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N'Allez Jamais Chez Le Dentiste Le Lundi
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Peter s’exécuta et Sultan jappa joyeusement deux fois avant de montrer les dents, menaçant.

— Ce n’est pas moi qui détiens votre fils, mais je peux vous aider à le retrouver.

Soudain, et avant que personne ne puisse réagir, le dentiste démarra en trombe la voiture, laissant Sultan sur le trottoir et un Peter surpris par la réaction de son dentiste.

— Pourquoi avez-vous fait ça ? Sultan, Sultan, cours! cria Peter, mais Sultan ne lui prêta pas attention, préférant attendre le Créditeur.

— Vous ne savez pas tout ce qu’il s’est passé. Je n’ai pas pu l’éviter, même si j’avais voulu… commenta le dentiste. Ce n’est pas une excuse. Mais c que vous devez savoir c’est que moi et Xenia, Xenia et moi, avons une mission à réaliser et que cela faisait des mois que nous attendions le signal.

Peter le regarda, bouche bée : il n’était pas capable de penser à une question intelligente, il n’était même pas indigné, ni même ne semblait en colère de la disparition d’Alexis.

Le docteur Bistouri ne dit rien de plus pendant un moment tandis qu’il continuait à conduire vers là où les attendait l’infirmière.

— Si vous voulez, je peux vous aider à retrouver votre fils. D’accord ?

— Je veux bien, répondit Peter malgré sa voix intérieure qui lui susurrait faiblement que ce n’était peut-être pas la meilleure réponse à faire.

— La première chose que vous devez savoir c’est que tout doit rester entre vous et moi. Vous ne pouvez le raconter à personne, ni à la police, ni à votre femme, ni à personne que vous connaissez.

Peter ne crut pas nécessaire de répondre, puisqu’il ne s’approcherait jamais d’un commissariat et qu’il était incapable de dire ce qui lui faisait le plus peur entre tout raconter à sa femme ou au Créditeur, dont il incluait le dernier dans les personnes qu’il connaissait et à qui il ne devait donc rien dire. Mais est-ce que cela incluait Sultan ?

— D’abord, nous allons retrouver Xenia, et à nous trois, nous réfléchirons sur ce que nous pouvons faire, dit le docteur Bistouri sans penser avec qui il était en train de parler.

Peter remua sur son siège, inquiet, tandis que de sa bouche sortait un murmure inintelligible.

Au bout de quelques minutes, le docteur Bistouri arrêta la voiture près de Xenia. Le docteur courut pour l’embrasser.

— Ce n’est pas le moment, murmura-t-elle. Nous avons des choses importantes à faire.

Le docteur la lâcha avec regret et fit signe à Peter de s’approcher, ce que fit immédiatement Peter tout en se passant la main dans les cheveux, tentant de dompter quelques mèches rebelles. En voyant la jeune infirmière, il se souvint du trou qu’il avait encore dans la bouche.

— Ma bouche! cria-t-il, tout en la montrant.

— C’est vrai, je suis désolée. Comme vous le comprendrez, je ne peux pas finir le travail ici, mais je peux vous donner un calmant bien fort qui vous apaisera durant quelques heures.

Peter la regarda, soupçonneux. Pouvait-il vraiment faire confiance à une dentiste qui laissait un travail à moitié terminé pour je-ne-sais quelle raison ?

— Alors ? Ça sera rapide.

Peter hocha la tête et regarda l’infirmière préparer l’injection. Le docteur s’approcha alors de lui, mais à cet instant, l’imagination fructueuse de Peter s’accéléra : ce qui était une simple injection se convertit en une gigantesque injection, provocant une émotion viscérale en Peter, qui fit marche arrière et, après avoir émis un glapissement, se retourna et se mit à courir en criant :

— Ils veulent m’assassiner!!

Le docteur et l’infirmière le regardèrent s’éloigner.

— On devrait le suivre. Il pourrait tout révéler, commenta le docteur.

Ils se regardèrent, elle, consciente de porter des chaussures à talons hauts, et lui, convaincu qu’il ne convenait pas à sa dignité de courir, pas même pour faire du sport.

