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Une Lueur Au Cœur Des Ténèbres
Son esprit se trouva vide pendant un moment et elle oublia qu'elle était en colère contre lui ou que Kyoko venait de disparaître. Tout ce qu'elle pouvait ressentir était Shinbe et un amour qui leur survivrait sans aucun doute.
Doucement, il relâcha sa prise, mettant fin à leur baiser en frottant son nez contre le sien. Ses yeux se remplissaient de soulagement, mais étaient toujours sombres de désir. Secouant légèrement la tête, il essaya de se concentrer sur la situation actuelle et pour une fois, son esprit lubrique ne s'égara pas à la sensation du corps doux de Suki dans ses bras… après tout, elle avait été là pendant plusieurs vies.
— Il y a des évènements qui se sont produits et tu dois le savoir. Ce n'était pas sans danger pour Kyoko et toi de sortir seules ce soir. Je vais tout t'expliquer pendant que nous cherchons Toya. Je pense que Kotaro est ici quelque part aussi.
Shinbe enroula un bras protecteur autour d'elle alors qu'ils se dirigeaient vers le parking pour trouver Toya.
Suki fut trop abasourdie pendant un certain temps pour faire autre chose que hocher la tête.
Chapitre 6
Relevant légèrement la tête, de façon à ne pas perturber Kyoko, regarda vers la fenêtre d'où provenait le bruit. Chaque fibre de son corps lui disait que quelqu'un ou quelque chose était là... en train de les regarder. Son regard se fixa sur l'ombre de ce qui semblait être un homme. On aurait juré qu'il était debout à la fenêtre... au deuxième étage ?
Un contour argenté se dessina autour de la silhouette, lui donnant un aspect presque fantomatique. Toya avait déjà vu cette apparition... dans ses cauchemars.
Les yeux comme des soleils d'or étaient dirigés vers le sol mais Toya pu voir des éclairs rouges les zébrer l'espace d'un instant et il aurait également pu jurer avoir vu des crocs.
L'image scintilla alors que des flocons métalliques de poussière multicolore se mirent à pleuvoir contre la fenêtre, comme pour obstruer la vue. Toya secoua la tête et cligna rapidement des yeux avant de regarder à nouveau vers la fenêtre pour constater qu'il n'y avait plus rien.
— Mais bordel, c'était quoi ?
Se sentant plus qu'un peu sur les nerfs, il quitta le lit et se dirigea discrètement vers la fenêtre. En regardant au dehors, il ne vit rien d'autre que l'obscurité et les ombres. Prenant une profonde inspiration, il demeura perplexe lorsqu'il détecta une odeur persistante sur le rebord de la fenêtre, un parfum qu'il ne reconnaissait pas. Un sourd grondement d'irritation lui échappa alors qu'il tentait de l'identifier. Décidé à croire que c'était sans doute un tour de son imagination lié aux événements de la soirée, il vérifia une dernière fois, par acquis de conscience, qu'il n'y avait effectivement rien. Se satisfaisant temporairement du fait que l'odeur était au moins en train de se dissiper, il se glissa à nouveau dans le lit avec Kyoko en gardant pendant un bon moment un œil ouvert... Au cas où.
***
Kotaro demeura sous la fenêtre de Kyoko, percevant la présence du vampire qu'il avait rencontré dans l'allée près de la boite de nuit. Bien qu'il n'ai jamais eu l'opportunité de regarder de près le promeneur de la nuit, il était certain qu'il s'agissait de Kyou. Il pouvait percevoir la froide puissance tranquille de Kyou et c'était une chose dont il ne voulait pas aux abords de Kyoko. Kyou était une énigme et on ne pouvait lui faire confiance.
Avec un grondement, il utilisa sa vitesse inégalée pour parvenir jusqu'au deuxième étage devant la porte de Kyoko en un clin d’œil.
Humant l'air, il se calma un peu en percevant le parfum de Kyoko, récent et fort. Il eut la confirmation qu'il n'y avait aucun suceur de sang dans ses murs mais un grondement lui échappa lorsqu'il perçu l'odeur de Toya, presque aussi récente que celle de sa Kyoko. Toya était entré dans l'appartement également mais n'en était pas ressorti. Posant la main sur la poignée, Kotaro la tourna et compris qu'elle était cassée. Cassée mais verrouillée.
— Mais qu'est-ce que... gronda-t-il en colère devant le signe évident d'effraction.
