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Zero Maladie
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Zero Maladie

Язык: Французский
Год издания: 2019
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Que se passera-t-il pour les multinationales ?

De nombreuses grandes multinationales verticales du XXe siècle ont été détruites de la même manière que dans le passé, dans le présent et que dans le futur dans l’industrie de la musique, de la vidéo, du livre et de la télévision.

Parallèlement, des milliers de nouvelles entreprises de l’économie de partage sont apparues, pas seulement Google, Facebook ou Twitter, mais des milliers d’entreprises lucratives ou non lucratives, qui construisent une économie de partage permettant aux jeunes de partager ce qu’ils créent.

Il s’agit d’un procédé assez destructif pour l’économie de marché que nous connaissons actuellement mais il s’agit seulement du début d’une révolution vers la démocratisation de la vie économique.

L’Allemagne mène cette révolution et, de la même manière, de petites nations comme le Danemark ou le Costa-Rica fonctionnent bien. L’Allemagne est à l’avant-garde pour l'Internet de l’énergie avec 27 % de l’énergie produite par le soleil ou par le vent. Cela représentera plus de 35 % d’ici 2020, et 100 % d’ici 2040. Les coûts des technologies pour la production d’énergie diminuent fortement, comme cela est arrivé dans l’industrie informatique. Un watt produit par énergie solaire coûtait 150 dollars en 1970, contre 64 centimes aujourd’hui, et le prix descendra à 35 centimes d’ici 18 mois. En Allemagne, lorsque le coût des investissements sera remboursé, le coût marginal de l’énergie produite s’approchera de zéro. Ni le soleil ni le vent n’envoient de factures aux allemands. C’est gratuit. L’Allemagne se dirige vers un système énergétique à cout marginal zéro qui portera son économie à être la plus productive et la plus efficiente au monde, avec d’énormes bénéfices pour ses entreprises et ses ménages.

La Chine a également lancé sa politique énergétique avec des investissements d’au moins 82 milliards de dollars à partir de 2015 pour numériser le réseau électronique et le rendre intelligent. Des millions de chinois pourront produire de l’énergie solaire et éolienne chez eux et la partager sur le réseau électrique national.

Dans le secteur de l’ingénierie électronique et des télécommunications, un réseau intelligent (smart grid) représente l’ensemble d’un réseau d’informations et d’un réseau de distribution électrique, de façon à permettre une gestion intelligente du réseau électrique.

Cette caractéristique « intelligente » doit être mise en avant sous différents aspects ou fonctionnalités, c’est-à-dire de manière efficace pour la distribution d’énergie électrique et pour une utilisation plus rationnelle de l’énergie tout en minimisant d’éventuelles surcharges et variations de la tension électriques autour de sa valeur nominale6 .

Le réseau numérique intelligent (smart grid digital) est le concept qui, porté par le réseau électrique, se développera de plus en plus au sein des connexions de réseau informatique. Cela ne correspond pas seulement à la Wi-Fi, à la bande large (broadband) ni aux données en masse, mais il faut progresser vers la tendance qui consiste à numériser les trois principaux paradigmes du système économique : l’énergie, les communications et la logistique (y-compris les systèmes de transport).

Les frontières virtuelles n’existent plus, ni même les frontières naturelles devant les grands problèmes mondiaux comme l’évolution démographique, les ressources alimentaires, la surexploitation des ressources terrestres, la pollution non contrôlée de la planète qui cause des problèmes à la limite de la vivabilité, de l’habitabilité et de l’équilibre de la biosphère. De grandes problématiques dont nous commençons à être plus que conscients, et que nous ne pouvons plus remettre à plus tard ni même ignorer.

Parallèlement, nous nous dirigeons inévitablement vers une nouvelle conscience sociale mondialisée qui exige un changement complet des paradigmes. Les relations verticales et de force devront progressivement céder le pas à des relations de collaboration et de partage des forces.

L’empathie et l’assertivité, mots clés du partage et de la collaboration, devront forcément intégrer des communautés fermées et conservatrices de toute dimension et de tout territoire.

