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Избранные работы польского периода
Nerinx, 25 s., 81, 226. По английскому образцу организовано получение судейских должностей в Австралии, Канаде и Новой Зеландии. Bryce. Modern Democracies, 1921, II, 386–387.
81
Gerichtsverfassungsgesetz, § 2–5.
82
Kade, 99 f.; Rosenberg. Lebrbuch des deut. Zivilprocessr., 1928, 54. Ряд статей о подготовке к судейской должности в отдельных частях Империи напечатала «Juristische Wochenschrift» (1928. X. 1).
83
Gerichtsorganisationsgesetz, § 4–17; K1ein – Enge1. Der Zivilprocess Oesterreichs, 1927, 75.
84
См. мой Курс гражданского процесса, 1, 1913. § 12. Также экзаменационная система была введена в Португалии в 1890 г. (Annuaire de législ. étrang., 1891, 459).
85
Schiffer. Justizbau als Justizreform (Deutsche Jur. Zeit., 1928, № 1. S. 5): «Um Richter zu werden, nichts weiter nötig ist, als das Bestehen einiger juristischen Egzamina, die bei mässigem Fleiss und durchschnittlicher Begabung schliesslich jeder zu bewältigen im Stande ist».
86
Dehesdin, 260–261, 263: «Lʼun des phénomènes, qui ont frappé les partisans du concours, est lʼamélioration progressive des études, la croissance du nombre et de qualité des candidats»; Fritze. Die Kehrseite der Justizreform (Deut. Jur. Zeit., 1928, № 12. S. 829): «Nimmermehr darf der stolze Ruf: «Freie Bahn dem Tüchtigen» verkehrt werden in den stumpfen Missklang: «Unterstütz für den Mittelmassigen».
87
Marchand,189; Coumoul, 417 s.
88
Список кандидатов, сдавших экзамен, составляется не в соответствии с полученными оценками, а в алфавитном порядке. Decret du 13 fevrier 1908, art. 11.
89
Dehesdin, 493; Marchand, 181.
90
Eslande. Etude sur le recrutement de la magistrature, 1897; Dehesdin. Etude sur le recrutement et lʼavancement des magistrats, 1908; Marchand. Le recrutement de la magistrature en France, 1910. Ulrich. Dle Bestellung der Gerichte in den modernen Republiken, 1904; Kade. Der deutsche Richter, 1910; Reichel. Bestellung und Stellung der Richter in der Schweiz und im künftigen Deutschland, 1919.Piola – Caselli. La magistratura, 1907.
91
Bentham, ch. VIII; Desjardins. La magistrature élue (Revue de 2 Mondes, 1882); De lʼélection des juges, par lʼauteur de la «Réforme eficace de la magistrature», 2 ed., 1882; Marchand, 34 s.; Dehesdin, 183 s.; Coumoul, 304 s.; Pellini, 168–169; Судебные уставы 20 ноября 1864 г. с изложением рассуждений, на коих они основаны, III, 1866, с. XIII и след.
92
Этот аргумент приводился в Законодательном собрании (Barnave: «Tous les pouvoirs doivent être delegués par le peuple») и во французском парламенте во время дискуссии о судебной реформе (Gierville. Reache в 1882 г: «Сʼest au peuple quʼil faut donner lʼélection des magistrats»). Marchand, 38–39. Это в 1883 г. защищал и Clémenceau: «Le premier principe de tout gouvernement républicain, cʼest que les citoyens, qui sont tous souverains, exercent tous les pouvoirs quʼils peuvent exercer directement, et deleguent à des mandataires pouvoirs quʼils ne peuvent pas exercer». Dehesdin,197–108.
93
Так ответил сторонникам непосредственного избрания судей Waldeck-Rousseau в 1883 г. Dehesdin, 184.
94
Dehesdin, XXIX. «Vous demandez, – ответил сторонникам всенародного избрания судей Wa1deck – Rousseau на заседании парламента в 1882 г. – que chaque ressort judiciaire demeure maître de son pouvoir judiciaire, et vous allez ainsi faire autant de pouvoirs judiciaires distincts, autonomes, que vous avez de circonscriptions» (Dehesdin,110).
