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Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3
Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3

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Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3

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«Quand la dernière des Métopes fut enlevée du Parthénon et pendant son déplacement, une grande partie de l'entablement supérieur avec un des triglyphes fut arraché par les ouvriers de lord Elgin. Le Disdar, qui vit le dommage fait au monument, ôta sa pipe de sa bouche, versa une larme, et, d'un ton de voix suppliant, il dit à Lusieri: Τελος! – j'étais présent.»

Le Disdar auquel il est fait ici allusion était le père du Disdar actuel.

39

Selon Zozime, Minerve et Achille repoussèrent Alaric de l'Acropolis: mais d'autres rapportent que le roi goth fut presque aussi barbare que le pair écossais. Voyez Chandler.

40

Le filet placé pour empêcher que des éclats ne tombent sur le tillac pendant la manœuvre.

41

Goza est regardée comme ayant été autrefois l'île de Calypso.

42

That wanton thing.

43

L'Albanie comprend une partie de la Macédoine, l'Illyrie, la Chaonie et l'Épire. Iskander227 est le nom turc d'Alexandre, et j'ai fait allusion au célèbre Scanderbey (le bey Alexandre) dans le troisième et le quatrième vers de la trente-huitième stance. Je ne sais pas si j'ai été conforme à la vérité en faisant Scanderbey le compatriote d'Alexandre, qui naquit à Pella en Macédoine; mais Gibbon lui donne ce titre, et il y ajoute Pyrrhus, en parlant de ses exploits.

En parlant de l'Albanie, Gibbon remarque que cette contrée, à la vue des côtes de l'Italie, est moins connue que l'Amérique. Des circonstances de trop peu d'importance pour les rapporter ici, nous ont conduits, M. Hobbouse et moi, dans cette contrée, avant que nous eussions visité aucune autre partie de la domination ottomane, et, à l'exception du major Leake228, alors résident officiel de l'Angleterre à Janina, aucun autre Anglais n'a jamais été plus loin dans l'intérieur que cette capitale, ainsi que ce gentilhomme nous l'a dernièrement assuré. Ali-Pacha, à cette époque (octobre 1809, était en guerre avec Ibraïm-Pacha, qu'il avait obligé de s'enfermer dans Bérat, forteresse qu'il assiégeait alors. À notre arrivée à Janina, nous fûmes invités à Tépalin, lieu de naissance de sa grandeur le pacha, où était son sérail favori, à une journée de distance seulement de Bérat; c'est là que le vizir avait établi son quartier-général.

Après avoir séjourné quelques jours dans la capitale de l'Albanie, nous nous rendîmes à son invitation; mais, quoique prémunis de tout ce qui pouvait nous être utile et escortés par un secrétaire du vizir, nous fûmes neuf jours (à cause des pluies) à faire un voyage qui, à notre retour, n'en dura que quatre.

Nous rencontrâmes, sur notre route, deux villes: Argyrocastro et Libochabo, peu inférieures, à ce qu'il nous parut, à Janina, et le pinceau et la plume ne pourraient rendre dignement les beautés des sites qu'offre le voisinage de Zitza et de Delvinachi, village placé sur la frontière de l'Épire et de l'Albanie proprement dite.

Je ne m'étendrai pas sur l'Albanie et ses habitans, parce que cette tâche sera beaucoup mieux remplie par mon compagnon de voyage dans un livre dont la publication précédera probablement celle du mien, et qu'il me conviendrait aussi peu d'imiter que de précéder; mais un petit nombre d'observations sont nécessaires à l'intelligence du texte.

