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Le Tour du Monde; Dauphiné
Sainte-Croix et les ruines du Château de Quint.—Dessin de Karl Girardet d'après M. A. Muston.
L'escarpement gravi, on se trouve dans un vallon supérieur haut de deux mille deux cent cinquante-trois mètres, et dont le fond est occupé par deux petits lacs, le Petit et le Grand Domeynon. Ces lacs sont souvent gelés, même au milieu de l'été. Des plaques de neige plus ou moins épaisses s'étendent ça et là sur leurs bords, et entre les blocs de roches noirâtres que portent les pentes supérieures. Au nord la Grande Lance dérobe aux Grenoblois la vue de Belledonne; au sud se dresse la Grande Voudène, qui atteint deux mille sept cent quatre-vingt-neuf mètres; au nord-est se montrent, au-dessus d'une muraille presque à pic, couverte de neige et de glace, les trois pics de Belledonne, dont le plus élevé, haut de deux mille neuf cent quatre-vingt-un mètres, est à sept cent vingt-huit mètres au-dessus du grand lac Domeynon. Dès lors on se plaît à contempler cette pointe, longtemps cachée, qu'il faut atteindre; à peine si le sifflement d'une marmotte ou l'apparition soudaine d'un chamois (on en rencontre souvent dans ces parages) parviennent à détourner l'attention: c'est là qu'est le terme de tous les efforts, la récompense de toutes les fatigues, la réalisation de toutes les espérances. Quelques pas encore et nous admirerons le panorama que nous sommes venus chercher si haut, car aucune vapeur ne trouble la sérénité du ciel.
Pic de Saint-Géniz. Pic de Chamaloc. Vallée de Roumeyer. La Dent de Die. Rochers de Glandaz. Plateau de Glandaz.
Die et la vallée de la Roumeyer, vue prise des hauteurs de Saint-Justin.—Dessin de Français d'après M. A. Muston.
Mais ces derniers pas sont plus nombreux qu'on ne le croirait d'abord; ils sont plus pénibles, surtout si l'on suit le chemin que je me suis tracé. Dès que nous eûmes atteint l'extrémité supérieure du vallon de Domeynon, je demandai à Marquet quelle direction il se proposait de prendre. Il me montra de la main les montagnes qui s'élevaient à notre droite et qui paraissaient en effet d'un abord relativement facile.
«Combien de temps nous faudra-t-il, lui dis-je alors, pour arriver au sommet de Belledonne en faisant ce long détour que vous m'indiquez?
–Une heure et demie, me répondit-il.
–C'est bien long. Pourquoi ne monterions-nous pas en suivant la ligne droite?
–La pente est trop roide.»
Il s'agissait en effet de gravir une pente de quarante-cinq degrés environ, recouverte d'une couche épaisse de cette neige grenue et durcie qui n'est plus de la neige à proprement parler, mais qui n'est pas encore de la glace et qu'on appelle dans les Alpes le nevé.
«Essayons.
–Je n'oserais pas y conduire des voyageurs. Ce serait une trop grande responsabilité.
–Si les voyageurs vous y conduisent, les suivrez-vous?
–Peut-être.»
J'avais exploré assez de glaciers dans les Alpes de la Suisse, de la Savoie et du Tyrol pour savoir que je ne courais aucun danger en tentant de gravir cette pente de neige un peu trop roide. Puisque ce n'était pas un glacier, il n'y avait aucune crevasse à redouter. D'ailleurs, avec une pareille inclinaison, les crevasses, étant toujours visibles, sont faciles à éviter. Le seul risque auquel on s'exposait était une chute. Or on peut tomber partout si l'on manque de prudence ou de solidité. Mon parti fut bientôt pris. J'en avertis mon compagnon qui n'hésita pas à me suivre. En me voyant si résolu, Marquet hocha la tête et s'assit sur un bloc de rocher.