95
Jules Simon. Liberté politique, 1881, 187. Это доказательство было приведено в Законодательном cобрании в 1790 г. Dehesdin, XXV; Marchand, 36–38.
96
Reichel, 30: «Man glaubt die Unabhängigkeit gefährdet, wenn der Richter von der Verwaltungsbehörde bestellt wird. Sie kann aber theoretisch ganz ebenso gefährdet sein, wenn das Volk ihn wählt. Der Ausgangspunkt der Betrachtung ist falsch. Die Garantien der Unabhängigkeit legen überhaupt nicht so sehr in der Bestellungsart, sie legen vielmehr in der Unbeeinflussbarkeit des (so oder, so bestellten) Richters».
97
Picot, 162.
98
Mill. Представительное правление, 1897, 144. Ср.: Desjardins, 570.
99
Malepeyre, 214.
100
Clemenceau на заседании парламента в 1883 г. сказал: «La nécessité sʼimpose à lui de le bien choisir, parce que lʼhonneur, les biens, la vie dépendent de son choix. Quand on fait un mauvais choix en politique, il faut être presque un homme dʼétat pour apercevoir les conséquences de la faute quʼon a commise… Mais quand on nomme un juge, il en est tout autrement. Les conséquences de lʼerreur sautent aux yeux des moins clairvoyants, et tous ont le même intérêt à faire un bon choix» (Dehesdin, 108).
101
Marchand, 53.
102
Desjardins, 120.
103
Jeanvrot, II, 60.
104
Bentham, 30.
105
Rousset, 15; Ulrich, 61; Desjardins, 555; Dehesdin,185–186.
106
Pirard, 39; Malepeyre, 215.
107
Laboulaye: «Представьте себе человека, который прилагает усилия для избрания судьей; он будет вынужден вести себя как тот, кто хочет быть избранным депутатом; ему придется использовать целый ряд мелких хитростей, воспользоваться т.н. избирательной кухней; поговорить с одним и с другим, спрашивая о здоровье ребенка или собачки, словом, обращаться к таким средствам, которые можно еще позволить будущему депутату, но ни в коем случае не будущему судье» (Laboulaye. История Соединенных Штатов, 1870, II, 374); Reichel, 9: «Der Kandidat muss bei einflussreichen Parteipolitkern antichambrieren».
108
Vavasseur, 52; Benoist: «Nous serions doublement à plaindre quand à lʼignorance, au manque de préparation, à la mediocrité du législateur seraient venus sʼajouter lʼignorance, la manque de préparation, la médiocrité du juge… Et puis finir par quoi? Par établir, ayant déjà une législation de parti, une justice de parti…»
109
Desjardins, 555–556; Rousset, 13; Marchand, 51.
110
Desjardins, 557–558.
111
Desjardins, 557; Marchand, 50.
112
Favre, 45.
113
Dehesdin, 35: «Le nombre des électeurs était infime; peu considérable dès le début, il nʼavait cessé de diminuer… Dans beaucoup de districs les collèges électoraux ne se réunissaient pas; des tribunaux ne purent se constituer…». Ср.: Malepeyre, 27–28; Pirard, 38–39; Rousset, 15–16.
114
Picot, 56; Pirard, 38–39; Ma1epeyre, 217–218.
115
Nerinx, 231: «Tantôt le futur juge doit donner son opinion sur la constitutionnalité de telle ou telle loi qʼune législature de politiciens corrompus vient de voter au profit dʼune grande compagnie financière. Tantôt il doit promettre de se montrer ou sévère ou indulgent dans lʼapplication des lois anti-alcooliques… Ici les électeurs redoutent lʼinfluence de trusts et le candidat devra dire ce quʼil en pense… On a vu, me disait un avocat de lʼOuest, des candidats battus parce quʼils ne voulaient pas sʼengager dʼavance a débouter les créanciers dʼune localité, dont lʼendettement était lʼoeuvre de politiciens concussionnaires». Ср.: Hellbronner. Le pouvoir judiciaire aux États-Unis, 1872, 37. Такого рода условия ставятся кандидатам даже публично – в прессе и на собраниях.