Kotaro maintint la main devant lui, regardant ses griffes. Aucune serrure ne lui avait jamais résisté et celles de sa Kyoko ne faisaient pas l'affaire. Kotaro eut un sourire arrogant. Kotaro maintint la main devant lui, regardant ses griffes s'allonger et s'affiner vers la pointe. Aucune serrure ne lui avait jamais résisté et celles de sa Kyoko ne faisaient pas l'affaire. Kotaro eut un sourire arrogant en insérant sa griffe dans la serrure. Jouant à peine avec, il entendit avec satisfaction, un clic. Avec la discrétion d'une ombre, il pénétra dans l'appartement... Refermant doucement la porte derrière lui.
N'entendant rien, que le silence, il suivit la trace laissée par l'odeur de Kyoko
Un instant plus tard, il se retrouva debout à la porte de sa chambre. Son regard bleu incandescent, aiguisé tel une lame, il était concentré sur ce sentiment de malaise qui parcourait tout son corps.
Ignorant ce qu'il allait trouver de l'autre côté, il ouvrit lentement la porte.
***
Kamui décida de demeurer invisible alors que Kotaro pénétrait dans l'appartement de Kyoko. Ce n'était pas comme s'il se cachait de son ami, non... Il ne s'agissait pas de cela du tout. Mais en sachant qui se trouvait en ce moment dans le lit de Kyoko... Et bien, il pensait plus judicieux de demeurer caché plutôt que de s'offrir comme cible à ce qui ne manquerait pas de péter. Il avait fait tout son possible pour garder Kyoko en sécurité toute la soirée mais en ce qui concernait Toya, le gardien d'argent allait devoir se débrouiller seul.
Kamui grimaça en silence lorsque Kotaro ouvrit la porte de la chambre à coucher.
La scène qui accueillit Kotaro dépassait son entendement. Couché dans le lit de Kyoko, ce chien galeux, Toya ! La tenant comme si elle était à lui et seulement à lui...
Dans l'attitude de Kotaro, il y avait la promesse d'une punition dans l'éventualité où la réponse donnée devait se révéler inacceptable.
— Putain de merde, lâche-moi, connard !
Toya griffa les doigts serrés enroulés autour de son cou alors que de son autre main, il frappa Kotaro avec une force qui aurait dû lui secouer le crâne.
Bien que Kotaro aie à peine bougé, l'impact avait permit à Toya de se libérer et il se prépara à encaisser, pour le cas où cet imbécile n'en aurait pas fini avec lui.
Toya pouvait ressentir l'intense colère émanant de la silhouette lui faisant face.
Sa propre colère explosa lorsqu'il comprit d'où devait venir Kotaro pour l'attaquer à ce sujet.
— Et tu croyais faire quoi dans la chambre de Kyoko, espèce de sale obsédé ? balança-t-il en retour.
Kotaro sentait que l'altercation était sur le point de devenir plus bruyante car Toya avait haussé le ton. Jetant un œil vers la chambre de Kyoko, il pu voir que sa porte était toujours entrouverte, il indiqua la porte d'entrée d'un mouvement de la tête en grondant :
— Sortons avant que ça ne la réveille.
Lorsqu'il parut clair que Toya ferait preuve de réticence, Kotaro se fit provoquant, sachant que ça allait marcher.
— À moins que tu ne craignes de te retrouver seul avec moi ?
Il lança un sourire moqueur et un regard méprisant à Toya pour qu'il tombe dans le panneau.
— Bien sûr que non, les connards d'abord...
Toya attendit que Kotaro fasse le premier pas, il espérait vraiment qu'il le fasse.
Sa mauvaise humeur était suffisamment consommée pour qu'il élimine tout le voisinage. Il avait besoin d'une personne sur laquelle il pourrait se défouler, qui plus est, cela faisait longtemps qu'il attendait une bonne excuse pour se battre avec Kotaro.
Tous deux semblèrent devenir flou le temps de quelques battements de cœur avant de se retrouver dans la cour déserte en bas de l'immeuble de Kyoko.
Alors même que Kotaro se retournait pour lui faire face, Toya le frappa au visage d'un coup de poing suffisamment puissant pour lui faire perdre conscience.
Il gronda de colère lorsque Kotaro fit un dérapage vers l'arrière à travers l'herbe sans tomber. Ce n'était pas comme s'il n'appréciait pas Kotaro... Sur bien des plans, c'était le contraire. C'était comme avoir un ami comme ennemi.
Toya le fixa du regard, sentant augmenter sa jalousie... La raison pour laquelle Kotaro et lui étaient toujours en train de se sauter à la gorge était qu'ils désiraient toys deux Kyoko.
Kotaro secoua la tête et posa à nouveau les yeux sur son adversaire.
