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Le Guaranis
La caravane s'était arrêtée, avons-nous dit, sur le point culminant de la montagne; de cette hauteur la vue planait de tous les côtés à une distance considérable sur un magnifique paysage de forêts, de vallées accidentées traversés par d'innombrables cours d'eaux, mais pas une maison, pas une hutte ne venait animer cette splendide et sauvage nature; c'était bien le sertão, c'est-à-dire le désert dans toute sa majestueuse et abrupte splendeur.
Les voyageurs, peu sensibles aux attraits du magique kaléidoscope qui se déroulait devant eux, et, d'ailleurs, fatigués d'une longue route faite à travers des chemins presque impraticables, tandis qu'un soleil torride déversait à profusion ses rayons incandescents sur leurs têtes, se hâtèrent d'installer leur campement de nuit.
Tandis que quelques-uns d'entre eux déchargeaient les mules et entassaient les ballots, d'autres dressaient une tente au milieu de ce camp improvisé; les plus vigoureux faisaient un abatis d'arbres centenaires destinés à servir de retranchements provisoires, et les derniers allumaient les feux destinés aux apprêts du repas du soir, feux que devaient être entretenus toute la nuit, afin d'éloigner les bêtes fauves.
Lorsque le campement fut complètement installé, un cavalier de haute mine, de vingt-huit à trente ans au plus, dont les manières aristocratiques, le regard fier et la parole brève dénotaient l'habitude du commandement, donna l'ordre de faire approcher le palanquin qui, jusqu'à ce moment, était demeuré arrêté en dehors dès lignes, toujours entouré de son escorte.
Le palanquin s'avança aussitôt jusqu'auprès de la tente et s'ouvrit; le rideau de la tente s'agita, puis il retomba sans qu'il fût possible de savoir à quel sexe appartenait la personne que renfermait le palanquin et qui venait de le quitter; le palanquin s'éloigna aussitôt. Les soldados, qui avaient probablement reçu antérieurement une consigne sévère, entourèrent, à portée de pistolet, la tente de laquelle ils ne laissèrent approcher personne.
Le chef de la caravane, après avoir assisté à l'exécution de l'ordre qu'il avait donné se retira sous une tente un peu plus petite, dressée a quelques pas de la première, et, se laissant tomber sur un siège, il ne tarda pas à se plonger dans de profondes réflexions.
Ce cavalier, ainsi que nous l'avons dit était un homme de vingt-huit à trente ans, aux traits fins et aristocratiques, d'une beauté et d'une délicatesse presque féminines; sa physionomie, douce et affable au premier aspect, perdait cependant cette apparence dès qu'on l'étudiait avec soin, pour prendre une expression de méchanceté railleuse et cruelle qui inspirait la crainte et presque la répulsion; ses grands yeux noirs avaient un regard vague qui ne se fixait que rarement; sa bouche, garnie de dents d'une éclatante blancheur, surmontée d'une fine moustache noire cirée avec soin, ne s'entr'ouvrait que pour laisser filtrer entre ses lèvres un peu minces, un sourire ironique qui en relevait légèrement les coins. Tel qu'il était cependant, pour des yeux superficiels c'était un admirable cavalier rempli de noblesse et de séduisante désinvolture.
A peine était-il depuis une vingtaine de minutes seul sous sa tente, si absorbé en lui-même qu'il semblait avoir non seulement oublié les fatigues d'une longue journée passée tout entière à cheval, mais encore le lieu où il se trouvait, que le rideau de la tente se souleva doucement pour livrer passage à un homme qui, après s'être assuré par un regard circulaire que le cavalier dont nous avons esquissé le portrait était bien seul, fit deux pas dans l'intérieur, ôta son chapeau et attendit respectueusement que celui auquel il se présentait lui adressât la parole.