116
Nerinx, 249: «Le juge électif, – ainsi sʼexprimait franchement un magistrat élu et cependant des plus distingués que lʼÉtat de New-York ait vus depuis 50 ans, – le juge électif a vite fait dʼapprendre que la solidité de sa situation ne dépend pas seulement ni même en premier lieu de sa science, de son talent ou de son integrité; mais quʼelle dépend tout dʼabord de la permanence au pouvoir du parti politique qui lʼa élu et auquel il appartient; et ensuite de son habilité à sʼassurer une nouvelle candidaturé au terme de sa courte carrière».
117
Nerinx, 233: «La lutte sʼy concentrait autour de deux candidats rivaux pour le siège vacant à la cour suprème de lʼEtat. Les électeurs connaissaient à peine les noms des concurrents, mais ils nʼignoraient ni ceux de leurs patrons, ni lʼenjeu du tournoi. Deux «rois du cuivre» se disputaient au justice lą propriété de 150 concessions minières, valaсt, dlsalton, 150 millions de dollars. Le procès devait arriver tôt ou tard devant le cour suprème, et il sʼagissait de savoir lequel des deux «rois» réussirait à y caser son favori dans lʼespoir de faire pencher de son côté la balance de la justice. De la valeur personnelle des candidats il ne fut pas questions un seul instant… On estimait a 2½ millions de dollars les sommes consacreés par les deux compétiteurs rien quʼà lʼachat des votes».
118
U1rich, 58; Es1ande, 187–189.
119
Bryce. The Americain Commonwealth, 1913, t. II, ch. XV, 679 s.
120
Eslande, 181–182; Ulrich, 62–64; Hellbronner, 37–38; Noailles, 604.
121
Picot, 164. Теперешнее правосудие (кроме федерального) находится не в лучшем состоянии. Nerinx, 221 s., 414: «Lʼinfériorité de la magistrature constitue le troisiéme reproche que cette organisation judiciaire mérite à nos yeux, et ił renferme tous les autres griefs que lʼon pourrait encore énumerer: la lenteur de la justice, lʼincertitude du droit, la faiblesse de lʼaction repressive, lʼabus des appels et la cherté de la procédure qui en est une conséquence». Bryce. Modemę Democracies, 1921, II, 87: «It Is suprising not the defects described. exist, but that they and the results they produce are not even worse».
122
Nerinx, 258: «Jʼai interrogé à ce sujet maints confreres, de nombreux professeurs dʼUniversité et des magistrats électifs. Tous, sauf un seul… convenaient sans hésiter de la supériorité de la magistrature soit dans les états où les juges sont nommés à vie, comme au Massachusetts, soit dans ceux qui ont depuis quelques années prolongé le terme et relevé le traitement de leurs juges électifs». Bryce. Commonwealth, 689.
123
Picot, 161; Nerinx, 410: «Comme nous lʼavons constaté, lʼorganisation de la justice fédérale ne soulève presquʼaucune plainte de la part des justiciables tant des nationaux que des étrangers. Lʼindépendance, lʼimpartialité des magistrats sont à lʼabri de tout reproche et même de tout soupçon». Bryce, L. c., 680 s.
124
Picot, 208. Ср.: Eslande, 215–216; Desjardins, 561; Marchand, 57 s.
125
Ulrich, 142.
126
Ib., § 29.
127
Это проявилось во время французской революции, когда мировые судьи избирались непосредственно, а к судьям общих судов применялась опосредованная система выборов. Sellgman La justice en France pendant la Révolution (1789–1792), 1901, 338 s.
128
Schollenberger (Ulrich), 148; Vavasseur 52; Dehesdin, 196.
129
Ulrich, 149; Reichel, 27.
