Devonshire.

91

27th April, 1815.

92

This idea has lately been brought forward by M. de Tocqueville, and treated by many as a novelty.

93

“On the Power of Punishments,” ch. xii.

94

See “Life of Sir James Mackintosh,” by his Son, vol. ii. p. 2.

95

Principal Papers of Sir James Mackintosh in the “Edinburgh Review”:



The following articles were also published by Sir James in the “Monthly Review”:


96

The death of Rizzio is an almost equally vivid description.

97

Columbus, born 1441, or earlier, according to Mr. W. Irving.

98

Duncombe’s Letters, pp. 106, 107.

99

Warton on “Pope.”

100

See his “Querist,” p. 358, published in 1737.

101

“Siris; or, Reflections on Tar Water.”

102

Sermon in Trinity College Chapel on “Passive Obedience,” 1712.

103

“Gentleman’s Magazine,” 1777.

104

He published the “Vindiciæ Gallicæ” in 1791; he gave his lectures in 1799; he appeared as Peltier’s advocate in the same year; he entered Parliament in 1813; he delivered his celebrated speech against the Foreign Enlistment Bill in 1819, and carried his motion pledging the House of Commons to an improvement in the criminal law in 1822; his work on “Ethics” was published in 1830; his “History of England” in 1830-31.

105

B. Constant was another instance of this kind, and it is singular to see Mackintosh himself thus judging him: – “Few men have turned talent to less account than Constant. His powers of mind are very great, but as they have always been exerted on the events of the moment, and as his works want that laboured perfection which is more necessary but more difficult in such writings than in any others, they have left us a vague or faint reputation which will scarcely survive the speaker or writer.”

106

Letter to Mr. Taylor. “Writings,” vol. xii. s. 212.

107

Page 393.

108

People are often at this day disputing as to whether a particular picture is by the master it is attributed to, or by one of his scholars. A peculiarity of genius in an artist is to create first-rate imitators in those who live in his society; and it is not unworthy of notice that one of the best pieces of writing in Cobbett’s best style is “The Rat Hunt” (Political Register, vol. xci. p. 380), and was by the pen of Mr. J. M. Cobbett, Mr. Cobbett’s son.

109

Of this sect, by the way, he elsewhere speaks in these eulogistic terms:

“Here am I amongst the thick of the Quakers, whose houses and families pleased me so much formerly, and which pleasure is now revived. Here all is ease, plenty, and cheerfulness. These people are never giggling, and never in low spirits. Their minds, like their dress, are simple and strong. Their kindness is shown more in acts than in words. Let others say what they will, I have uniformly found those whom I have intimately known of this sect sincere and upright men; and I verily believe that all those charges of hypocrisy and craft that we hear against Quakers, arise from a feeling of envy; envy inspired by seeing them possessed of such abundance of all those things which are the fair fruits of care, industry, economy, sobriety, and order; and which are justly forbidden to the drunkard, the prodigal, and the lazy.”

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