Ce personnage formait avec le premier le plus complet et le plus brutal contraste; c'était un homme jeune encore, aux formes musculeuses, aux traits anguleux, à la physionomie basse, cruelle et chafouine, empreinte d'une expression de méchanceté sournoise; son front bas et déprimé, ses yeux gris, ronds, profondément enfoncés sous l'orbite et assez éloignés l'un de l'autre, son nez long et recourbé, ses pommettes saillantes, sa bouche grande et sans lèvres lui donnaient une lointaine ressemblance avec un oiseau de proie de l'espèce la moins noble; sa tête monstrueuse, supportée par un cou gros et court, était enfoncée entre deux épaules d'une largeur démesurée; ses bras mal attachés, mais recouverts de muscles énormes, lui donnaient une apparence de force brutale extraordinaire, mais dont l'aspect général avait quelque chose de repoussant. Cet individu, qu'il était facile de reconnaître tout de suite pour un métis mamaluco7, portait le costume des Sertanejos, mais ce costume cependant fort élégant et surtout fort pittoresque, loin de relever sa tournure et de dissimuler sa laideur, ne servait pour ainsi dire qu'à la rendre plus visible.
Plusieurs minutes s'écoulèrent sans que le jeune homme parût s'apercevoir de la présence de son singulier visiteur; celui-ci, fatigué sans doute de cette longue attente, et désirant la faire cesser au plus vite, ne trouva pas de moyen plus efficace que celui de laisser tomber sur le sol la lourde carabine sur laquelle il s'appuyait. Au bruit retentissant de l'arme sur les pierres, le jeune homme tressaillit et releva brusquement la tête. Reconnaissant alors l'homme qui se tenait devant lui, immobile et roide comme une idole indienne, il passa à plusieurs reprises la main sur son front comme pour en chasser des pensées importunes, dissimula un mouvement de dégoût et, affectant de sourire;
«Ah! C'est vous, Malco Díaz? lui dit-il.
– Oui, monsieur le marquis, c'est moi, répondit le mamaluco d'une voix basse et à demi étouffée.
– Eh bien! Que me voulez-vous encore?
– Eh! fit l'autre avec un ricanement sourd, la réception que me fait Votre Seigneurie n'est guère caressante. Voilà deux jours que je ne vous ai parlé.
– Je n'ai pas besoin, je le suppose, de me gêner avec vous, à quoi bon me gêner? N'êtes-vous pas à ma solde, et par conséquent mon serviteur? reprit le marquis avec une nuance de hauteur, destinée sans doute à rappeler à son interlocuteur la distance que les convenances sociales établissaient entre eux.
– C'est juste, répondit l'autre, un serviteur est un chien et il doit être traité comme tel, cependant, vous connaissez le proverbe: A bom jogo boa volta8.
– Faites-moi grâce de vos stupides proverbes, je vous prie, et dites-moi sans plus de détours ce qui vous amène,» répondit le jeune homme avec impatience.
Le mamaluco fixa sur le marquis un regard d'une expression sinistré.
«Au fait, reprit-il, votre Seigneurie a raison, mieux vaut en finir tout de suite.
– J'attends!
– Je viens régler mes comptes avec vous, señor; voilà tout en deux mots.
– Hein! fit le jeune homme, régler vos comptes, qu'est-ce à dire, velhaco?
– Velhaco ou non, monsieur le marquis, je désire régler avec vous.
– Je ne vous comprends pas, expliquez-vous, mais soyez bref, je vous prie, je n'ai pas de temps à perdre à écouter vos pataratas.
– Je ne demande pas mieux, monsieur le marquis, bien que ce ne soient pas des patarata, ainsi qu'il vous plaît de le dire.
– Voyons, au fait.
– Eh bien! Le fait, le voici, Seigneurie, je me suis engagé avec vous pour deux mois, à Rio Janeiro, afin de vous servir de guide, moyennant quatre onces espagnoles par mois, ou, si vous le préférez, cent six mille reis9, n'est-il pas vrai, Seigneurie!
– Parfaitement, seulement vous oubliez, maître Malco Díaz, que vous avez reçu sur votre demande, avant de quitter Rio Janeiro …
– Un mois d'avance, interrompit le mamaluco, je me le rappelle très bien, au contraire, Seigneurie.
– Que demandez-vous, alors?