Le nevé se trouvait dans d'excellentes conditions; il n'était ni trop dur ni trop ramolli. En y enfonçant quatre ou cinq fois de suite avec vigueur l'extrémité de mon gros soulier ferré, je formais facilement un degré qui offrait toute la solidité désirable. Mon compagnon n'avait qu'à monter cet escalier improvisé que je traçais parfois en zigzag pour diminuer la roideur de la pente. Nous nous élevions rapidement, et déjà nous avions atteint la moitié environ de la rampe, lorsque Marquet se décida à profiter de mon chemin. Il fut bientôt auprès de nous, c'est-à-dire derrière nous. Nous arrivâmes ainsi à la file, non sans fatigue mais sans accident, sur un vaste plateau de nevé en pente douce, d'où une demi-heure nous suffit pour nous élever jusqu'à celui des pics de Belledonne que couronne une croix de bois. Le grand pic, haut de quelques mètres seulement au-dessus du point où nous étions parvenus, est si escarpé qu'aucun être humain n'a pu le gravir.
Quelques nuages avaient malheureusement, pendant la dernière partie de notre ascension, monté du fond des vallées sur un certain nombre de sommités qu'ils nous cachaient. Toutefois le panorama que nous découvrions encore répondait entièrement à nos espérances. J'en connais peu de plus grand, de plus varié, de plus beau. Un pareil tableau ne saurait ni se peindre ni se décrire. Je ne ferai donc pas ici une tentative inutile. J'indiquerai seulement en quelques lignes les points les plus importants ou les plus éloignés qu'embrassaient nos regards.
Au-dessous de nous, dans la direction du nord-ouest, s'enfonçait un véritable glacier, aux pentes escarpées, sillonné de crevasses, et descendant jusqu'à un petit lac—le lac blanc—dont les eaux arrosent le sauvage et pittoresque vallon de Mury; puis, au-dessus de la grande vallée du Graisivaudan se redressait avec un élan superbe le curieux massif auquel la Grande Chartreuse a donné son nom. Nous en reconnaissions aisément tous les pics principaux; le Casque de Néron, la Pinéa, Chamechaude, le Grand Som, la Dent de Crolles, le Granier. Entre ces deux dernières montagnes, apparaissait le lac du Bourget, dominé à gauche par la chaîne du Mont-du-Chat, à droite par la Dent de Nivolet et le massif des Beauges. Des brumes nous dérobaient la vue du Jura, de la vallée du Rhône et de Lyon. Mais, à la droite des Beauges le Mont-Blanc, qui nous montrait sa plus haute cime et les Aiguilles Verte et du Dru, cachait dans les nuages ses autres Aiguilles. Les montagnes de la Suisse, du Piémont et de la Savoie comprises entre le Mont-Blanc et les Grandes Rousses étaient trop enveloppées de nuages pour que nous pussions bien distinguer leurs profils, et parvenir à les reconnaître. M. Antonin Macé, qui a été plus heureux que nous1, croit avoir vu le Mont-Rose et le Saint-Gothard, le Grand Saint-Bernard, le Mont-Iseran, le Petit Saint-Bernard, le Mont-Thabor et le Mont-Cenis. Je serais désolé de le contredire, car il fait autorité. Cependant il m'est difficile d'admettre que, du sommet de Belledonne, on aperçoive le massif du Saint-Gothard. À l'est, au contraire, le ciel était encore libre de nuages. Nous dominions la vallée de l'Eau-d'Olle au fond de laquelle se tapissaient quelques hameaux, et la vallée de l'Oisans; mais, ce que j'admirais surtout, parce que ce grand et magnifique spectacle était complètement inattendu, c'étaient les glaciers des Grandes Rousses qui nous faisaient face quand nous nous retournions du côté de l'est ou du sud-est. Leur étendue m'étonnait; rarement, même en Suisse, j'avais eu sous les yeux une masse aussi imposante de glaciers. Plus au sud, le massif du Pelvoux, non moins richement couvert de neiges et de glaces éternelles, attirait et retenait également notre attention. Enfin, en continuant à nous tourner du sud à l'ouest, nous cherchions et nous parvenions à distinguer, au milieu d'un monde de montagnes inconnues, Taillefer, le Mont-Aurousse, l'Obiou, le Mont-Aiguille à la forme si caractéristique (voir la gravure de la page 380), le Grand Veymont, la Moucherolle, le massif de Saint-Nizier, les chaînes de l'Ardèche, du Vivarais, du Forez....