Comme cela a très bien été expliqué par Jeremy Rifkin, l’histoire nous enseigne que chaque changement dans le domaine de l’énergie, des communications et de la logistique, porte le monde à l’aube d’une importante révolution économique dans toutes les sociétés du monde. De plus, comme pour tout grand changement, il est fondamental pour le futur de la vie sociale de réussir à saisir les opportunités de ces changements, en renouvelant et en adaptant le monde intérieur à une nouvelle vision globale. Désormais, l’histoire de l’homme et des civilisations est inévitablement liée à une dimension mondiale.

Les évènements paradigmatiques de la troisième révolution industrielle décrits par Jeremy Rifkin ont déclenché la plus grande accélération de l’évolution jamais observée dans l’histoire de l’Homme. Il ne tient bien sûr qu’aux Hommes de tirer profit de ces nouvelles opportunités d’autant plus qu’ils ont conscience de cette possibilité de changer.

Le premier grand changement radical est celui du passage progressif d’une conscience individuelle centrée sur soi-même, à une conscience collective ouverte et multifocale. En résumé, réussir à conjuguer le « soi » avec les autres et avec le monde qui nous entoure. Cette vision en trois dimensions, qui définit ainsi ce qu’on appelle la conscience biosphérique, est la nouvelle condition intérieure absolument nécessaire pour recueillir rapidement les grands avantages que ce procédé révolutionnaire mondial peut générer.

Ne pas savoir saisir cette grande opportunité ou, bien pire, ne pas vouloir participer au changement peut conduire à des évènements sociaux indésirables, que nous pouvons déjà percevoir, ou du moins les premiers signes.

C’est ce que l’histoire nous propose continuellement.

Des individus et des sociétés qui collaborent de plus en plus, qui sont plus impliqués, plus attentifs à la planète sur laquelle ils vivent. Ce changement affectera nos vies d’autant plus vite que nous y participerons.

Cela aura lieu aussi bien dans la production de biens, mais surtout dans la sphère collective des relations, des services et notamment des services de santé pour lesquels la valeur de l’empathie est un des fondements de la conception moderne de la relation médecin/patient.

Cette relation médecin/patient, qui a toujours représenté le centre et le pivot de toutes les étapes de processus de « soins », de la prévention au diagnostic, jusqu’à la thérapie.

Dans certains pays, la relation médecin/patient a évolué, laissant ainsi plus de place à des protocoles stériles de chaînes de production issues de « sociétés » de la santé gérées par des organisations parfois spéculatives. Ces entreprises sont aussi bien privées que publiques. Elles sont dites spéculatives lorsque, au lieu de se concentrer sur la « production » de soins de santé, elles finissent par s’enrichir.

Pourquoi les systèmes de versement des prestations de soins sont-ils constamment révisés ? Qu’est ce qui change constamment ? Pourquoi ces systèmes publics de soins de santé tendent-ils à se privatiser, et inversement ? Pourquoi le secteur de la santé, aussi important soit-il, fait-il plus que les autres l’objet de débats et de polémiques ? Comment un des services les plus importants qu’un état devrait offrir en priorité peut-il être aussi différent d’un pays à un autre ?

L’évolution de la société a progressivement porté l’attention sur la pyramide des besoins, cela a été également inévitable pour un des services fondamentaux mis en place pour les citoyens dans les sociétés modernes : la « protection de la santé ».

Désormais, le lien étroit entre les individus et l’environnement est indiscutable dans la correspondance entre la dégradation de l’environnement et les risques pour la santé. À partir de cette prise de conscience, les consciences et la culture de la prévention se sont peu à peu développées.

La crise environnementale, la crise sanitaire et la crise des valeurs sont étroitement liées et interdépendantes. Le système répond aux demandes de soins avec un nombre de plus en plus élevé de prestations extrêmement coûteuses et technologiquement sophistiquées, cherchant ainsi à modifier l’histoire naturelle de la « maladie », qui en soit signifie « santé perdue », négligeant cependant la prévention primaire à réaliser aussi bien pour l’environnement pollué et malsain qui nous entoure, que pour les individus, avec une politique appropriée d’information et d’éducation sanitaire pour se diriger vers un mode de vie plus simple et durable.

Les valeurs éthiques et sociales sont parfois opposées aux valeurs économiques, ce qui démontre le besoin d’arriver à un système de soins plus durable tout en garantissant des conditions d’égalité et d’universalité.

Tous les pays du monde cherchent des réponses pour améliorer la santé de ses citoyens.