— On pourrait se diviser. Un mène à bien la transaction et l’autre porte secours à l’enfant, suggéra-t-elle.

Le docteur la regarda avec peine, la peine de devoir se séparer d’un si beau spécimen, même s’il comprenait bien qu’elle avait raison, elle avait toujours été la plus intelligente des deux.

Pendant ce temps, Peter continuait à courir et à crier jusqu’à ce que, faisant un faux-pas, il essaya de se rattraper à cloche-pied durant quelques mètres, avant de se cogner contre quelqu’un. Il s’arrêta à cause de sa douleur au pied mais aussi à cause de la surprise produite par le coup.

— Regarde où tu vas un peu! s’exclama l’armoire à glace.

— Est-ce que le dentiste fou me suit toujours ? demanda Peter tout en frottant son pied contusionné.

L’homme le regarda comme si c’était lui le fou et s’éloigna rapidement, malgré sa carrure, il ne voulait pas traiter avec un fou.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi il s’en va ? » se demanda Peter en le suivant. L’homme ne lui répondit pas et pressa son pas.

— Ne courrez pas, s’il vous plaît. Vous devez m’aider à trouver mon fils. Vous êtes les muscles et moi l’intelligence.

— Ne me suivez pas! Je ne vous connais pas.

— Je ne vous connais pas non plus. Mais vous dégagez de bonnes ondes et il faut bien une première fois à tout, lui dit-il même si l’homme dégageait une odeur de crasse mêlée d’alcool et que son aspect physique état tout sauf rassurant.

— Je ne sais pas où est votre fils. Ce ne serait pas mieux pour vous d’aller voir la police ? Peter ne s’était pas rendu compte que durant toute la conversation, l’homme s’était rapproché de la station de police. Il n’avait pas remarqué non plus que l’homme avait salué d’un bref mouvement de tête le policier en uniforme qui gardait la porte principale du commissariat. Mais une fois face à la station de police, il se rappela l’avertissement du dentiste : il ne comptait pas entrer là-dedans. Il préféra donc s’éloigner discrètement. Mais l’homme, policier en civil, fit signe à l’autre policier d’arrêter Peter. Ce dernier s’approcha rapidement et silencieusement de Peter, et quand il fut à son côté, lui dit :

— Suivez-moi s’il vous plaît.

Peter s’éloigna un peu plus : il n’avait jamais eu de bonnes relations avec le corps de police et il n’avait pas l’intention de s’attarder pour voir si cette fois serait différente. Le policier se mit de nouveau à son côté et lui saisit le bras, tout en lui disant :

— Ne m’obligez pas à utiliser la force.

— Lâchez-moi! cria Peter en remuant comme une anguille. Je vous ai dit de me lâcher!

— Résistance à l’autorité. Vous avez droit à… et le policier lui lut ses droits tout en le menottant.

Peter se vit de nouveau menotté, comme cela lui était déjà arrivé à quelques occasions dans le passé. Il savait que maintenant ils allaient l’obliger à entrer dans le commissariat, et il n’avait aucune idée de quand ils le laisseraient partir. Mais il avait aussi conscience qu’il avait quelque chose à faire : il devait retrouver son fils disparu. Si bien que, ni une, ni deux, il mit un coup de pied dans le tibia du policier et courut aussi vite qu’il le pouvait. Mais il avait toujours les mains menottées, ce qui le déséquilibraient, créant un choc à chaque pas qu’il faisait, jusqu’à ce que, finalement, après un dernier trébuchement, il embrassa le sol.

— Aïe! se plaignit-il avant d’essayer de se relever. Il avait foutrement mal au nez.

Au même instant, une grande ombre se rapprocha de lui et lui mit une main sur l’épaule.

— On dirait que s’est cassé, petit frère, dit l’ombre, et malgré la sobriété du ton, on notait que la situation l’amusait. Allez, nous avons des choses à faire..

Épisode 7 — L’entrée dans le parc d’attractions

Cela avait beau être un jour de semaine, le parc d’attractions était plein. Batman et Mickey Mouse avançaient avec difficulté. Mickey Mouse souriait aux enfants qui s’approchaient d’eux, mais Batman aurait plutôt préféré écarter ces morveux d’une claque.