– Dame, je demande le reste.
– Comment le reste, pour quelle raison, s'il vous plaît?
– Oh! Pour une raison bien simple, Seigneurie, c'est que notre marché expirant demain à dix heures du matin, je préfère régler avec vous ce soir que de vous causer ce dérangement pendant la marche.
– Comment, y a-t-il déjà si longtemps que nous sommes en route?
– Calculez, Seigneurie.
– En effet, tout autant,» reprit-il tout pensif.
Il y eut un assez long silence, le jeune homme le rompit brusquement et, relevant la tête en même temps qu'il regardait le métis bien en face.
«Ainsi, vous désirez me quitter, Malco Díaz, lui dit-il d'un ton plus amical que celui qu'il avait employé jusqu'alors.
– Mon engagement n'est-il pas terminé, Seigneurie?
– Effectivement, mais vous pouvez le renouveler.»
Le mamaluco hésita, son maître ne le quittait pas du regard; il parut enfin prendre une résolution.
«Tenez, Seigneurie, dit-il, laissez-moi vous parler franchement.
– Parlez.
– Eh bien! Vous êtes un grand seigneur, un marquis, c'est vrai; moi je ne suis qu'un pauvre diable auprès de vous, bien petit et bien infime; cependant, tout misérable que vous me supposez, il est un bien inappréciable pour moi, bien que j'ai commis la sottise d'aliéner une fois.
– Et ce bien, c'est…
– Ma liberté, Seigneurie, mon indépendance, le droit d'aller et de venir, sans rendre à personne compte de mes pas, de parler sans avoir besoin de mesurer mes paroles et de choisir mes expressions; je reconnais humblement que je ne suis pas né pour être domestique. Que voulez-vous, nous autres, nous sommes ainsi faits, que nous préférons la liberté avec la misère à la richesse avec l'esclavage; c'est stupide, je le sais, mais c'est comme cela.
– Avez-vous tout dit.
– Tout, oui, Seigneurie.
– Mais vous n'êtes pas domestique, vous me servez de guide, voilà tout.
– C'est vrai, Seigneurie; mais souvent, malgré vous, vous oubliez le guide pour ne songer qu'au domestique, et moi, je ne puis m'habituer à être, traité de cette façon; mon orgueil se révolte malgré moi, je sens mon sang bouillonner dans mes veines, et je crains que la patience ne m'échappe.»
Un sourire de mépris erra sur les lèvres du jeune homme.
«Ainsi, répondit-il, le motif que vous me donnez est le seul qui vous pousse à me quitter?
– C'est le seul, Seigneurie.
– Mais, si fort satisfait de vos services, je vous proposais cinq quadruples au lieu de quatre, vous accepteriez sans doute?»
Un éclair de convoitise jaillit de l'œil voilé du mamaluco, mais aussitôt il s'éteignit.
«Pardonnez-moi, Seigneurie, dit-il, je refuserais.
– Même si je vous en offrais six?
– Même si vous m'en offriez dix.
– Ah!» fît le marquis en se mordant les lèvres. Il était évident que le jeune homme était en proie à une sourde colère, qu'il ne renfermait qu'avec peine.
«Quand comptez-vous nous quitter? dit-il.
– Lorsque Votre Seigneurie me le permettra.
– Mais si j'exigeais que vous demeurassiez avec nous jusqu'à demain matin dix heures?
– Je resterais, Seigneurie.
– C'est bien, dit le jeune homme d'un ton d'indifférence, je vois que c'est un parti pris de votre part.
– Oh! Complètement, Seigneurie.
– Je vais donc vous payer immédiatement ce que je reste vous devoir; vous serez libre ensuite de vous éloigner à l'instant si bon vous semble.»
Le mamaluco fit un geste ressemblant à un remerciement, mais il ne prononça pas une parole.
Le jeune homme tira plusieurs pièces d'or d'une bourse et les présenta au métis.
«Prenez,» dit-il.
Malco avança la main, mais se ravisant aussitôt:
«Pardon, Seigneurie, dit-il, mais vous vous trompez.