Oui, l'homme est trop petit, ce spectacle l'écrase;Il sent, dans les transports de sa première extase,Sa raison s'égarer.En vain il veut parler, sa voix tremblante expire;Ébloui, haletant, il regarde, il admire,Et se prend à pleurer.IILe DauphinéL'ascension de Belledonne est donc, comme le récit qui précède essaye de le prouver, l'une des courses les plus intéressantes que les touristes puissent entreprendre dans toute la chaîne des Alpes. Sans aucun danger, facile même, elle montre les hautes montagnes sous tous leurs aspects, depuis la région des vignes jusqu'à celle des neiges éternelles, avec leurs climats de la Provence et de la Sibérie, leurs cultures aussi variées que leurs climats, leurs forêts d'essences diverses, leurs pâturages d'été, leurs rochers sillonnés par la foudre, leurs torrents impétueux, leurs lacs suspendus au-dessus des abîmes, leurs solitudes glacées. C'est là un tableau complet, d'autant plus admirable qu'un très-petit nombre de pics offrent un panorama aussi étendu et aussi beau. Cependant l'ascension de Belledonne était bien rarement faite à l'époque où je résolus de la tenter; aucun ouvrage publié, soit à Paris, soit dans le Dauphiné, ne la recommandait ou ne l'indiquait, et les voyageurs qui allaient de Grenoble à Chambéry, ignoraient même, en traversant la vallée du Graisivaudan, le nom de cette remarquable montagne; ils couraient où court toujours la foule, qui n'aime pas les aventures nouvelles, aux pics de la Savoie ou de la Suisse, dont la réputation était déjà plus qu'européenne. Depuis 1853, il est vrai, grâce surtout à MM. Maisonville, l'intelligent éditeur de la Revue des Alpes, et Antonin Macé, professeur d'histoire à la faculté des lettres de Grenoble2, Belledonne, enfin mieux connue, est plus souvent visitée; mais sa renommée n'a guère dépassé les limites de la province dont elle sera toujours l'une des principales merveilles. Le Righi, ou telle autre montagne de la Suisse, est au contraire aussi célèbre sur les bords du Mississippi, de l'Amazone, du Gange ou du Volga, que sur les rives de la Tamise ou de la Seine.
Je visitais un jour l'établissement thermal de la Motte sous la conduite d'un vieux médecin qui se montrait fort peu satisfait des impressions que trahissaient ma physionomie et mon langage. Son mécontentement était tel qu'il était prêt à dépasser les bornes de la politesse.
«Mais enfin, monsieur, me criait-il aux oreilles d'un ton aigre et ironique dont le sens caché ne m'échappait pas, comment voulez-vous juger notre vallée en vous bornant à la traverser? Il faudrait pour la connaître y passer au moins huit jours.... Ce pays-ci, monsieur, ajouta-t-il (en donnant à sa voix un accent qui signifiait, je le compris fort bien: Vous êtes un sot, en trois lettres, mon fils), ce pays-ci est bien plus beau que la Suisse.
–Connaissez-vous la Suisse? lui répondis-je avec le plus grand calme.
–Non, monsieur, mais....»
Il allait continuer, je l'interrompis.
«Il n'y a pas de mais, toute discussion serait inutile entre nous. J'ai fait, moi, de nombreux voyages en Suisse et j'ai sur vous l'immense avantage de juger par comparaison. La Suisse, croyez-moi, est plus belle que votre beau pays.»