— La montagne russe! s’exclama Alexis en la voyant devant lui. On peut y monter ? Steuplait, steuplait, steuplait!

Batman ouvrit la bouche pour répondre, mais Mickey lui indiqua d’un geste de ne rien dire, ayant deviné que ce qu’il s’apprêtait à dire était malsonnant. Batman respira donc un grand coup et prononça à la place un doux « punaise » qui plut à Mickey et qui ne choqua pas Alexis. L’enfant constata avec peine qu’ils s’éloignaient de la montagne russe, mais vit qu’un peu plus loin se trouvait une grande roue. Alexis la regarda avec les yeux du désir, mais ce souhait n’était pas non plus destiné à être réalisé. A la place, il vit qu’ils se dirigeaient maintenant vers les stands de tir.

— Je dois passer un appel, dit Batman à Mickey, surveille l’enfant.

Mickey Mouse ne semblait pas l’écouter si bien que Batman lui donna un coup à l’épaule. Mickey Mouse répondit en levant et baissant le doigt du coeur à trois reprises. Batman s’éloigna finalement un peu alors que Mickey Mouse et Alexis l’attendaient à côté du stand de tir.

— Oui, tout se déroule comme prévu, commenta Batman au téléphone. Oui, nous suivons le plan comme décidé. On reste en contact.

Juste après avoir raccroché, Batman ouvrit son portable pour en sortir la carte SIM et la substituer par une autre jetable.

— Tu ne lui as pas acheté une barbe-à-papa ? Ou des pralines ? dit-il en revenant. On doit bien s’occuper de l’enfant je te signale.

Les trois se dirigèrent donc vers un stand de friandises : Batman sortit de la monnaie, acheta une barbe-à-papa et la donna à un Alexis très surpris, qui regardait la sucrerie avec une drôle d’expression.

— Prends là, c’est pour toi.

— C’est quoi ? demanda Alexis, regardant cette chose rose. J’ai jamais goûté.

— Prends la barbe-à-papa, elle ne va pas te mordre, dit Batman alors que Mickey Mouse l’encourageait en hochant la tête.

— Ma maman ne veut pas que je mange des sucreries. C’est une sucrerie?

— Et ta mère ne t’a pas dit que c’est laid de refuser un cadeau ? Prend cette maudite barbe-à-papa, je ne vais pas le faire pour toi.

Alexis plissa les lèvres et respira par à-coups tandis que ses yeux se remplissaient de larmes. Il n’était pas habitué à être traité de la sorte.

— Mais que fais-tu ? Ce n’est qu’un enfant! le récrimina Mickey Mouse devant cet accès de colère. Puis, il prit la main d’Alexis, qui rapidement, retrouva son calme.

— Espérons que cette journée passe rapidement pour qu’on puisse rendre cet enfant… déclara Batman.

Les trois avaient semblé marcher sans but apparent, mais pourtant leurs pas les avaient mené jusqu’à un manège dont l’affiche indiquait que se cachait à l’intérieur un monde magique créé grâce à un jeu de miroirs.

Alexis regarda l’édifice avec des yeux gourmands, mais cette fois-ci, ne dit rien. Il ne comprenait pas pourquoi ces bonshommes l’avaient emmené dans ce lieu et ne le laissaient pas monter dans les attractions.

Les trois entrèrent finalement dans l’attraction aux miroirs, mais loin de se laisser divertir par les formes singulières que les miroirs formaient, Mickey et Batman conduisirent directement Alexis jusqu’à un miroir en particulier. Batman le poussa et les gonds tournèrent pour laisser place à un petit couloir.

— Où allons-nous ? demanda Alexis. Il n’obtint aucune réponse.

La porte-miroir se referma derrière eux et Alexis prit peur en se voyant entouré d’obscurité.

— Il fait très noir, dit-il, tout en prenant la main de celui qui se tenait le plus proche de lui, en l’occurrence, Batman.

— Lâche-moi, microbe! ordonna Batman, méchamment.

Mais Alexis, quand il était effrayé, n’obéissait pas aux ordres, si bien qu’il agrippa encore plus la veste de Batman de ses petites mains.