Les Arnautes ou Albanais me frappèrent beaucoup par leur ressemblance avec les montagnards de l'Écosse, dans leur habillement, leur figure et leur manière de vivre. Leurs montagnes même me parurent des montagnes calédoniennes avec un plus beau climat. Le kilt (espèce de jupon que portent les montagnards de l'Écosse) quoique blanc, leurs formes minces et souples, leur dialecte celtique dans ses sons, et leurs habitudes hardies, tout me transportait à Morven. Aucune nation n'est si détestée ni si redoutée de ses voisins que les Albanais; les Grecs les regardaient à peine comme chrétiens, et les Turcs comme mahométans: dans le fait, ils ont un mélange de ces deux religions, et quelquefois ils n'en suivent aucune. Leurs habitudes sont vagabondes et portées au pillage; ils sont tous armés: et les Arnautes aux schawls rouges, les Monténégrins, les Chimariotes et les Gegdes sont perfides. Les autres Albanais diffèrent un peu dans le costume, et essentiellement dans le caractère. Aussi loin que va mon expérience, j'en puis parler favorablement. J'étais accompagné par deux, un infidèle et un musulman, à Constantinople et dans toutes les parties de la Turquie que j'ai visitées, et on trouverait rarement quelqu'un plus fidèle dans le péril et plus infatigable dans le service. L'infidèle se nommait Basilius, le musulman Derwich Tahiri. Le premier était un homme d'un moyen âge, et le second avait à peu près le mien. Basili était expressément chargé par Ali-Pacha en personne de nous accompagner; et Derwich était l'un des cinquante qui nous servirent d'escorte pour traverser les forêts de l'Acarnanie jusque sur les bords de l'Achéloüs, du côté de Missolunghi; dans l'Étolie. C'est là que je le pris à mon service, et je n'ai pas eu l'occasion de m'en repentir jusqu'au moment de mon départ.

Lorsqu'on 1810, après le départ de mon ami, M. Hobbouse, pour l'Angleterre, je fus saisi d'une violente fièvre en Morée, ces deux hommes me sauvèrent la vie en repoussant mon médecin, qu'ils menacèrent de lui couper le cou, s'il ne me guérissait pas dans un tems donné. C'est à l'assurance consolante d'une rétribution posthume et au refus absolu d'exécuter les ordonnances du docteur Romanelli que j'attribuai ma guérison. J'avais laissé le dernier domestique anglais qui me restait, à Athènes; mon drogman était aussi malade que moi, et mes bons Arnautes me soignèrent avec une attention qui eût fait honneur à la civilisation.

Ils eurent de nombreuses aventures, car le musulman Derwich, étant un fort bel homme, était toujours en querelle avec les maris d'Athènes; de telle sorte que quatre des principaux Turcs me firent une visite de remontrance au couvent où je logeais, parce qu'il avait enlevé une femme du bain, – femme qu'il avait légalement achetée cependant, – chose très-contraire à l'étiquette.

Basili aussi était fort galant à sa manière, et il avait la plus grande vénération pour l'église, en même tems que le plus haut mépris pour les hommes d'église, qu'il souffletait dans l'occasion de la manière la plus hétérodoxe. Cependant il ne passait jamais devant une église sans se signer, et je me rappelle encore les risques qu'il courut en entrant dans Sainte-Sophie, à Constantinople, parce que cette mosquée avait été autrefois consacrée à son culte. Lorsqu'on lui faisait des remontrances sur sa conduite irrégulière, il répondait toujours: «Notre église est sainte, mais nos prêtres sont des voleurs,» et alors il se signait comme il en avait coutume, et il boxait les oreilles des premiers papas (prêtres grecs) qui refusaient de l'aider dans une opération requise, comme il s'en rencontre toujours, où la présence d'un prêtre qui a de l'influence sur le Codjia-Bachi de son village est nécessaire. Il est vrai que l'on ne peut trouver une race abandonnée de mécréans plus abjecte que les derniers ordres du clergé grec.

Quand je fis les préparatifs de mon retour, mes Albanais furent appelés pour recevoir leurs gages. Basili prit les siens avec une démonstration maladroite de regrets de mon départ, et il s'en alla bien vite avec son sac de piastres. J'envoyai chercher de nouveau Derwich, mais on fut quelque tems à le trouver; à la fin, il entra, juste au moment où le signor Logotheti, père du ci-devant consul anglais à Athènes, et quelques autres Grecs de ma connaissance, me rendaient visite. Derwich prend l'argent, mais il le jette tout-à-coup par terre, et, joignant ses mains, qu'il éleva jusqu'à son front, il se précipita de l'appartement en pleurant amèrement. De ce moment jusqu'à l'heure où je m'embarquai, il continua ses lamentations, et tous nos efforts pour le consoler ne tiraient de lui que cette réponse: μα ψεινει! il m'abandonne! Le signor Logotheti, qui jusque-là n'avait pleuré que pour la perte d'un para229, s'attendrit; le père du couvent, mes domestiques, les personnes qui étaient venues me visiter, se mirent aussi à pleurer, et je crois aussi que le gras et écervelé marmiton de Sterne aurait laissé lui-même sa poissonnière pour sympathiser avec le chagrin sincère et spontané de ce barbare.