Il n'en crut rien; mais, le saluant le plus poliment que je pus, je l'abandonnai à ses folles illusions.
Non, le Dauphiné n'est pas aussi beau que la Suisse, car aucune région du globe ne peut rivaliser avec ce petit coin de terre où la nature semble avoir pris plaisir à réunir toutes ses plus surprenantes beautés, mais le Dauphiné est la plus belle partie de la France; il l'emporte de beaucoup sur le Jura et sur les Pyrénées, il l'emporte même sur l'Auvergne et le Velay qui ont cependant un caractère plus accentué, plus original, plus saisissant. Il possède une grande vallée et des gorges que la Suisse elle-même pourrait lui envier; quelques-uns de ses glaciers étonnent par leur magnificence et par leur étendue les touristes qui reviennent de l'Oberland bernois ou de Chamonix. Si les versants de ses montagnes sont parfois trop arides, trop dépouillés, les forêts qu'ils ont heureusement conservées peuvent encore montrer des arbres merveilleux de force, d'élévation, de couleur; il donne naissance à de grandes rivières dont les affluents forment dans leurs vallées d'admirables cascades; ses eaux minérales guérissent ou soulagent un nombre considérable de maladies; le poisson et le gibier y abondent; son sol recèle des mines qui enrichiront un jour une population plus industrieuse et plus éclairée; ses principales sommités présentent à ceux qui les gravissent d'immenses et splendides panoramas; son ciel a parfois déjà les teintes chaudes de latitudes plus méridionales; enfin sa plus haute cime, voisine du Pelvoux, le point culminant de la France entière, atteint quatre mille cent mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le Mont-Aiguille vu de Clelles.—Dessin de Daubigny d'après M. A. Muston.
Si cette grande et belle province de l'ancienne France, presque rivale de la Suisse et de la Savoie, supérieure à tous égards aux Pyrénées, est beaucoup moins connue et surtout plus rarement visitée, c'est, il faut le dire, la faute de ses habitants. Non-seulement les Dauphinois n'avaient jamais rien su faire, ni livres, ni chemins, pas même des auberges, pour attirer et retenir les étrangers dans leur pays (c'est à peine s'ils ont le sentiment de sa beauté), mais ils ne font même rien pour s'y plaire eux-mêmes. La plupart des familles nobles et riches y habitent des masures à demi ruinées, dont les prétendus parcs ressemblent à des vergers de fermes mal entretenus. Cet abandon, dans lequel on laisse les maisons décorées du nom de châteaux, frappent au premier aspect les observateurs les plus superficiels. Où la propreté la plus vulgaire manque complétement, il serait insensé de chercher le confortable. Les cours, les corridors, les escaliers de la moitié au moins des maisons de Grenoble étaient encore en 1860 des dépôts publics d'immondices. Cet état de choses qui indigne les étrangers, la population ne le voit pas, ne le sent pas; elle s'y est accoutumée. Les habitants des villes, à plus forte raison les paysans, n'ont guère plus de soin de leur personne que de leurs demeures. Il y a sans doute des exceptions, et de nombreuses, mais ces trop justes reproches s'adressent à l'immense majorité. Entrez-vous dans une auberge? vous avez peine, si affamé que vous soyez, à vaincre la répugnance que vous inspirent l'aspect et l'odeur de la salle où l'on vous introduit. Avant la découverte de la poudre insecticide, dont l'inventeur est un Dauphinois, et dont l'usage n'est pas encore assez répandu, tous les lits étaient de véritables ménageries. Montez-vous dans une voiture? les coussins sont déchirés, les vitres cassées, les portières brisées; heureux surtout si vous n'avez pas pris une place de coupé, car trois rustres, puants et grossiers, viennent s'asseoir devant les ouvertures par