Ces différents pays, principalement les plus développés, ont conçu des modèles de gestion de la santé, principalement divisés en deux types : un premier modèle majoritairement public appelé Beveridge, du nom du britannique qui, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, amena le Royaume-Uni à une couverture d’assurance publique, le « National Health Service », puis le modèle Bismarck du nom du politique prusse/allemand qui introduisit le système d’assurance privé.

Ces différents pays ont cherché, parfois en réalisant des modifications, à adapter ces modèles d’organisation à l’évolution continue des demandes de soins, au cadre environnemental et économique variable, afin d’assurer au mieux l’état de santé de la population.

Dans les années 90, l’Organisation mondiale de la santé a ensuite également déplacé le degré d’attention des systèmes de protection de la santé en concentrant l’attention non plus simplement sur le soin de maladies, mais sur la recherche du bien-être psychophysique des individus et des déterminants environnementaux du bien-être.

Pour organiser les soins de santé, l’homme a commencé sa lutte contre les maladies et, au XIXe siècle, s’est concentré sur les thérapies contre les maladies infectieuses. Vers la moitié du XIXe siècle, les premiers hôpitaux pavillonnaires se construisent et se montreront rapidement capables d’accueillir et de lier les activités des différentes spécialités qui commençaient à émerger, notamment les spécialités chirurgicales, en conséquence des avancées scientifiques et des pratiques révolutionnaires d’une époque qui a déterminé les bases de l’anesthésie, de la microbiologie, de l’antisepsie et de l’asepsie, mais également des outils de diagnostic de laboratoire, suivis par le diagnostic radiologique (Röntgen, prix Nobel 1901), auxquels se serait ajouté peu après (Einthoven, 1908) le diagnostic par électrocardiogramme7 .

Pour organiser les soins, au-delà de la gestion du malade grave et donc de l’urgence, il est de plus en plus important de pouvoir gérer la maladie chronique grâce à une vision holistique prévoyant une gestion active de la maladie et, plus souvent encore, des maladies chroniques, avec la prévention comme élément central.

Ces dernières années, le modèle traditionnel et hiérarchique des soins de santé qui s’identifie par les soins hospitaliers a commencé à être déstabilisé, non seulement de par ses coûts élevés en énergie, en technologie et en gestion, mais également à cause des profondes modifications épidémiologiques des maladies. Traditionnellement, la pathologie grave a vu se développer une médecine d’attente, qui a observé une évolution descendante à l’hôpital, structure de plus en plus dédiée à l’attente, à l’urgence et aux soins intensifs nécessitant une haute technologie. L’hôpital est devenu inefficace dans le traitement des maladies chroniques qui sont de plus en plus répandues et nécessitent des interventions multidimensionnelles, notamment socio-sanitaires.

L’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement progressif de la population a conduit à l’augmentation des pathologies dégénératives chroniques et invalidantes, pour lesquelles le modèle d’attente traditionnel de l’hôpital est inapproprié.

Il y a eu à plusieurs reprises des essais de création de secteurs ambulatoires pour les activités externes spécialisées au sein de l’hôpital, mais cela s’est montré être un échec, pour plusieurs raisons : les coûts structurels et les coûts de gestion hospitalière sont trop élevés pour ces activités, et les typologies des prestations sont totalement différentes puisque le malade grave doit être pris en charge à l’hôpital alors que le malade chronique doit être pris en charge sur le territoire grâce au renforcement des modes d’organisation de la prévention.

La confusion entre la gestion des soins pour les maladies graves et la gestion des maladies chroniques, au sein de l’hôpital, a pour conséquence de détourner les ressources de soins de haute technologie et d’urgence destinées aux malades graves. Le centre de gravité d’aide pour les maladies chroniques doit être déplacé sur le territoire, et il est nécessaire d’intervenir de manière plus efficace, également grâce à la prévention. La prévention devient donc le piller du modèle collaboratif des soins dans la médecine de territoire : non seulement pour sa dimension de protection et de promotion de la santé, mais également pour une meilleure utilisation des ressources entrainant une diminution des coûts. Les nouvelles stratégies pour l’intégration des politiques sanitaires doivent absolument tenir compte de la viabilité environnementale.

Après une période d’évolution permanente et d’adaptation de la structure spécifique réalisée pour les soins de plus en plus précis et efficaces, techniquement avancés et positifs pour le pronostic (l’hôpital), l’accent a été placé sur le territoire pour plusieurs raisons.