— Voyons si tu seras cap de le refaire alors que je suis prêt, pervers ! lança Kotaro alors qu'ils fonçaient l'un sur l'autre en grondant.
Ceux qui avaient la capacité d'entendre ce genre de choses purent entendre les échos de pouvoir au moment de l'impact.
Kamui les suivit dans la cour et était désormais appuyé contre le mur de briques en train de regarder les deux en train d'évoluer sous les lampadaires.
Voyant la puissance derrière le coup de poing de Toya, il émit un sifflement.
Il semblerait que notre Toya soit en train de se réveiller.
Les yeux de Kamui s'arrondirent lorsqu'il remarqua une ombre étrange projetée depuis l'immeuble contre lequel il était adossé sur le mur de l'immeuble d'en face. S'éloignant quelque peu du mur, il leva les yeux vers le toit pour tenter de comprendre qui pouvait s'y tenir debout.
Kyou se dressait sur le toit de l'immeuble de deux étages, le regard baissé vers la cour alors que les deux autres sortaient sur la pelouse.
Il s'accroupit bien bas, regardant le garçon enragé frapper le lycan avec plus de force qu'aucun homme normal n'aurait pu rassembler. C'est au moment où ils foncèrent l'un vers l'autre à une vitesse surnaturelle qu'il en fut certain... Aucun des deux n'était humain. Il regarda les vagues de pouvoir les quitter et éclater comme des échos d'éclosions bleues.
Le pouvoir des anciens ?
Kyou avait cru qu'Hyakuhei et lui étaient les seuls à encore posséder ce genre de puissance antique. Ses yeux commencèrent à briller alors qu'il continuait à regarder l'agressivité qui augmentait en bas.
Toya n'avait jamais senti sa force atteindre de tels sommets comme à cet instant où Kotaro et lui s'affrontaient coup pour coup, ne reculant ni l'un ni l'autre. Alors qu'ils entraient en collision avant de se repousser mutuellement pour entrer de nouveau en collision, il sentit quelque chose en lui qui s'éveillait, comme tiré d'un profond sommeil.
S'il avait pu se voir, Toya aurait été choqué. Sa chevelure déjà longue s'était allongée d'environ un mètre et ses yeux avaient pris une teinte argentée.
Il avait remarqué une chose, c'était que les ongles de ses doigts avaient rapidement poussé et ressemblaient désormais à des griffes avec lesquelles il tentait de taillader Kotaro qui esquivait de justesse.
Kyou semblait hypnotisé par les mouvements de celui qui ressemblait tant à son frère. Mais c'était insensé... Son frère avait péri de la main d'Hyakuhei des siècles auparavant... Il l'avait enterré.
Ses doigts griffus serraient le rebord du toit fermement alors qu'il sentit l'intensité de la puissance du Lycan s'élever à un niveau désormais menaçant. Il savait que le loup s'était retenu mais comme la puissance de son adversaire augmentait la sienne également.
Kyou ressenti l'impérieux besoin de porter secours à l'imprudent garçon avant qu'il ne soit blessé.
Dans la chambre obscure, juste en dessous du regard attentif de Kyou et au dessus de l'intense combat dans la cour en bas, Kyoko s'assit droit dans le lit, comme si elle venait d'être réveillée par une peur soudaine.
Elle pouvait le sentir... Quelque chose n'allait pas. Son attention se concentra sur la fenêtre car elle savait que quoi que ce quelque chose fut, il se trouvait au delà de la vitre.
Rampant rapidement à travers le lit, Kyoko se précipita vers la fenêtre et lutta pour parvenir à l'ouvrir. Alors que le panneau glissait vers le plafond, elle se pencha par dessus le rebord de la fenêtre à la recherche de quoi que ce soit sortant de l'ordinaire.
Ses lèvres s'entrouvrirent lorsque son regard se fixa sur Toya et Kotaro. Ils étaient tous deux en position de combat et avaient l'air d'avoir du mal à respirer comme si le combat ne venait pas tout juste de commencer.
Kyou se pencha en avant, ses instincts protecteurs crépitant dans ses veines pour ce garçon qui ressemblait tant à son frère bien-aimé. Il avait l'intention de plonger et d'attraper cet irrationnel garçon avant que le Lycan ne puisse véritablement le blesser.
Au moment même ou le rouge commençait à être visible dans ses yeux et qu'il s'apprêtait à prendre son envol, les deux adversaires se foncèrent dessus de nouveau.
Un nom résonna comme un cri qui mit un terme au développement de ces deux scénarios.
