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History of the Discovery of the Northwest by John Nicolet in 1634
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As Nicolet proceeded no further to the westward than six days' sail up the Fox river of Green bay, of course, the "Nadvesiv" (Sioux) and "Assinipour" (Assiniboins) were not visited by him.
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Synonyms: Pottawottamies, Poutouatamis, Pouteouatamis, Pouutouatami, Poux, Poueatamis, Pouteouatamiouec, etc.
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Such, at least, was their location a few years after the visit of Nicolet. The islands occupied were those farthest south.
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Vimont, Relation, 1640, p. 35. In the Relation of 1643, it is expressly stated that Nicolet visited some of the tribes on his return voyage.
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Says Margry (Journal Général de l'Instruction Publique, 1862): "Les peuples que le pére dit avoir été pour la plupart visités par Nicolet sont les Malhominis ou Gens de la Folle Avoine [Menomonees], les Ouinipigous ou Puans [Winnebagoes], puis les Pouteouatami [Pottawattamies], les Eriniouaj (ou Illinois)," etc.
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It is highly probable that Nicolet commenced his return trip so soon, in the spring of 1635, as the warm weather had freed Green bay of its coat of ice. Leaving the Winnebagoes, as soon as navigation opened in the spring, he would have only about ten weeks to reach the St. Lawrence by the middle of July – the time, probably, of his return, as previously mentioned; whereas, having left Quebec July 2, for the west, he had about five months before navigation closed on the lakes, to arrive out. Sault Sainte Marie must, of necessity, therefore, have been visited in going to the Winnebagoes.
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"To the south of the Nation of the Beaver is an island, in that fresh-water sea [Lake Huron], about thirty leagues in length, inhabited by the Outaouan [Ottawas]. These are a people come from the nation of the Standing Hair [Cheveux Relevés]." – Vimont, Relation, 1640, p. 34. In William R. Smith's translation of so much of this Relation as names the various tribes visited by Nicolet (Hist. Wis., Vol. III., p. 10), what relates to the Cheveux Relevés is omitted – probably by accident. On a large island, corresponding as to locality with the Great Manitoulin, is placed, on Du Creux' Map of 1660, the "natio surrectorum capillorum" – identical with the Cheveux Relevés, just mentioned.
The Ottawas were first visited by Champlain. This was in the year 1615. They lived southwest of the Hurons. It was he who gave them the name Cheveux Relevés – Standing Hair. Sagard saw some of them subsequently, and calls them Andatahonats. See his "Histoire du Canada," p. 199.
Although, in the citation from the Relation of 1640, just given, the band of the Ottawas upon the Great Manitoulin are said to have "come from the nation of the Standing Hair," it does not fix the residence of those from whom they came as in the valley of the Ottawa river. On the contrary, Champlain, in his "Voyages" and Map, places them in an opposite direction, not far from the south end of the Nottawassaga bay of Lake Huron. Says J. G. Shea (Wis. Hist. Soc. Coll., III., 135): "There is no trace in the early French writers of any opinion then entertained that they [the Ottawas] had ever been [resided] in the valley of the Ottawa river. After the fall of the Hurons [who were cut off by the Iroquois a number of years subsequent to Nicolet's visit], when trade was re-opened with the west, all tribes there were called Ottawas, and the river, as leading to the Ottawa country, got the name."
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As the traffic with the Hurons took place at Three Rivers, between the 15th and 23d of July, 1635, it is highly probable that Nicolet reached there some time during that month, on his way to Quebec.
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Vimont (Relation, 1643, p. 4) thus briefly disposes of Nicolet's return trip from the Winnebagoes: "La paix fut concluë; il retourna aux Hurons, et de la à quelque temps aux Trois Riuieres."
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"Le neufiesme de Decembre, iustement le lendemain de la feste de la Conception, le sieur Iean Nicolet, Truchement pour les Algonquins aux Trois Riuieres, vint donner aduis aux Peres, qui demeuroient en la Residence de la Conception sise au mesme lieu, qu'vn ieune Algonquin se trouuoit mal, et qu'il seroit à prospos de le visiter." – Le Jeune, Relation, 1636, p. 8.