130
Desjardins, 574; De lʼélection des juges, 46–47.
131
Ulrich, 80.
132
Карнович в 1884 г. писал: «Известно, что в течение нескольких лет избрание судей в Петербурге проходило в городском совете мнимо, в действительности завися от воли одного из депутатов, распоряжавшегося голосами т.н. «болота»» (Наблюдатель. 1884, № 5, с. 195). Ср.: Наблюдатель. 1886, № 2, с. 47–49; ср.: Кони в «Вестн. Европы». 1909. № 1 и Обнинского (Юрид. вестн. 1888. № 3). В провинции дела обстояли еще хуже: мировые судьи должны были либо выслуживаться перед избирателями, либо по истечении трех лет забаллотировались. Когда в период реакции после революции 1905 г. в одесском магистрате взяла верх правая группировка, устранившая ряд лучших судей и избравшая судей совсем неопытных и даже непорядочных, принимавших необоснованные решения и злоупотреблявших правом в пользу своих избирателей. Об одном из этих судей рассказывают, что он был в большом затруднении, когда ему пришлось рассматривать спор двух своих избирателей, и в конце концов он нашел остроумный выход: удовлетворяя требования истца, сказал ему: «Вас поздравляю с выигрышем», а потом, обращаясь к ответчику, промолвил: «А Вам не нужно расстраиваться, поскольку вторая инстанция наверняка отменит мое решение».
133
Карнович, 1, c. 203–204; Арсеньев. Итоги судебной реформы (Вестн. Европы. 1871. № 5, с. 369–371).
134
Engelhardt, 34; Favre, 50–51; Vavasseur, 51; Burkhard, 18–19; Dehesdin, 383 s.
135
Трегубов. Самостоятельность суда (Журн. Мин. юст. 1905. № 5, с. 26). Объяснит. записка к проекту новой редакции Уст. судоустр., II, 275–276. В России система кооптации была объединена с системой назначения центральной властью: министр представлял императору для утверждения как кандидатов, избранных судебными коллегиями, так и собственных, и император утверждал одного из них (ст. 213–215 Уст. судоустр.).
136
Dehesdin, 216: «Au temps des élections et des examens, sous lʼancienne monarchie, les vieux auteurs nous disent que les fils de premiers présidents, fussent-ils fort sots, étaient reçus dʼavance». Ср.: Manfredini, 424–425; Pige, 219: «La justice devient ainsi la chose de quelques familles qui sʼy taillent de confortables sinécures».
137
Dehesdin, 385.
138
De la Grasserie. De la fonction et des jurisdictions de cassation en droit comparé, 1911, 122 s.; Dehesdin: «La cour de cassation nʼest-elle pas un corps savant, lʼun des sanctuaires de la science de droit, ou tout homme qui sʼest fait un renom dans cette science, par ses plaidoiries, ses arrêts ou ses livres, devrait trouver sa place?» (p. 365).
139
Engelhardt, t, 37; Saredo (Manfredini), 425.
140
Dupont, 13–14; Rieu (Ulrich), 212, Anm. 57.
141
Favre, 78–79; Vavasseur, 54; Ur1ich, 152; Михайловский, 112–113.
142
Arminjon, 28. Об иных различных проектах см.: Dehesdin, 54 s., 66 s., 98 s., 374 s.; Reichel, 33 f.; Marchand, 138 s.
143
Desjardins, 572.
144
E1siande, 27–28. Picot (331 s.) представил аналогичный проект, устранив политические собрания. Некоторые рекомендовали такую систему для комплектования верховного суда из опасения (в конечном счете подтвержденного опытом Франции), что при системе чистой кооптации верховный суд будет избирать исключительно членов магистратуры (De la Grasserle, I, c.; Coumoul, 331; Dehesdin, 366), однако предотвратить это можно и другим способом: нужно определить в законе пропорции магистратов, адвокатов и юристов-теоретиков в составе верховного суда.
145
Практически судей избирает юридический комитет сената, с которым соглашается президент. Nerinx, 30.