— Toya ! hurla Kyoko au moment même ou ils étaient sur le point de se tacler mutuellement.
— Assez ! Je t'en prie, Toya.
Elle dit cette seconde partie plus bas... ignorant que tous trois, en train de l'écouter, pouvaient entendre cette supplique murmurée du fond de son cœur.
Le cri de ce nom fit vaciller Kyou lorsqu'il s'agenouilla, serrant de nouveau le rebord du toit.
Toya ? Ce ne pouvait être vrai.
Arrachant lentement son regard à cette fille inconsciente, il regarda à nouveau celui qu'elle avait appelé dans la cour. Alors que les deux rivaux dirigeaient brusquement leur attention vers la fille en hauteur, ils l'avaient vu et avaient maintenant leur attention directement concentrée sur lui.
Toya gronda du fond de sa gorge alors que cette même apparition qu'il avait cru voir à l'extérieur de la fenêtre de Kyoko un peu plus tôt baissait à présent les yeux vers lui, il était aussi réel que lui-même.
Kotaro manqua d'exploser, dans un réflexe de protection, en voyant Kyou si proche de Kyoko. Il se força à attendre car il voyait que le regard du vampire était fixé uniquement sur Toya. Il se demanda secrètement si Kyou pourrait reconnaître le frère qu'il avait perdu... en l'humain qu'il était à présent devenu. Ses yeux se plissèrent avec soupçon lorsqu'il entendit Toya murmurer d'un ton inamical,
— C'est toi !
Kotaro leva à nouveau les yeux vers l'image ombrageuse au dessus de la fenêtre ouverte de Kyoko. Le reflet d'un cheveu argenté alors que la lueur de la lune tombait sur Kyou lui donna à réfléchir. Ce pourrait-il que Toya, de manière inexplicable, se rappelle de Kyou ? Même s'il s'agissait du frère mort-vivant de Toya... était-il prudent de le laisser approcher de Kyoko ? Kotaro n'avait pas la moindre idée du lieu ou il avait passé tout ce temps ou encore si Hyakuhei possédait toujours une emprise sur lui.
Kyoko fronça les sourcils en voyant à la fois Toya et Kotaro en train de regarder au dessus d'elle comme s'ils ne pouvaient pas la voir du tout.
Prise d'une étrange sensation sur la nuque elle se persuada qu'il y avait quelque chose là-haut, elle se pencha par la fenêtre aussi loin qu'elle pouvait, et elle se tortilla pour tenter de voir ce qu'ils étaient en train de regarder.
Alors que l'apparition drapée d'étoffe noire et de chevelure argentée flottant au vent juste au dessus d'elle captait son attention, Toya hurla son nom.
Tout ce qui comptait c'était Kyoko et qu'il lui fallait la sauver.
Kotaro savait qu'il pouvait sauter suffisamment haut pour l'attraper avant même qu'elle n'aie une chance de toucher le sol... ou les bras tendus de Toya. Mais alors même qu'il se mettait en mouvement, Kyou bondit du toit et descendit sur Kyoko tel un nuage de ténèbres.
Alors que son regard plongeait dans celui de la fille qui tombait en arrière, Kyou n'hésita pas. Comme si elle était délibérément en train de tenter de le fuir, il s'élança pour la capturer de nouveau. Son instinct lui disait de ne pas la laisser chuter... ou s'évader.
Tout semblait se passer au ralenti. Kyoko ne pouvait détacher ses yeux du pâle visage et des cheveux argent encerclés de ténèbres alors qu'il glissait en se rapprochant de plus en plus. Puis elle sentit ses bras autour d'elle et elle fut brusquement tirée vers le haut contre son corps dur... elle n'était plus en train de tombée mais elle était à présent suspendue dans les airs.
— C'est encore... toi, murmura-t-elle, en se demandant pourquoi elle n'était pas effrayée.
Toya demeura figé alors qu'une image qui avait souvent hanté ses rêves sauvait Kyoko du trottoir en dessous. Il serra les dents lorsque le couple commença son ascension au lieu de venir au sol.
— Oh, non ! Espèce de salaud !!! Ramène Kyoko ici !!!
Il hurla en serrant le poing, en souhaitant avoir le pouvoir de voler pour pouvoir les pourchasser.
Entendre Toya hurler secoua Kyoko et la sortit de sa transe. Elle fronça les sourcils, repoussant soudain de ses paumes l'homme dangereusement sensuel qui la tenait serrée si fort. Tournant la tête aussi loin qu'elle le pouvait, elle pu voir Toya et Kotaro en train de courir sous eux et soudain elle comprit que celui qui la tenait... était en train de voler.