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"Le septiesme de Ianuier de cette année mil six cens trente six, le fils d'vn grand Sorcier ou Iongleur fut faict Chrestien, son pere s'y accordant apres de grandes resistances qu'il en fit: car, comme nos Peres éuentoient ses mines, et la decreditoient, il ne pouuoit les supporter en sa Cabane. Cependant comme son fils tiroit à la mort, ils prierent le sieur Nicolet de faire son possible pour sauuer cette âme: ils s'en vont donc le Pere Quentin et luy en cette maison d'écorce, pressent fortement ce Sauuage de consentir au baptesme de son petit fils." – Le Jeune, Relation, 1636, p. 10.
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Le trente-vniesme [of December, 1635], vne fille agée d'enuiron seize ans fut baptisée, et nommée Anne par vn de nos François. Le Pere Buteux l'instruisant luy dit, que si estant Chrestienne elle venoit à mourir, son âme iroit au Ciel dans les ioyes eternelles. A ce mot de mourir, elle eut vne si grande frayeur, qu'elle ne voulut plus iamais prester l'oreille au Pere; on luy enuoya le Sieur Nicolet truchement, qui exerce volontiers semblables actions de charité; elle l'escoute paisiblement; mais comme ses occupations le diuertissent ailleurs, il ne la pouuoit visiter si souuent: c'est pourquoy le Pere Quentin s'efforça d'apprendre les premiers rudimens du Christianisme en Sauuage, afin de la pouuoir instruire. Cela luy reüssit si bien, que cette pauure fille ayant pris goust à cette doctrine salutaire, desira le Baptesme que le Pere luy accorda. La grace a plusieurs effects: on remarqua que cette fille, fort dedaigneuse et altiere de son naturel, deuint fort douce et traittable, estant Chrestienne. – Ibid.
"Il [Nicolet] … continua sa charge de Commis et Interprete [at Three Rivers] auec vne satisfaction grande des François et des Sauuages, desquels il estoit esgalement et vniquement aymé. Il conspiroit puissamment, autant que sa charge le permettoit, auec nos Peres, pour la conuersion de ces peuples, lesquels il sçauoit manier et tourner où il vouloit d'vne dexterité qui à peine trouuera son pareil." – Vimont, Relation, 1643, p. 4.
Compare, also, Relation, 1637, p. 24.
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"Le deuxiéme iour d'Auril, le Pere Quentin fit vn voyage à quelques lieuës des Trois Riuieres [Three Rivers], pour quelques malades, dont on nous auoit donné aduis. Le fruict qu'il en rapporta fut d'auoir exposé plusieurs fois sa vie pour Dieu, parmy les dangers des glaces et du mauuais temps. Il se contenta de leur donner quelque instruction, sans en baptiser aucun, ne les voyant ny en peril de mort, ny suffisamment instruits. Le sieur Iean Nicolet luy seruit de truchement, auec sa charité et fidelité ordinaire, dont nos Peres tirent de grands seruices en semblables occasions." – Le Jeune, Relation, 1636, pp. 57, 58.
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Adapted from Parkman's "Jesuits in North America," pp. 165, 166.
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Parkman's "Jesuits in North America," pp. 167, 168, citing the Relations of 1637 and 1638. Father Le Jeune (Relation, 1636, p. 75) says: "Comme i'écry cecy le vingt-huictiéme d'Aoust, voila que le Pere Buteux me mande le départ du Pere Ioques, l'arriuée d'vne autre troupe de Hurons, de qui le sieur Nicolet a encore obtenu trois ieunes garçons, sur le rapport que leur ont fait leurs compagnons du bon traittement que Monsieur le General et tous les autres François leur auoient fait."
99
Le Jeune, Relation, 1637, p. 78.
100
Ib., p. 81.
101
Ib., p. 84.
102
Ib., p. 89.