lesquelles vous espériez admirer le paysage, et, non contents de vous priver d'air et de lumière, vous envoient au visage.... la fumée de leur mauvais tabac. L'incurie des administrations est encore plus inconcevable que l'apathie des habitants; je n'en citerai qu'un exemple; il suffira. À six kilomètres de Grenoble, se trouve, sur la rive gauche de l'Isère, un village qui doit sa réputation aux fromages qu'il ne fabrique pas, et aux curiosités naturelles qu'il a le bonheur de posséder sur son territoire. C'est Sassenage. Ces curiosités vraiment belles,—des Cuves, c'est-à-dire des grottes d'où sort un torrent, des cascades et de beaux points de vue,—y attirent chaque année un grand nombre de Dauphinois et d'étrangers, qui enrichissent, ou du moins qui aident à vivre par leurs dépenses, une partie de la population. Eh bien! le croirait-on? la commune de Sassenage n'a jamais eu l'idée de faire quoi que ce soit dans son intérêt pour faciliter aux visiteurs l'accès des Cuves. Le sentier de la rive droite du Furon est d'une roideur désespérante; celui de la rive gauche devient tellement impraticable que les chèvres hésiteraient à y passer. D'ailleurs, aucun pont ne réunit les deux rives du Furon et du torrent qui sort des Cuves. Des enfants vous apportent, il est vrai, des planches qu'ils jettent devant vous sur les cours d'eau, mais ces planches sont étroites, mal consolidées, humides, glissantes; il est presque dangereux de s'y aventurer. La belle cascade du Furon reste invisible pour ceux qui ne risquent pas leur vie sur le sentier de la rive gauche. Personne à Sassenage n'a eu l'esprit et la prévoyance de couper les branches des arbustes qui la dérobent aux regards. Nulle part, en Europe, on ne trouverait, en vérité, des populations et des administrations plus insouciantes. J'ai raconté, peut-être un peu trop longuement, mon ascension de Belledonne, mais les détails dans lesquels je suis entré avaient pour but de montrer combien il est pénible, impossible même de voyager actuellement encore dans le Dauphiné. En effet, on y manque de livres, de moyens de transport, de guides, d'auberges, de mulets, de provisions, de propreté, en un mot, de tout ce que l'on trouve surabondamment en Suisse, et même dans certaines parties de la Savoie et des Pyrénées.
Pontaix.—Dessin de Karl Girardet d'après M. A. Muston.
Les livres ne tarderont pas à venir. Ils sont déjà venus, grâce aux chemins de fer. Les publications à l'usage des voyageurs, si rares autrefois, abondent déjà aujourd'hui. La Revue des Alpes, fondée par M. Maisonville, imprimeur libraire, l'Écho du Dauphiné et du Vivarais, publié par M. Merle, et qui se décidera bientôt à s'occuper des deux belles provinces dont il a pris les noms pour se faire un titre, les excellents itinéraires de M. Antonin Macé3, les guides aux Sept-Laux et à la Grande Chartreuse de M. Jules Taulier, les travaux géologiques de M. Lory, les remarquables monographies de MM. Aristide Albert et Roussillon sur l'Oisans, ont déjà appelé l'attention publique sur les principales curiosités du Dauphiné. Les belles photographies de M. Baldus, de Paris, et de MM. Muzet et Bajat, de Grenoble, ont produit des résultats aussi heureux pour les contrées qu'elles reproduisent que pour leurs habiles et consciencieux éditeurs. Enfin, en attendant la publication de l'Itinéraire du Dauphiné et des Alpes maritimes
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1
Le pic de Belledonne. Grenoble, Maisonville. 1858.
2
Excursion dans les environs de Grenoble: le pic de Belledonne. Grenoble, 1858. 1 vol. in-18 de 100 pages. 1 fr. 25 c.
3
Le Pic de Belledonne, les Montagnes de Saint-Nizier, le Dauphiné et la Maurienne, les Chemins de fer du Dauphiné. In-18. Chez M. Maisonville.