Pour ma propre part, quand je me rappelai que, peu de tems avant mon départ de l'Angleterre, un noble personnage, avec qui j'avais été intimement lié, s'excusa de prendre congé de moi, parce qu'il avait à accompagner une de ses parentes chez sa marchande de modes, je me sentis non moins surpris qu'humilié par la comparaison du présent avec mes souvenirs du passé.

Que Derwich me quittât avec quelque regret, je devais m'y attendre: quand le maître et le domestique ont gravi ensemble les montagnes d'une douzaine de provinces, ils ne se séparent qu'à regret. Mais la sensibilité présente de Derwich, en contraste avec sa férocité native, améliora l'opinion que j'avais du cœur humain. Je crois que cette fidélité, presque féodale, est fréquente parmi les Albanais. Un jour, pendant notre voyage sur le Parnasse, un Anglais à mon service apostropha brusquement Derwich dans une dispute concernant mes bagages, et l'Albanais crut que l'autre avait voulu le frapper: il ne dit rien, mais il s'assit, appuyant sa tête sur ses mains. Prévoyant les conséquences qui allaient arriver, nous nous efforçâmes de lui faire comprendre qu'on n'avait pas voulu lui faire un affront. Il ne donna que la réponse suivante: «J'ai été un voleur, je suis un soldat: jamais un chef ne m'a frappé: Vous êtes mon maître: j'ai mangé votre pain; mais, par ce pain! (c'est un serment habituel) s'il en eût été autrement, j'aurais poignardé votre chien de domestique, et je me serais retiré dans les montagnes.» Ainsi finit l'affaire; mais, depuis ce jour, il ne pardonna jamais complètement à celui qui l'avait insulté involontairement.

Derwich excellait dans la danse de son pays, que l'on suppose être un reste de l'ancienne Pyrrhique. Que cela soit ou non, c'est une danse mâle et qui exige une prodigieuse agilité. Elle diffère essentiellement de la stupide Romaïque et de la ronde lourde des Grecs, dont notre compagnie (party) athénienne a tant d'échantillons.

Les Albanais en général (je n'entends point les cultivateurs dans les provinces, qui portent aussi ce nom, mais les montagnards) ont une contenance distinguée; et les plus belles femmes que j'aie jamais vues, pour les formes et pour les traits du visage, je les vis nivelant un chemin qui avait été dégradé par des torrens entre Delvinachi et Libochabo. La démarche des Albanais est tout-à-fait théâtrale, mais cette gravité est probablement l'effet de leur habillement, dont une partie est une capote ou manteau qui est attaché sur une épaule. Leurs longs cheveux rappellent ceux des Spartiates, et leur courage, dans leurs courtes expéditions militaires, est incontestable. Quoiqu'ils aient un peu de cavalerie parmi les Gegdes, je n'ai jamais vu un bon cavalier arnaute; les deux qui étaient à mon service préféraient les selles anglaises, dont cependant ils ne purent jamais faire usage. Mais à pied, ils ne peuvent être domptés par la fatigue.

44

Ithaque.

45

Actium et Trafalgar n'ont pas besoin d'autre mention. La bataille de Lépante fut aussi sanglante et importante; mais elle est moins connue. Elle se donna dans le golfe de Patras: c'est là que l'auteur de don Quichote perdit sa main gauche.

46

Leucade, aujourd'hui Sainte-Maure. De son promontoire (le Saut-de-l'Amour), on dit que Sapho se précipita dans les flots.

47

On rapporte que le jour qui précéda la bataille d'Actium Antoine avait treize rois à son lever.

48

Nicopolis, dont les ruines sont très-étendues, est à quelque distance d'Actium; on y voit encore quelques fragmens des murs de l'Hippodrome.