L’hôpital est une structure très sophistiquée et développée du point de vue technologique, avec des coûts de gestion élevés justifiés uniquement pour des prestations intensives de soins aux malades graves en situation d’urgence, et possibles uniquement dans un milieu protégé.

Le territoire devient donc beaucoup plus important, non seulement pour fournir une assistance et des soins peu intensifs en garantissant également la continuité des soins et une amélioration de la condition du patient, mais surtout pour prévenir et anticiper les pathologies (diagnostic précoce !) tout en représentant un important filtre d’entrée et de sélection pour les hospitalisations.

Par vocation, l’hôpital s’occupe (ou devrait s’occuper !) de la totalité des malades graves tandis que les soins extra hospitaliers s’occupent (ou devraient s’occuper !) surtout des personnes saines et agir pour que ces derniers soient le moins malades possible.

La population cible du territoire est donc constituée à 40 % de personnes saines, pour 40 % d’individus sains présentant des facteurs de risques et, pour finir, de 20 % de personnes malades (dont 10 % présentant un handicap).

La mission de l’hôpital se situe au niveau le plus élevé des soins de dommages biologiques chez les individus, alors que la mission du territoire est d’éviter, grâce à de multiples stratégies, des effets négatifs sur la santé de la population et, bien avant, d’informer sur les risques et de sensibiliser aux modes de vie plus sains.

Dans un modèle collaboratif de médecine du territoire, les professionnels de santé et les médecins traitant sont les figures centrales nécessaires à la réalisation d’une médecine proactive. La médecine proactive a pour composante essentielle la promotion de la santé et la prévention. La santé d’une communauté est déterminée par des facteurs socioéconomiques et environnementaux, ainsi que par le mode de vie et l’accès aux services. Il est évident que seul un modèle de médecine collaborative sur le territoire prévoyant la prévention au centre du système pourrait garantir la mise en œuvre de cette large gamme d’initiatives, de projets et de politiques indispensables pour une promotion efficace en matière de santé.

Dès lors, il convient de mettre en place une stratégie intégrée entre les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, dans les domaines d’intervention possibles au niveau territorial : de l’intervention des médecins sur le territoire et dans les écoles, aux interventions de l’administration publique, par des activités de formation basées sur des données épidémiologiques. Le concept d’intégration est fondamental et doit être développé dans un modèle collaboratif de Territoire Zéro dont les fondements sont la médecine à domicile et la télémédecine : c’est-à-dire chercher à ce que les soins de santé soient plus proches des citoyens.

La médecine moderne (à l’exception du malade grave) doit devenir « d’initiatives », c’est-à-dire qu’il ne doit plus appartenir au patient de se tourner vers le système hospitalier, mais c’est au système Territoire Zéro de prendre en charge la santé du citoyen de manière proactive, en cherchant à prévenir l’évolution de la maladie chronique. La médecine proactive a pour objectif clé d’éviter la maladie (prévention primaire avec ses instruments d’information, d’éducation sanitaire, de responsabilisation, de contrôle et de communication sur les facteurs de risque), de reconnaitre précocement l’apparition d’un état pathologique (prévention secondaire) grâce à des interventions ciblées, rapides et hautement qualifiées, grâce à des études épidémiologiques et une surveillance de la santé collective ainsi que des déterminants de santé.

Pour développer le territoire, synonyme d’une approche active et préventive, multidisciplinaire, intégrée, non hiérarchisée, avec une structure en réseau, il est nécessaire d’avoir une informatisation élevée (internet des objets). Parmi les outils ayant une croissance exponentielle, on retrouve les applications, un des éléments clé de la communication entre le médecin et le patient (ensemble énergétique bidirectionnel) indispensable pour obtenir l’effet de synergie fondamentale pour une action thérapeutique efficace.

La durabilité du système sanitaire dans un modèle collaboratif doit absolument être également liée à une intégration du social sur le territoire dans une logique Territoire Zéro (sharing economy, économie de partage).