103
See Ferland's "Cours d'Histoire du Canada," Vol. I., p. 326; also, his "Notes sur les Registres de Notre-Dame de Québec," p. 30, notes; and Gravier's "Découvertes et Établissements de Cavalier de la Salle," p. 47.
Nicolet's wife was a daughter of Guillaume Couillard and Guillemette Hébert. Nicolet's marriage contract was dated at Quebec, October 22, 1637, several days subsequent to his nuptials. This was not an uncommon thing in New France in early days, but has not been allowed in Canada for about a century past. The contract was drawn up by Guitet, a notary of Quebec. There were present François Derré de Gand, Commissaire-Général; Olivier le Tardif; Noël Juchereau; Pierre De la Porte; Guillaume Huboust; Guillaume Hébert; Marie Rollet aïeule de la future épouse; Claude Racine; Etienne Racine.
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The presence of Nicolet at Three Rivers during all these years (except from March 19, 1638, to January 9, 1639) is shown by reference to the Relations, and to the church register of that place. See Appendix, I., as to the latter.
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Vimont, Relation, 1641, p. 41.
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Monsieur Oliuier, Commis General de Messieurs de la Compagnie, estant venu l'an passé en France, le dit sieur Nicollet descendit à Quebec en sa place, auec vne ioye, et consolation sensible qu'il eut de se voir dans la paix et la deuotion de Quebec. Mais il n'en ioüit pas long-temps: car vn mois ou deux aprés son arriuée, faisant vn voyage aux Trois Riuieres pour la deliurance d'vn prisonnier Sauuage, son zele luy cousta la vie, qu'il perdit dans le naufrage." – Vimont, Relation, 1643, p. 4.
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I'adiousteray icy vn mot de la vie et de la mort de Monsieur Nicollet, Interprete et Commis de Messieurs de la Compagnie de la Nouuelle France; il mourut dix iours apres le Pere [Charles Raymbault, décédé le 22 Octobre, 1642], il auoit demeuré vingt-cinq ans en ces quartiers." – Vimont, Relation, 1643, p. 3. The incorrectness of this date as to the death of Nicolet will hereafter be shown.
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"Il [Nicolet] sembarqua à Quebec sur les sept heures du soir, dans la chalouppe de Monsieur de Sauigny, qui tiroit vers les Trois Riuieres; ils n'estoient pas encor arriuez à Sillery, qu'vn coup de vent de Nord Est, qui auoit excité vne horrible tempeste sur la grande riuiere, remplit la chalouppe d'eau et la coula à fond, apres luy auoir fait faire deux ou trois tours dans l'eau. Ceux qui estoient dedans n'allerent pas incontinent à fond, ils s'attacherent quelque temps à la challouppe. Monsieur Nicollet eut loisir de dire à Monsieur de Sauigny: Monsieur, sauuez-vous, vous sçauez nager; ie ne le sçay pas. Pour moy ie m'en vay à Dieu; ie vous recommande ma femme et ma fille." – Vimont, Relation, 1643, p. 4.
Nicolet's daughter afterwards married Jean-Baptiste le Gardeur de Repentigny, entering into a family which was one of the most considerable in French America. Her son, Augustin le Gardeur de Courtemanche, – "officier dans les troupes, se distingua, par de longs et utiles services dans l'ouest, fut un digne contemporain de Nicolas Perot, de même qu'un honorable rejeton de son grandpère Nicolet." – Sulte's "Mélanges d'Histoire et de Littérature," p. 446.
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It is reasonably certain that the day of Nicolet's death was October 27, 1642. Compare Margry, in Journal Général de l'Instruction Publique, 1862. A recent writer says:
"Le 29 septembre 1642, aux Trois-Rivières, le Père Jean de Brebeuf baptista deux petites filles de race algonquine dont les parrains et marraines furent 'Jean Nicolet avec Perrette (nom indien), et Nicolas Marsolet (l'interprète), avec Marguerite Couillard, femme de M. Nicolet.'