146
Gerland, 785–788; Nerinx, 22, XX.
147
Comte, 33–34. Это хорошо понимали и редакторы русских судебных уставов 1864 г.: «Назначение правительством в действительности является не чем иным, кроме как назначением одним лицом, которому правительство этот выбор поручает. Но чем обширней сфера деятельности этого лица, чем большее число лиц предоставлено для выбора, тем труднее ему сделать выбор и тем меньше возможности у него влиять на назначение с чувством полной уверенности правильности выбора. В результате этого право выбора переходит постепенно в руки канцелярии и секретарей, т.е. лиц, которые, даже действуя добросовестно, не должны пользоваться таким правом и даже в лучших побуждениях не способны сделать его безошибочно и с уверенностью о достоинстве избранных ими органов власти» (Учрежд. судебн. устан., с. XIV, изд. в 1864 г.).
148
Dehesdin, 63, n. 2: «M. de Meufville, ancien magistrat sous le second Empire, raconte, comment il fut nommé juge à Point – lʼEvéque»: mon adversaire avait conquis la protection de la très influente, très active, très puissante M-me Troplong, femme du premier president à la Cour de Cassation; la lutte me semblait inégale; je connaissais un ami du Prince Napoléon… je lui depeins ma situation, et bientôt jʼapprends quʼune très haute princesse avait daigné sʼintéresser à ma candidature. «Cʼest une bataille de dames, sʼécrit à Caen le premier président Dugalliez…»
149
Dehesdin, 108–109.
150
Marchand, 136. Далее этот автор пишет: «Le favoritisme est une plaie contrę laquelle protestent tous les fonctionnaires des administrations publiques, même ceux, qui nʼont pas été les derniers à en profiter, les députés et les senateurs accablés de sollicitations auxquelles ils doivent répondre, les ministres à qui elles sont transmises par les parlementaires. Et le fléau ne fait que grandir suivant une proportion qui serait plutôt géométrique quʼarithmétique dʼaprès M.J. Relnach. Bientôt nous en serions arrivés au système du patronage, comme en Amérique».
151
Депутат Cruppi по этому поводу метко заметил на заседании парламента в 1899 г.: «Les réformes sur lesquelles il semble que tous les esprits et tous les partis sont dʼaccord, sont précisément celles qui chez nous nʼaboutissent jamais» ( Dehesdin, 171).
152
Marchand, 168.
153
Dehesdin, 262, n.: «Le ministre des travaux publics est responsable des actes de ses agents (bien quʼil ne les ait pas choisis). Et le ministre de la justice nʼest nullement responsable des actes des juges. Mettre en cause cette responsabilité serait inconstitutionnel et presque monstrueux… De plus cette responsabilité nʼest pas, nʼa jamais été une garantie, par suitę de la gravité quʼaurait une question ou une interpretation portant sur le mauvais choix dʼun juge. Un éminent esprit, le duc de Broglie, lʼavait de bonne heure signalé: «Il est hors dʼexemple quʼun ministre de la justice ait été poursuivi pour avoir fait de mauvais choix. I1 nʼest même guère concevable quʼil puisse lʼêtre. Lorsque le mauvais choix est fait, les convenances ne permettent pas dʼen faire un sujet de discussion à la tribune ou dans les journaux. Toute inculpation contrę un magistrat a par elle-méme un caractére si grave et si offensant que les gens de bien repugnent non seulement à sʼy livrer, mais à lʼentendre, et que le public, averti par un secret sentiment de bienséance, la voit en général de mauvais oeil. Depuis trente ans il y a eu à coup sur de choix de juges tout a fait réprétensibles… des choix même très revoltants et tres odieux; personne nʼa osé sʼen plaindre». I1 nʼy a rien à ajouter à cette page remarquable; mais il eu faut noter la conséquence: cʼest que cette prétendue responsabilité ministerielle, ici, serait un véritable leurre».