Batman grommela sur l’ennui que lui causait le morveux mais ne tenta pas de le détacher. Il ouvrit une autre porte, et ils entrèrent. Mickey Mouse appuya sur l’interrupteur, provoquant l’illumination de la pièce : devant les yeux d’Alexis apparut alors ce qui à première vue paraissait être une petite salle de jeux, mais qui en vérité était une cellule où cacher Alexis. L’enfant lâcha finalement Batman et courut s’assoir par terre, où il avait reconnu un de ses jeux favoris.

Batman et Mickey Mouse, profitant qu’Alexis soit distrait, sortirent de la pièce, fermant derrière eux la porte, laissant ainsi l’enfant seul, isolé du monde extérieur. Une fois dehors, Batman se rendit compte qu’il avait encore dans la main la barbe-à-papa et la jeta dans la première poubelle qu’il vit. Puis, il sortit son portable de la poche et réalisa un rapide appel, communiquant à son interlocuteur les derniers évènements de la vie d’Alexis.

— Allons-y, dit-il après avoir raccroché.

Pendant ce temps, Alexis, se rendant compte qu’ils l’avaient laissé seul, en profita pour remarquer, peut-être pour la première fois de la journée, que ses parents n’étaient pas là, et surtout que sa maman n’était pas là. Sa mère qui, même si elle était une personne très occupée, trouvait toujours du temps pour être avec lui, jouer avec lui, ou lui faire à manger. Il fut pris d’une peine jusqu’alors inconnue, une peine qui l’obligea à délaisser le jouet qu’il avait dans les mains et, s’asseyant dans un coin de la pièce, il commença à penser à ses parents. Il se souvint du conseil que lui répétait toujours sa mère : ne jamais se séparer d’eux. Mais parfois il ne pouvait pas faire autrement. C’était la curiosité qui l’avait poussé à se séparer de la sécurité que lui offrait son père. Cette même curiosité le poussa à parcourir du regard la pièce dans lequel il se trouvait en ce moment. En plus des différents jeux et jouets qui étaient dispersés dans la pièce, il y avait une chaise et une table sur laquelle se trouvait quelque chose recouvert par un torchon. La curiosité joua une fois de plus avec l’enfant et il écarta le torchon pour découvrir une part de gâteau au chocolat avec un verre de lait. Alexis n’avait pas de montre et ne savait pas combien de temps était passé depuis son rendez-vous chez le dentiste, mais en voyant le gâteau, il eut l’impression que cela faisait des siècles qu’il n’avait pas mangé. Rapidement, il s’assit à la table, prêt à manger cet appétissant gâteau.

Dix minutes après, il avait les mains et le visage tachés de chocolat et une moustache blanche. Il bailla à deux ou trois occasions de manière incontrôlée tout en fermant les yeux, et même s’il ne voulait pas dormir ici, il se rendit vite compte qu’il n’arrivait pas à garder les yeux ouverts. Il descendit de la chaise et se blottit sous la table, les jambes repliées contre lui.

Quelques secondes plus tard, il dormait.

Peu de temps après, entra de nouveau Mickey Mouse, qui repéra la table et s’accroupit pour voir Alexis. Il le tira avec prudence pour ne pas lui faire mal jusqu’à le faire sortir de sous la table. Il le prit entre ses bras et, traversant la pièce, le déposa dans un lit caché à la vue par un paravent. Puis, il le borda et sortit de la pièce, tentant de faire le moins de bruit possible, même s’il savait que l’enfant n’allait pas se réveiller pendant un moment.

Dehors, Batman l’attendait, et, en le voyant, jeta la cigarette qu’il était en train de fumer.

— Maintenant, nous disposons de quelques heures de libres, dit Batman. Je déteste jouer les baby-sitters.

Mickey Mouse se contenta de hausser les épaules, il commençait à connaître son compagnon d’infortune.

— Ne fais pas ça… tu sais que je n’aime pas, dit Batman. Je ne t’aime d’ailleurs pas non plus, l’ami.

Mickey esquissa la moitié d’un sourire derrière son déguisement puis fit mine de quitter son masque. Batman arrêta son mouvement avec violence et regarda autour de lui pour vérifier s’il y avait ou non beaucoup de personnes autour d’eux. Mickey stoppa son mouvement, mais il avait envie de quitter ce masque aussi vite que possible, car cela commençait à l’agacer.