"Le 7 octobre suivant eut lieu, à Québec, le départ des navires pour la France. (Relation, 1643, p. 46.) Cette Relation écrite vers la fin de l'été de 1643, raconte ce qui s'est passé après le départ des navires de 1642.
"Le sieur Olivier le Tardif partit pour la France cet automne, 1642, et fut remplacé à Québec, dans sa charge de commis-général de la compagnie des Cent-Associés, par son beau-frère Nicolet, qui descendit des Trois-Rivières expressément pour cela (Relation, 1643, p. 4), par conséquent entre le 29 septembre et le 7 octobre.
"Le 19 octobre, un sauvage d'une nation alliée aux Iroquois fut amené captif aux Trois-Rivières par les Algonquins de ce lieu, qui le condamnèrent à périr sur le bûcher. (Relation, 1643, p. 46.) Les Pères Jésuites et M. des Rochers, le commandant du fort, ayant épuisé tous les arguments qu'ils croyaient pouvoir employer pour induire ces barbares à ne pas faire mourir leur prisonnier, envoyèrent un messager à Québec avertir Nicolet de ce qui se passait et réclamer son assistance. (Relation, 1643, p. 4.)
"Ces pourparlers et ces démarches paraissent avoir occupé plusieurs jours.
"A cette nouvelle, Nicolet, n'écoutant que son cœur, s'embarqua à Québec, dans la chaloupe de M. Chavigny, vers les sept heures du soir. L'embarcation n'était pas arrivée à Sillery, qu'un coup de vent du nord-est qui avait soulevé une grosse tempête, la remplit d'eau et la coula à fond. M. de Chavigny seul se sauva. La nuit était très-noire et il faisait un froid âpre qui avait couvert de 'bordages' les rives du fleuve. (Relation, 1643, p. 4.)
"Dans ses Notes sur les registres de Notre-Dame de Québec, M. l'abbé Ferland nous donne le texte de l'acte qui suit: 'Le 29 octobre, on fit les funérailles de monsieur Nicollet et de trois hommes de M. de Chavigny, noyés dans une chaloupe qui allait de Québec à Sillery; les corps ne furent point trouvés.'
"M. de Chavigny demeurait à Sillery. Il est probable que Nicolet comptait repartir de là le lendemain, soit à la voile (en chaloupe) ou en canot d'ècorce, selon l'état du fleuve, pour atteindre les Trois-Rivières.
"Le captif des Algonquins ayant été délivré par l'entremise de M. des Rochers, arriva à Québec douze jours après le naufrage de Nicolet (Relation, 1643, p. 4), le 9 novembre (Relation, 1643, p. 44), ce qui fixerait au 27 ou 28 octobre la date demandée.
"Comme ce malheur eut lieu à la nuit close, pendant une tempête, il est raisonable de supposer que la recherche des cadavres ne put se faire que le lendemain, surtout lorsque nous songeons que Sillery n'est pas Quebec, quoiqu'assez rapproché. Le service funèbre dût être célébré le troisième jour, et non pas le lendemain de l'événement en question.
"J'adopte donc la date du lundi 27 octobre comme celle de la mort de Nicolet.
"Il est vrai que la Relation citée plus haut nous dit (p. 3) que le Père Charles Raymbault décéda le 22 octobre, et que la mort de Nicolet eut lieu dix jours après; mais l'acte du 29 octobre au registre de Québec renverse ce calcul de dix jours qui nous mènerait au 1er ou 2 novembre.
"La même Relation (p. 4) dit aussi que Nicolet périt un mois ou deux après son arrivée à Québec, tandis que nous voyons par ce que j'expose ci-dessus qu'il n'a guère été plus de trois semaines absent des Trois-Rivières avant de partir pour sa fatale expédition.
"La date du 27 octobre paraît irréfutable." – M. Sulte, in L'Opinion Publique, Montreal, July 24, 1879.