49

Selon M. Pouqueville, c'est le lac de Yanina; mais Pouqueville est toujours inexact230.

50

Le célèbre Ali-Pacha. On trouvera, sur cet homme extraordinaire, une notice incorrecte dans les Voyages de Pouqueville.

51

Cinq mille Souliotes, occupant les rochers et le château de Souli, résistèrent à trente mille Albanais, pendant dix-huit ans. Le château fut pris à la fin par trahison. Dans cette guerre il y eut beaucoup de traits dignes des meilleurs jours de la Grèce.

52

Le couvent et le village de Zitza sont à quatre heures de Yanina, ou de Joanina, la capitale du pachalik. Dans la vallée coule la rivière de Kalamas (autrefois l'Achéron), qui forme une belle cataracte non loin de Zitza. Le site est peut-être le plus beau de la Grèce, quoique les environs de Delvinachi et quelques parties de l'Étolie et de l'Acarnanie puissent lui disputer la palme. Delphes, le Parnasse, et, dans l'Attique, le cap Colonna et le port Raphti lui sont bien inférieurs, ainsi que plusieurs scènes de l'Ionie et de la Troade; et je suis très-porté à y ajouter les approches de Constantinople; mais la comparaison ne pourrait guère se soutenir avec les différentes perspectives de cette dernière ville.

53

Les moines grecs se nomment Caloyers.

54

Les monts chimariotes paraissent avoir été volcaniques.

55

L'Achéron se nomme aujourd'hui Kalamas.

56

Manteau albanais.

57

Anciennement le mont Tomarus.

58

La rivière de Laos était grosse à l'époque où l'auteur la passa, et, immédiatement au-dessus de Tépalin, elle paraissait à l'œil aussi large que la Tamise à Westminster, au moins dans l'opinion de l'auteur et de son compagnon de voyage, M. Hobbouse. En été, elle doit être beaucoup moins grande. C'est certainement la plus belle rivière du levant, et ni l'Achéloüs, ni l'Alphée, ni l'Achéron, ni le Scamandre, ni le Caïstre, n'en approchent en beauté ou en largeur.

59

Allusion aux pillards de Cornouailles.

60

Ancient butcher-work.

61

Les Albanais musulmans ne s'abstiennent pas de vin, comme la plupart des autres musulmans.

62

Palikar, sans voyelle finale, en s'adressant à une seule personne, de Παλεχαρε, nom général appliqué à tous les soldats parmi les Grecs et les Albanais qui parlent romaïque. Ce mot signifie proprement un garçon.

63

Comme spécimen du dialecte albanais ou arnaute de l'Illyrie, j'insérerai ici deux des chants les plus populaires qui sont ordinairement chantés en dansant par les hommes ou les femmes indistinctement. Les premiers mots sont purement une espèce de chœur ou de refrain sans signification, comme on en trouve dans notre propre langue et dans les autres.

IBo, bo, bo, bo, bo, bo,Naciarura popuso.ILa, la, je viens, je viens, gardele silence.IINaciarura na civinHa penderini ti hin.IIJe viens, je cours, ouvre la porte,afin que je puisse entrer.IIIHa pe udiri escrotiniTi vin ti mar serveniti.IIIOuvre la porte à moitié, afin queje puisse prendre mon turban.IVCaliriote me surmeEa ha pe pse dua tive.IVCaliriote231 aux yeux noire, ouvrela porte, pour que je puisse entrer.VBuo, bo, bo, bo, bo,Gi egem spirta esimiro.VLa, la, je t'entends, mon ame.VICaliriote vu le fundeEdve vete tunde tunde.VIUne jeune Arnaute, richementparée, marche avec grâce et orgueil.VIICaliriote me surmeTimi put e poi mi le.VIICaliriote, vierge des yeux noirs,donne-moi un baiser.VIIISe ti puta citi moraSi mi ri ni veti udo gia.VIII– Quand je t'ai donné un baiser,qu'y as-tu gagné? mon ame est consumée de feu.IXVa le ni il cadaleCelo more, more celo.IX– Danse légèrement, avec grâce,avec plus de grâce encore.XPlu hari ti tirete:Plu huron cia pra seti.XNe fais pas tant de poussière;elle gâterait tes chaussures brodées.