154
Известно позорное поведение французской магистратуры во время так называемых 100 дней, когда судьи восторженно приветствовали смену власти: «Ces quelques mois furent une rude épreuve pour les consciences peu rigides, qui se crurent obligées de changer, trois fois de suite, le sens de leur enthousiasme et la naturę de leurs tumultueuses convictions: il est peu de spectacles plus propres à déconsidérer une magistrature» (Dehesdin, 42). Хуже того, суды после реставрации Бурбонов, выслуживаясь перед новой властью, беспощадно осуждали своих бывших политических союзников (Dehesdin, 43–44). Не лучше вела себя французская магистратура после революции 1848 г. и после переворота Наполеона III. Barrot, 9: «Des nos jours deux coups dʼEtat se sont succédé à de courts intervalles, en 1848 et en 1851, lʼun populaire, lʼautre autoritaire, et cependant tous deux ont été acceptés et acclamés par les mémes magistrats». Такое хамелеонство вполне понятно, поскольку занявший судейское кресло по протекции, чтобы не быть свергнутым, будет вынужден искать нового покровителя, предавая бывшего.
155
Dehesdin, 178.
156
Завадский Несменяемость судьи, 1904, 14.
157
Pergament: «Bien des nominations sont arrachées par lʼintrigue ou entachées de favoritisme» (Dehesdin, 378).
158
Dehesdin, 269: «Du moment que lʼexamen ne termine rien, ne ferme pas la porte à lʼintrigue, au lendemain de lʼexamen tous les candidats admis (et peut-être seraient-ils nombreux) sʼempresseraient dʼenvoyer au ministère leurs parents, leurs amis, les députés, les hauts fonctionnaires et les hauts magistrats, susceptibles de sʼintéresser à leur sort. Les bureaux de la Chancellarie seraient, autant que jamais, assiégés par lʼarmée des solliciteurs… La situation, dʼailleurs, serait exactement la même, entre tous les admis à lʼexamen, quʼaujourdʼhui, entre tous les candidats aux fonctions judiciaires». «Это слишком мало весит», – сказал какой-то министр, взяв папку с документами кандидата (Dehesdin, 167, n. 2).
159
Dehesdin, 162: «Ainsi la lettre de recomendation devait passer au premier plan, et la capacité, le travail, lʼintelligence au second. Laboulaye a montré, il y a plus dʼun demi-siècle, les méfaits de ce favoritisme… Il contait lʼhistoire de son passage à lʼEcole de droit, ou il était en compagnie de deux camarades mieux favorisés du sort, et «nés substitus»; lui, sans protecteurs, était sûr de ne lʼêtre jamais. Quʼen resultait – il? Que les deux futurs substitus ne travaillaient pas, puisque cela leur était superflu; et que lui-même passait son temps à «effaroucher les oiseaux du Luxembourg, en leur déclamant Shakespeare ou Dante», puisquʼà lui aussi travailler eut été inutile».
160
Reichel, 33–37.
161
Sibert. Le concours comme modę juridique de recrutement de la fonction publique, 1912, 20–21: «La tendance, chaque jour plus marquée, des pays étrangers est bien dʼadopter le concours comme procédé de désignation, à lʼautorité compétente pour nommer, des individus les plus capables dʼassurer le fonctionnement des services publics».
162
Dahesdin, 250: «Dès 1835, le professeur Foucart remarquait que partout où le concours était employé, il avait fourni dʼexcellents résultats; et il citait le génie civil et militaire, la marinę et lʼartillerie, lʼuniversité. Depuis lors immenses progrès ont été realisés. En dehors des oficiers des armées de terre et de mer, des ingénieurs de lʼétat, cʼest aussi par le concours que sont recrutés: les professeurs de lʼenseignement supérieur et de lycées de lʼétat, les instituteurs, les rédacteurs et les employés dʼà peu près tous les ministères (le ministère de la justice excepté), les fonctionnires des forêts, des douanes, de lʼenregistrement des contributions directes, les auditeurs au Conseil dʼEtat, les inspecteurs des finances, le personnel diplomatique et consulaire, les inspecteurs des colonies».