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"Les vagues les arracherent tous les vns aprés les autres de la chalouppe, qui flottoit renuersée contre vne roche. Monsieur de Sauigny seul se ietta à l'eau et nagea parmy des flots et des vagues qui resembloient à de petites montagnes. La Chalouppe n'estoit pas bien loin du riuage; mais il estoit nuict toute noire, et faisoit vn froid aspre, qui auoit desia glacé les bords de la riuiere. Le dit sieur de Sauigny, sentant le cœur et les forces qui luy manquoient, fit vn vœu à Dieu, et peu aprés frappant du pied il sent la terre, et se tirant hors de l'eau, s'en vint en nostre maison à Sillery à demy mort. Il demeura assez long-temps sans pouuoir parler; puis enfin il nous raconta le funeste accident, qui outre la mort de Monsieur Nicollet, dommageable à tout le pays, luy auoit perdue trois de ses meilleurs hommes et vne grande partie de son meuble et de ses prouisions. Luy et Mademoiselle sa femme ont porté cette perte signallée dans vn pays barbare, auec vne grande patience et resignation à la volonté de Dieu, et sans rien diminuer de leur courage." – Vimont, Relation, 1643, p. 4.
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"Les Sauuages de Sillery, au bruit du nauffrage de Monsieur Nicollet, courent sur le lieu, et ne le voyant plus paroistre, en tesmoignent des regrets indicibles. Ce n'estoit pas la premiere fois que cet homme s'estoit exposé au danger de la mort pour le bien et le salut des Sauuages: il l'a faict fort souuent, et nous à laissé des exemples qui sont au dessus de l'estat d'vn homme marié, et tiennent de le vie Apostolique et laissent vne enuie au plus feruent Religieux de l'imiter." – Vimont, Relation, 1643, p. 4.
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"Douze iours aprés leur naufrage, le prisonnier pour la deliurance duquel il [Nicolet] s'estoit embarqué, arriua icy. Monsieur des Roches commandant aux Trois Riuieres, suiuant l'ordre de Monsieur le Gouuerneur, l'auoit racheté. Il mit pied à terre à Sillery, et de là fut conduit à l'Hospital pour estre pansé des playes et blessures que les Algonquins luy auoient faites apres sa capture: ils luy auoient emporté la chair des bras, en quelques endroits iusques aux os. Les Religieuses hospitalieres le receurent auec beaucoup de charité, et le firent panser fort soigneusement, en sorte qu'en trois semaines ou vn mois, il fut en estat de retourner en son pays. Tous nos Neophytes luy tesmoignerent autant de compassion et de charité que les Algonquins de là haut luy auoient montré de cruauté: ils luy donnerent deux bons Sauuages Christiens, pour le conduire iusques aux pays des Abnaquiois, qui sont voisins de sa nation." – Vimont, Relation, 1643, pp. 4, 5.
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His name was Gilles Nicolet. He was born in Cherbourg, and came to Canada in 1635. He is one of the first "prêtres seculiers" – that is, not belonging to congregations or institutes, such as the Jesuits and the Récollets – whose name appears on the Quebec parochial register.
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Those of the coast of Beaupre, between Beauport and Cape Tourmente. Ferland's "Cours d'Histoire du Canada," Vol. I., pp. 276, 277.
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Sulte's "Mélanges d'Histoire et de Littérature," p. 446.
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Benjamin Sulte, in L'Opinion Publique, 1873. The writer adds: "La rivière Nicolet est formée de deux rivières qui gardent chacune ce nom; l'une au nord est sort d'un lac appelé Nicolet, dans le comté de Wolfe, township de Ham; l'autre, celle du sud ouest, qui passe dans le comté de Richmond, a donné le nom de Nicolet à un village situé sur ses bords, dans le township de Shipton. Ce village que les Anglais nomment 'Nicolet Falls' est un centre d'industrie prospère. La ville de Nicolet, ainsi que le collége de ce nom, sont situés près de la décharge des eaux réunies de ces deux rivières au lac Saint-Pierre.