La dernière stance pourrait embarrasser un commentateur. Les hommes, en Albanie, ont certains brodequins, de la texture la plus belle; mais les dames (auxquelles on suppose que le chant qui précède est adressé) n'ont rien sous leurs petites bottes jaunes et leurs pantoufles qu'une jambe bien tournée et quelquefois très-blanche. Les jeunes Albanaises sont beaucoup plus jolies que les Grecques, et leur costume est beaucoup plus pittoresque. Elles conservent leurs formes plus long-tems belles, parce qu'elles sont toujours au grand air. On doit remarquer que l'arnaute n'est pas un langage écrit: c'est pourquoi les mots de la chanson qui précède et de celle qui suit sont orthographiés d'après leur prononciation. Ils ont été transcrits par une personne qui parle et comprend parfaitement le dialecte, et qui est native d'Athènes.

INdi sefda tinde ulavossaVettimi upri vi lofsa.IJe suis blessé par ton amour, etje n'ai aimé que pour me déchirer moi-même.IIAh vaisisso mi privi lofseSi mi rini mi la vosse.IITu m'as consumé; ah! jeunefille! tu m'as blessé au cœur.IIIUti tasa roba stuaSiti eve tulati dua.IIIJ'ai dit que je ne demandais dedouaire que tes yeux et tes œillades.IVRoba stinoris siduaQu mi sini vetti dua.IVJe n'ai pas besoin de ce mauditdouaire, je n'ai besoin que de toi.VQurmini dua civileniRoba ti siarmi tildi eni.VDonne-moi tes charmes, et queta dot alimente la flamme du foyer.VIUtara pisa vaisisso me simi rin tihaptiEti mi bire a piste si gui dendroitiltati.VIJe t'ai aimée, jeune fille, avecune ame sincère; mais tu m'asabandonné comme un arbre desséché.VIIUdi vura udorini udiri cicova ciltimora,Udorini talti hollna u ede caimonimora.VIISi j'ai placé ma main sur tonsein, qu'y ai-je gagné? j'ai retiréma main; mais j'en ai emportédes flammes!

Je crois que les deux dernières stances, comme étant d'une mesure différente, doivent appartenir à une autre ballade. Une idée qui a quelque analogie avec la pensée des dernières lignes citées ci-dessus, fut exprimée par Socrate, lorsque, ayant appuyé son bras sur un de ses ύποχολπιοι, Critobule ou Cléobule, le philosophe se plaignit pendant quelques jours d'une douleur pénétrante qui se faisait ressentir jusqu'à l'épaule; c'est pourquoi il résolut très-convenablement d'enseigner ses disciples à l'avenir sans les toucher.

64

Ces stances sont en partie prises de différens chants albanais, autant que j'ai été capable de les comprendre à l'aide de traductions romaïques et italiennes.

65

Tambour.

66

Prévise fut pris d'assaut sur les Français.

67

Infidèles, ou ceux qui ne suivent pas la croyance du prophète.

68

Les Musulmans donnent l'épithète de jaune aux Russes.

69

Les queues de cheval sont les insignes d'un pacha.

70

Cavaliers, répondant à des espèces de corps francs.

71

Porte-épée.

72

On trouvera quelques idées sur ce sujet dans les fragmens qui suivent.

73

Phylé, qui commande une belle vue d'Athènes, conserve encore des ruines considérables; elle fut prise par Thrasybule, la veille de l'expulsion des trente tyrans.

74

Il est nécessaire de se rappeler que ces vers furent écrits avant l'insurrection grecque, pour justifier le poète et ceux qu'il qualifie ainsi.

On sait comment ils ont répondu à l'appel.

(N. du Tr.)

75

Lorsqu'elle fut prise par les latins, et conservée pendant plusieurs années. (Voyez Gibbon.)

76

La Mecque et Médine furent prises il y a quelque tems par les Wahabis, secte qui s'accroît chaque jour.

77

Sur un grand nombre de montagnes, particulièrement Liakura, la neige ne se fond jamais entièrement, malgré la chaleur intense de l'été; mais je n'en ai jamais vu durer dans la plaine, même en hiver.