– Moi! Comment cela?
– Dame! Vous ne me devez que quatre onces, il me semble.
– Eh bien?
– Vous m'en donnez huit.
– Je vous donne quatre onces parce que je vous les dois, et j'en ajoute quatre autres parce que, avant de vous quitter, je veux vous donner une preuve de ma satisfaction pour la façon dont vous avez rempli votre devoir pendant le temps que vous êtes demeuré à mon service.»
Une seconde fois le mamaluco hésita, mais faisant un violent effort sur lui-même et reculant d'un pas comme s'il eût voulu échapper à la fascination exercée sur lui par la vue du métal, il posa, bien qu'avec une répugnance visible, quatre des pièces d'or sur un coffre, en répondant d'une voix étranglée par une émotion intérieure:
«Je vous suis fort reconnaissant, Seigneurie, mais je ne saurais accepter un aussi riche cadeau.
– Pourquoi donc, s'il me plaît de vous le faire, Malco, ne suis-je pas le maître de disposer de ce qui m'appartient et de vous témoigner ma satisfaction?
– Oui, Seigneurie, vous êtes libre de faire cela, mais je vous répète que je n'accepterai pas.
– Au moins, vous me donnerez l'explication de cette énigme, car si je ne me trompe pas sur votre compte, vous n'êtes pas autrement organisé que les autres hommes, et vous aimez l'or.
– Oui, Seigneurie, lorsqu'il est loyalement gagné, mais je ne suis pas un mendiant, pour accepter une rémunération à laquelle je reconnais n'avoir aucun droit.
– Ces sentiments vous font honneur, répondit le jeune homme avec une mordante raillerie; je vous en félicite, je retire ma proposition.»
Il reprit alors les quatre pièces d'or, les fit un instant sauter dans sa main, puis il les remit dans sa bourse.
«Maintenant, nous sommes quittes.
– Oui, Seigneurie.
– Et nous nous séparons bons amis?
– Bons amis.
– Passez-vous la nuit au camp?
– Je suis jusqu'à demain aux ordres de Votre Seigneurie.
– A mon tour, je vous remercie, señor Malco, nos affaires sont terminées maintenant à notre satisfaction mutuelle, rien ne vous retient plus près de moi, je vous laisse donc libre de partir quand cela vous plaira.
– Alors, puisque mon cheval est encore sellé, je profiterai de votre permission, Seigneurie.
– Ah! Ah! Il paraît que vous aviez prévu le cas?»
Le mamaluco, malgré son impudence, tressaillit imperceptiblement.
«Maintenant, adieu, reprit le jeune homme; vous êtes libre, grand bien vous fasse; seulement comme, ainsi que vous l'avez dit vous-même, nous nous séparons amis, tâchons de demeurer toujours dans les mêmes termes.
– Je ne vous comprends pas, Seigneurie.
– Souvenez-vous du proverbe que vous m'avez cité au commencement de notre entretien, et faites-en votre profit; sur ce, bon voyage.»
Et il ordonna du geste au mamaluco de se retirer. Celui-ci, fort mal à son aise sous le regard inquisiteur du marquis, ne se fit pas répéter l'invitation; il salua gauchement et sortit de la tente.
Il alla prendre son cheval, qu'il avait attaché à quelques pas à un piquet, se mit en selle et s'éloigna d'un air pensif, descendant au petit trot la montagne dans la direction du sertão, à l'entrée duquel la caravane avait établi son bivouac.
Lorsqu'il fut assez éloigné pour ne pas craindre d'être vu, il fit un brusque crochet sur la droite et retourna sur ses pas, en évitant avec le plus grand soin de donner l'éveil aux sentinelles brésiliennes.
«Diable d'homme! murmurait-il à voix basse, tout en surveillant attentivement les buissons et les halliers de crainte de surprise, il est évident qu'il se doute de quelque chose; je n'ai pas un instant à perdre, car, je le connais, si je me laisse prévenir, je suis un homme perdu; oui, mais je ne me laisserai pas prévenir, l'affaire est trop belle pour que je ne mette pas tous mes soins à la conduire à bonne fin; nous verrons qui l'emportera de moi ou de ce beau seigneur musqué.»