"Peu d'années après la mort de Jean Nicolet, les trifluviens donnaient déjà son nom à la rivière en question, malgré les soins que prenaient les fonctionnaires civils de ne désigner cet endroit que par les mots 'la rivière de Laubia ou la rivière Cressé.' M. de Laubia ne concéde la seigneurie qu'en 1672, et M. Cressé ne l'obtint que plus tard, mais avant ces deux seigneurs, la rivière portait le nom de Nicolet, et l'usage en prevalut en dépit des tentatives faites pour lui imposer d'autres dénominations."
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Father Buteux resided in Three Rivers from the year of the establishment of that place, 1634, to 1651 when, on his second trip to the upper St. Maurice he was killed by the Iroquois.
118
Capitanal, chief of the Montagnais Indians, is the man who did the most amongst his people to impress upon the mind of Champlain the necessity of erecting a fort at 3-Rivers. He died in 1635. See Relation, 1633, p. 26; 1635, p. 21.
119
The figure "8" in such words is, as before mentioned, supposed to be equivalent to "w," "we," or "oo," in English. Ante, p. 46, note.
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Le Neuf. Name of a large family, belonging to the nobility. Jean Godefroy having married Marie Le Neuf, they all came together (36 people) to Canada, when the branch of Le Gardeur settled at Quebec and that of Le Neuf proper at 3-Rivers. Throughout the history of Canada, we met with members of that group.
121
Alizon is the family name of the wife of Gourdin, the brewer, who resided at the Fort of Three-Rivers as early as 1634.
122
Malapart was at that time acting as governor of the post.
123
Nenascoumat, an Indian chief, is much connected with the history of the first settlement of his people at 3-Rivers and Sillery, from 1634 to about 1650.
124
Jean Godefroy, the principal man who caused French people to come direct from France to settle at Three-Rivers, as early as 1636. He had been in Canada for many years before. His brother Thomas is well known in the history of those years for his services both to the missionaries and to the colonists; he was burned by the Iroquois. Louis, son of Jean, became King's Attorney. Jean was raised to the rank of nobleman by Louis XIV. His descendants are still in the district of 3-Rivers.
125
Christophe Crevier, sieur de la Mêlée, settled in 3-Rivers in 1639. Like that of Godefroy, the family became very numerous and prosperous. The descendants of Crevier still exist in the district of 3-Riv. François Crevier, born 13th May 1640 was killed by the Iroquois in Three Rivers when 13 years old only.
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Father Raymbault is the same that accompanied Father Jogues in the spring of the year 1642 to what is now Sault Ste. Marie, Michigan. He died, it will be remembered, in the fall of 1642. Ante, p. 91.
127
Champflour left for France in the autumn of 1645. For several years, he had been governor of 3-Rivers.
128
Claude Jutra lit Lavallée was one of the first settlers of 3-Rivers, where his descendants still exist.
129
Jacques Hertel, married to Marie Marguerie. He held land at 3-Rivers before the foundation of the Fort. Died 1652. His son François was one of the greatest sons of Canada. Louis XIV. made him a nobleman. His descendants are still in Canada. Like Godefroy, Crevier, and Le Neuf, the Hertels have held their position for 250 years.
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Jeanne Le Marchand, widow, was the mother of Le Neuf.
131
François Marguerie succeeded Nicolet as Interpreter at 3-Rivers. He has left his name to a river flowing into the St. Lawrence, in the county of Nicolet opposite the town of 3-Rivers.
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Nicolas Marsolet, connected, as an interpreter, with 3-Rivers, but mostly with Tadoussac and Quebec.
133
Translated from Du Creux' Hist. of Canada (printed in Latin, in Paris, 1664), p. 358. That his account should not sooner have awakened the curiosity of students of American history is due to the fact previously mentioned, that not until the investigations of John Gilmary Shea, in 1853, were the "Ouinipigou" identified as the "Winnebagoes," and their having been visited by Nicolet established. It was this locating of the objective point of Nicolet's exploration on American soil that finally stimulated American writers to further research; though, to the present time, Canadian historians have taken the lead in investigations concerning the indomitable Frenchman.