Le Territoire ZÉRO est une opération simple tout en étant complexe. L’idée est simple : il s’agit de mettre au point une société qui tend vers une entropie nulle. Le travail pour y arriver est complexe puisque cela implique de nouveaux paradigmes mentaux, de nouveaux modèles de formation, de nouvelles stratégies industrielles, de nouvelles structures administratives qui prévoient par exemple le dépassement des départements de l’énergie, du développement économique, de l’environnement, de l’agriculture, en faveur de départements pour les biens communs ou pour les ressources du territoire. Les réseaux intelligents de distribution (smart grid digital) sont les infrastructures de l'Internet des objets qui permettent la connexion entre l’énergie, la communication et la logistique. Dans l’ingénierie de l’électricité et des télécommunications, un réseau intelligent est un ensemble constitué d’un réseau d ‘information et d’un réseau de distribution électrique afin de permettre la gestion du réseau électrique de manière « intelligente » sous différents aspects ou fonctionnalités, c’est-à-dire de manière efficace pour la distribution d’énergie électrique et pour une utilisation plus rationnelle de l’énergie tout en minimisant d’éventuelles surcharges et variations de la tension autour de sa valeur nominale8 .

Selon le cadre idéologique de Jeremy Rifkin, un modèle collaboratif (les communaux) doit être appliqué à la manière dont la nourriture et l’énergie sont produites et dont la production de déchets polluants est évitée à la fin du cycle de consommation. Selon les auteurs, l’organisation des soins de santé sur le territoire, au travers du pilier collaboratif de prévention (Zero Disease), ne peut se baser que sur les communaux. Le réseau intelligent de distribution des soins se met donc en place.

Dans « La nouvelle société du coût marginal zéro », Jeremy Rifkin soutient qu’un nouveau système économique s’impose sur la scène internationale et que le développement d'Internet entraine le « communal collaboratif », le premier nouveau paradigme économique issu du capitalisme et du socialisme au XIXe siècle ; le communal collaboratif change notre façon d’organiser la vie économique en offrant ainsi la possibilité d’une réduction drastique des inégalités de revenus grâce à la démocratisation d’une économie mondiale et à la naissance d’une société écologiquement plus durable. Dans un scénario de Troisième révolution industrielle, il est inconcevable d’avoir un modèle sanitaire basé sur la concentration comme celui qui a prospéré au cours de la deuxième révolution industrielle.

Dans un scénario de Troisième révolution industrielle, il est inconcevable d’avoir un modèle sanitaire basé sur la concentration comme celui qui a prospéré au cours de la deuxième révolution industrielle. Ce modèle doit dont être dépassé une fois pour toute en introduisant des pratiques de prévention distribuées sur le territoire.

En effet, il n’est pas dit que le système sanitaire publique d’un État ou d’une région (modèle « Beveridge ») soit toujours de meilleure qualité que le système sanitaire privé d’un État ou d’une région (modèle « Bismark »).

Au contraire, il est très probable que des États ou des régions doivent mettre en place un modèle où le secteur public et le secteur privé seront en compétition afin d’obtenir des services sanitaires efficients et efficaces.

Le cadre idéologique de Jeremy Rifkin voit les trois paradigmes fondamentaux (énergie, communication et logistique) être complémentaires dans une économie qui passera d’une structure hiérarchique et verticale à une structure de plus en plus distribuée au travers de systèmes économiques de partage. Les soins sont également des services et devront donc évoluer vers l’économie de partage (sharing economy) et les communaux collaboratifs (commons).

Dans le modèle social présenté par Jeremy Rifkin, les services sanitaires peuvent-ils également remplacer les deux modèles historiques d’organisation de Bismark et Beveridge ?

Il apparait également pour les services sanitaires que, pour satisfaire la nouvelle demande de santé de manière appropriée, il est nécessaire d’avoir la meilleure économie de système avec le meilleur rapport coût/bénéfice et l’entropie la plus faible possible. Les soins de santé se dirigent vers le développement de l’économie de partage (sharing economy) et le développement des communaux collaboratifs (commons) au sein desquels le rapport entre les institutions, les citoyens et les spécialistes sera révolutionné par un nouveau citoyen-patient de plus en plus actif et conscient de ses droits. Les réseaux numériques intelligents pour la santé (Health Smart grid Digital) seront de plus en plus fréquents.

Les paradigmes fondamentaux des réseaux numériques intelligents pour la santé, qui servent de base solide pour le nouveau modèle, correspondent à une complémentarité entre les paradigmes d’un Territoire Zéro orienté vers une société du coût marginal zéro, avec Maladie zéro axée sur la lutte contre la maladie qui cherche à tendre idéalement vers zéro maladie.

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