Faisant alors vigoureusement sentir l'éperon à son cheval, le mamaluco lui fit prendre le galop, et il ne tarda pas à disparaître dans l'obscurité; car, pendant son entretien avec son ancien maître, la nuit était tombée et d'épaisses ténèbres couvraient la terre.
Cependant, aussitôt que le mamaluco eut quitté la tente, le marquis se leva avec un geste de colère et de menace, mais, se laissant presque aussitôt retomber sur son siège:
«Non, dit-il d'une voix sourde, donnons-lui le temps de s'éloigner, laissons-lui une sécurité complète; le traître ne me croit pas aussi bien informé. Oh! Je me vengerai cruellement de la contrainte que je me suis imposée devant lui! Une preuve! Une seule! Mais cette preuve il me la faut, je veux l'avoir!»
Il se leva de nouveau, souleva le rideau de la tente, et jeta un regard au dehors; la plus grande tranquillité, le calme le plus complet régnaient dans le camp, le marquis appela alors à deux reprises différentes, d'une voix contenue:
«Diogo! Diogo!»
A cet appel, qu'il semblait attendre, un homme s'approcha presque immédiatement.
«Me voilà, dit-il.
– Entrez vite,» reprit le marquis.
Cet homme était le chef des soldados da conquista, il entra.
Le rideau de la tente retomba derrière lui.
II
TAROU-NIOM 10
De tous les Indiens du Nouveau Monde, les aborigènes du Brésil sont ceux qui ont défendu le plus opiniâtrement leur indépendance et lutté avec le plus d'acharnement contre l'envahissement de leur territoire par les blancs. Aujourd'hui encore cette guerre commencée aux premiers jours de la conquête se continue aussi implacable des deux parts, sans que l'issue s'en puisse prévoir autrement que par l'entière destruction de la race infortunée si déplorablement spoliée par les Européens.
Nous croyons nécessaire, pour l'intelligence de cette histoire, d'entrer dans quelques détails sur les mœurs de ces nations dont beaucoup n'existent plus aujourd'hui et dont les autres ne tarderont pas, à moins d'un miracle, à disparaître à jamais de la surface du globe.
L'histoire des origines américaines est encore aujourd'hui un mystère; une seule chose, à notre avis, est maintenant prouvée, c'est que la population de l'Amérique opérée graduellement et sur plusieurs points l'a été par des races différentes, qui elles-mêmes ont asservi, ainsi que le démontrent d'anciens monuments, ceux de Palenque entre autres, dont la date est plus ancienne que les plus vieux monuments égyptiens, ont asservi, disons-nous, une race autochtone dont il n'est plus possible aujourd'hui de découvrir l'origine, mais qui avait atteint un état de civilisation avancée.
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1
Uruguay se compose de deux mots guaranis, urugua, limaçon d'eau, et y, eau; littéralement rivière des limaçons d'eau.
2
Ces paroles sont la formule consacrée pour toute demande d'hospitalité dans la pampa. Voici leur traduction:
«Je vous salue, Marie très pure.
– Conçue sans péché.
– Peut-on entrer, don Torribio?
– Entrez, señor don Zèno Cabral; cette maison et tout ce qu'elle renferme vous appartient.»
3
Heureux celui qui soupire près de toi, qui boit le doux nectar de ton sourire, qui ose te demander pitié, et doucement te voit palpiter.
4
Le mot pampa appartient à la langue Quichua (langue des Incas); il signifie textuellement place, terrain plat, savane ou grande plaine.
5
Cancroma cochlearia.
6
Ardea virescens.
7
On donne ce nom aux métis nés d'un blanc et d'une Indienne, et vice versa.
8
A beau jeu, beau retour.
9
Le reis est une monnaie fictive, cette formidable somme fait, argent de France, environ 340 francs seulement.
10
En botocoudo, tarou, soleil; niom, venir: soleil levant.