78

Le mont Pentélicus, d'où le marbre qui servit à construire les édifices publics d'Athènes fut tiré. Son nom moderne est le mont Mendéli. Une immense excavation, formée par l'exploitation des carrières, subsiste encore, et subsistera probablement jusqu'à la fin des tems.

79

«Siste, viator, heroa calcas!» était l'épitaphe du fameux comte Merci. Quels doivent être alors nos sentimens quand nous foulons la tombe des deux cents (Grecs) qui succombèrent à Marathon? Le principal tombeau a été récemment ouvert par Fauvel; on n'y trouva que peu d'antiquités, comme vases, etc. On m'offrit de me vendre la plaine de Marathon pour la somme de 16,000 piastres, à peu près 900 livres sterling (22,500 fr.232)! Hélas! «Expende quot libras in duce summo invenies!» La cendre de Miltiade ne valait-elle pas déjà davantage? Elle n'aurait guère moins rapporté si on l'avait vendue au poids.

80

Variété du titre de voyage, terme que l'on affectionne en Angleterre comme plus distingué. Chacun y veut faire son tour.

(N. du Tr.)

81

Ce jour est arrivé, mais peut-être par la force des choses.

(N. du Tr.)

82

Endroit où se font les courses de chevaux.

83

J'ai en ma possession un excellent lexique, τριγλωσσον, que j'ai reçu de S.G., esq., en échange d'une petite pierre précieuse. Mes amis, antiquaires, ne l'ont jamais oublié, et ne me l'ont pas encore pardonné.

84

Dans le pamphlet de M. Gail contre Coray, il parle de jeter l'insolent helléniste par les fenêtres. Sur ce, un critique français s'écrie: «Oh! mon Dieu! jeter un helléniste par les fenêtres, quel sacrilége!» C'eût été certainement une sérieuse affaire pour les auteurs qui habitent dans des mansardes. Je n'ai cité ce passage que pour faire voir la ressemblance de style des controversistes de toutes les contrées policées. Londres et Édimbourg soutiendraient avantageusement, dans ce sens, le parallèle avec cette ébullition parisienne.

85

Écoutez, enfans des Grecs, etc. Ce chant sublime a beaucoup de rapport avec la fameuse Marseillaise: on pense que Riga s'en était inspiré.

(N. du Tr.)

86

Alors notre ambassadeur près la Porte-Ottomane.

(N. du Tr.)

87

Dans un précèdent numéro de la Revue d'Édimbourg, 1808, il est dit: «Lord Byron a passé quelques-unes de ses premières années en Écosse. Il aurait pu y apprendre que le mot pibroch ne signifie point une cornemuse, pas plus que duo ne signifie un violon.» Dites-moi, était-ce en Écosse que les jeunes gens de l'Edinburgh Review ont appris que Solyman signifie Mahomet II? et encore que critique signifie infaillibilité? mais voilà comme:

Cœdimus inque vicem prœbemus crura sagittis.

L'erreur semble si bien une distraction de plume (par la grande ressemblance des deux mots, et l'absence totale d'erreur du leviathan littéraire), que je l'aurais passée ici sous silence, ainsi que dans le texte, si je n'avais aperçu dans la Revue d'Édimbourg beaucoup de gaîtés facétieuses, à propos de telles découvertes, particulièrement une récente, dans laquelle les mots et les syllabes sont discutés et transposés. Le passage ci-dessus mentionné me porte involontairement à lui apprendre qu'il est plus facile de critiquer que de bien faire. Ces messieurs ayant si souvent joui d'un triomphe après de semblables victoires, qu'ils me permettent cette petite ovation pour le présent.

88

Cet aveu est remarquable dans la bouche de Lord Byron.

223

Depuis la publication de ce poème, j'ai été instruit de la mauvaise interprétation que j'avais donnée au mot pena. Cette erreur était due au tilde, ou marque de l'n, que je n'avais point remarquée sur le mot pena. Avec cette marque, pena signifie un rocher, et sans elle, il a le sens que je lui ai donné. Je n'ai pas cru nécessaire de corriger le passage, car, quoique la commune acception qu'on lui donne soit Notre-Dame du Rocher, j'ai pu adopter l'autre sens, à cause des austérités pratiquées dans ce couvent.

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