— Attends que l’on soit dans la voiture. Nous sommes trop exposés ici. Quelqu’un pourrait retenir nos visages, commenta Batman tout en commençant à se diriger vers la sortie du parc d’attractions.

Quelques minutes après, ils arrivèrent à la voiture, et en la voyant, Batman jura : une roue était crevée.

— Maudits gamins! cria-t-il tout en frappant avec rage le capot de la voiture.

Épisode 8 — Un voyage improvisé

Vivian resta un bon moment distraite : d’abord à cause de la perte de l’enveloppe, puis à la suite de la visite de l’homme qui lui avait faite une demande plutôt particulière. Mais Vivian était avant tout une femme d’affaires, et plus exactement, une femme d’affaires pratique qui évaluait les pour et les contre de chaque situation d’une manière instinctive grâce à son expérience dans les affaires. Ainsi, sans même plus réfléchir que le strict minimum, elle calcula le prochain pas à faire, plus par instinct que par un cheminement rationnel.

D’abord, elle indiqua à sa secrétaire qu’elle ne voulait être dérangée sous aucun prétexte. Ensuite, elle décida de traiter la demande de l’inconnu comme s’il s’agissait d’une affaire de plus : en évaluant mentalement les possibles avantages et désavantages que la requête pouvait engendrer. Ce n’était pas de l’argent qu’il lui avait demandé, ni même un travail, c’était quelque chose d’encore moins matériel. Et Vivian, qui se laissait seulement guider par ses sentiments en ce qui concernait sa famille, pensa qu’elle pouvait faire une exception en accédant à la demande de l’inconnu. Elle devait passer plusieurs coups de fil et exiger quelques faveurs. Elle décrocha le téléphone pour réaliser une série d’appels.

Dix minutes plus tard, l’affaire était lancée, et elle pensa qu’il était bientôt l’heure de manger et qu’elle pourrait revenir chez elle : même si elle n’avait pas pour habitude de le faire, elle sentait soudain le besoin d’être proche de son fils. Est-ce l’instinct maternel qui la fit penser à son fils à ce moment même ? Est-ce cet instinct qui lui souffla d’appeler la maison pour s’intéresser à l’état de son petit après sa consultation chez le dentiste ?

Elle prit le téléphone, appela la maison, et attendit patiemment que quelqu’un décroche.

— Résidence Clarke, entendit-elle Frans répondre.

— Frans, c’est moi. Passe-moi Peter.

— Madame, votre mari ne se trouve pas en ce moment entre nos murs, répondit Frans de son langage soutenu.

Vivian regarda l’heure et répondit :

— Ce n’est pas possible. Ils avaient rendez-vous à neuf heures. Où est-ce qu’ils peuvent être ?

— Je ne sais pas, madame, répondit stoïquement le majordome.

— Fais-moi la faveur de me prévenir quand ils arrivent. Il est capable d’avoir emmené mon fils manger un hamburger dans son ancien quartier.

— Comptez sur moi, madame, et il raccrocha après les remerciements de Vivian.

L’intention suivante de Vivian fut d’appeler le portable de Peter, mais elle préféra finalement appeler celui du Créditeur.

Le portable du Créditeur sonna, et celui-ci le sortit de sa poche pour voir qui l’appelait. Il devait répondre, et décrocha donc.

— Bonjour Vivian, il y a un problème ?

— Tu es avec Peter ? Pourquoi n’êtes-vous pas revenu à la maison ? demanda-t-elle avant même d’attendre la réponse à sa première question.

— Oui, Peter est avec moi, répondit le Créditeur tout en se demandant comment répondre à la seconde question. Peter a pensé qu’Alexis aimerait profiter de cette belle journée après la visite chez le dentiste, si bien que nous nous promenons.

— Ne tardez pas trop. Dis à Peter que je les attends pour manger.

— Je lui dis, Vivian. Au revoir. - et il raccrocha avant que Vivian ne puisse penser à une autre question inopportune pour en savoir plus sur la localisation de sa famille.

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