Le repoussant plus fort d'une main et s'accrochant pour ne pas mourir de l'autre, elle hurla, elle n'aimait pas ce qui était en train d'arriver et elle espérait que ce ne soit qu'un rêve causé par les Long Island ice teas que Suki l'avait convaincue de boire.
— Kotaro ! Toya ! hurla-t-elle avant d'ajouter silencieusement en se retournant pour regarder l'homme au dessus d'elle, aidez-moi, je vous en prie !
Kyou pouvait sentir le pouvoir monter chez la fille alors qu'elle faisait appel à ses amis mais il ne voulait pas la lâcher. Il avait trop de questions qui ne sauraient demeurer sans réponses. Il baissa les yeux vers les deux homes qui étaient en train d'essayer de ne pas perdre sa trace alors qu'ils courraient à travers le parc et s'émerveilla devant cette étrange paire.
— Ils sont ennemis... et pourtant ils te protègent tous les deux ? s'interrogea-t-il à haute voix comme pour se parler à lui-même.
— Chuttt, murmura-t-il au creux de son oreille, en essayant de la mettre sous son contrôle.
Il avait de besoin de calmer la peur naissante qui provoquait la montée de sa puissance.
— Tu es à moi pour l'instant.
À sa grande surprise, elle tourna ses yeux émeraude vers lui et il resta bouche bée en remarquant les larmes soudaines qui en émergeaient. Son expression se tinta de confusion lorsqu'il réalisa qu'il n'avait pas voulu la faire pleurer.
La douce lueur surnaturelle entourant son aura changea instantanément. Son corps commença à brûler d'une lumière aveuglante pour ses sens vampiriques... il voulait fermer les yeux mais ne pouvait détourner le regard. La lumière brûlante fusa droit vers le bas puis fit un ricochet sur une énorme pierre au milieu du parc avant de fuser de nouveau vers le ciel tel un signe invoquant les dieux eux-mêmes
Une image fusa si vite qu'il n'était pas certain de ce qu'il venait de voir. On aurait dit que la fille avait été pétrifiée et était agenouillée, les mains tendues. Alors que les yeux de la statue commençaient à s'ouvrir... les siens se fermèrent brutalement, faisant barrage à cette image inoubliable. Il aurait pu jurer qu'il l'avait entendu murmurer son nom.
Alors que Kyoko remarquait la lumière aveuglante provenant d'entre eux deux, les yeux dorés de l'ange mystérieux se fermèrent et son emprise se desserra. Elle le repoussa, sans réaliser ce que serait la conséquence et elle chuta d'une hauteur vertigineuse.
Alors qu'elle tombait, elle regardait, pleine de confusion, alors qu'il plaquait le bras par dessus ses yeux comme pour les protéger mais les lèvres entrouvertes et et les canines allongées qu'elles avaient dissimulées ne lui échappèrent pas. Elle ne fit pas un bruit alors qu'elle tournoyait vers le sol en espérant envers et contre tout qu'elle allait soudain se réveiller.
Toya s'arrêta en dérapant sous Kyoko lorsqu'ils s'arrêtèrent en plein vol mais lorsque la lumière irradia d'elle pour aller ricocher sur l'énorme pierre, il fut momentanément aveuglé. Il mit les mains en l'air tout en essayant de voir entre ses doigts afin de jauger de l'endroit ou elle risquait de tomber mais tout ce qu'il pu voir était une image dingue de Kyoko statufiée.
— Mais que se... ? gronda-t-il, enragé plus encore lorsque ses yeux se fermèrent, interrompant la vision contre son gré.
La lumière émanant d'elle provoquait une douleur insupportable.
Kotaro ne cligna même pas alors que la lumière émanait de la silhouette descendante de Kyoko. Il sentit sa chaleur et cela l'attira vers elle encore plus vite... elle l'appelait. Il bondit haut dans les airs, l'attrapant avant qu'elle ne tombe sur l'énorme roc, puis promptement disparu dans les allées environnantes, serrant fort sa précieuse charge.
Elle était étendue, gémissante entre ses bras, tremblant de la peur qu'elle venait de connaître. Aussitôt que le choc fut estompé, Kotaro su qu'il y aurait pour lui beaucoup de questions auxquelles il ne voulait pas vraiment qu'elle obtienne de réponse. Cela viendrait plus tard. Tout de suite, il lui fallait la conduire en sûreté.
Il partit si vite... aucun humain ou aucun autre n'aurait pu suivre ses déplacements.
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