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Sang Souillé
Sang Souillé

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Sang Souillé

Язык: Французский
Год издания: 2019
Добавлена:
Серия «Les Liens Du Sang»
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« Tu es de retour, chuchota-t-elle, en priant pour que le poids sur son cœur s'envole.

— Qu'est-ce qui ne va pas, Envy ? demanda-t-il tout bas.

— Rien, mentit Envy en desserrant son étreinte, pour mieux reculer et lever vers lui un visage souriant.

— Alors pourquoi as-tu pleuré ? fit-il observer quand Envy le contempla avec confusion. Avant qu'elle n'ait le temps de le nier, il lui rappella : Je peux sentir le sel de tes larmes. Tu ne peux pas me cacher tes sentiments.

Il devait savoir si elle allait parler de lui à Devon plus tard, concernant ce qui s'était passé entre eux quand il l'avait déposée ici.

Envy ouvrit des yeux étonnés. Trevor lui avait dit la même chose. Savaient-ils tous les deux mieux qu'elle-même ce qu'elle ressentait ? Savoir qu'ils pouvaient tous deux lire en elle avec autant de justesse lui donnait le sentiment d'être un peu exposée.

Il la sentit se crisper mais avant qu'il ne puisse surprendre l'expression sur son visage, elle pressa de nouveau sa joue contre sa poitrine.

— Trevor a-t-il dit ou fait quelque chose pour te contrarier sur le trajet pour arriver ici ? Parce que s'il l'a fait, je jure…

Envy s'écarta brusquement de lui et leva sur Devon un regard presque furieux.

— Non, tu m'as promis que tu ne ferais jamais de mal à Trevor, et sous aucun prétexte.

Son cœur battit à tout rompre dans sa poitrine, car elle ne voulait plus jamais les voir se battre. Si l'un d'entre eux se retrouvait blessé... elle détesterait l'autre, et peu importerait duquel il s'agirait. Elle le savait, maintenant.

Trevor en eut presque le souffle coupé en baissant les yeux sur celle qui était en train de le défendre. Elle avait fait promettre à Devon de ne jamais le blesser... et Devon avait accepté, pour la même raison qui l'empêchait lui-même de tuer Devon.

— Quant aux larmes, enchaîna Envy en baissant la voix pour maîtriser sa nervosité, j'ai rêvé que l'un de ces monstres au cimetière t'avait tué et je pleurais en me réveillant.

Bon... c'était également vrai.

— Ce n'était qu'un rêve », chuchota-t-il en la serrant contre lui.

Trevor ferma les yeux très fort, en se demandant si le lien qu'elle avait avec lui et Devon avait provoqué ce rêve très précis. Ne souhaitant pas y penser, il fit rouler Envy sur le dos et baissa les yeux sur elle, avant d'approcher ses lèvres des siennes.

Envy gémit doucement et se cambra, pour coller ses seins contre la poitrine de Devon. Elle noua ses bras autour de son cou pour qu'il prenne ses poignets et les enfonce doucement dans le lit.

Leurs bouches se séparèrent et Envy rejeta la tête en arrière lorsque les lèvres de Devon entamèrent une longue descente le long de son cou et de sa clavicule. Souriant sous la sensation, elle écarta les jambes et les noua autour de sa taille pour l'attirer plus encore contre son corps, jusqu'à sentir le membre durci de Devon se presser en elle.

Trevor s'arrêta un instant pour la regarder, en se tenant juste au-dessus d'elle, avant de donner un coup de reins. Il se fichait de l'apparence qu'il avait… c'était son corps et c'était exactement l'endroit où il voulait se trouver. Suspendu au-dessus d'elle, il lui fit l'amour comme un homme fou qui se serait perdu dans sa propre démence.

Envy se mordit la lèvre inférieure pour s'empêcher de crier et de réveiller son frère. Elle s'agrippa à Devon pour tenter de se calquer sur son rythme mais découvrit rapidement qu'il n'y avait pour elle aucun moyen de tenir la distance cette nuit. C'était tout ce qu'elle pouvait faire pour tenir le coup tandis qu'il la faisait monter au septième ciel à tant de reprises qu'elle en était toute étourdie.

Trevor captura ses lèvres quand elle oublia qu'ils n'étaient pas seuls dans la maison, mais il ne lui laisserait pas une chance de retrouver tout de suite ses esprits. Il maintenait la bride serrée sur son propre sang-froid, sans s'abandonner au même plaisir, jusqu'à ce qu'un peu plus d'une heure soit passée.

Il s'autorisa à la regarder dormir quelques minutes, avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres et de glisser hors du lit.

*****

Warren commençait à s'inquiéter. Il avait cherché à localiser l'odeur de Devon dans tout le cimetière depuis une heure déjà. Quand il s'était aventuré loin de son frère un peu plus tôt, il avait supposé que Devon le suivrait de près et serait prêt à se battre. Warren avait tué trois Faucheurs de plus avant de vraiment réaliser que Devon était toujours invisible.

Il avait même poussé un cri perçant de félin, en version jaguar, pour rester en contact l'un avec l'autre. Il n'y avait pas eu de cri de réponse. Se dirigeant vers le dernier endroit où il avait vu Devon, Warren découvrit les signes de sa lutte mais il n'y avait ni Faucheur ni la moindre trace de Devon. Il lui fallut encore quelques minutes pour enfin retrouver l'odeur de Devon. Elle le menait vers une vieille crypte.

En s'approchant prudemment de l'édifice, il renifla tout le périmètre avant de pousser la porte fermée avec la patte. Il grogna devant le verrou et deux solutions se présentèrent à son esprit. Soit Devon avait été mis là-dedans, soit la porte s'était refermée et verrouillée en quelque sorte pendant l'affrontement.

Réadoptant sa forme humaine, Warren tira avec force sur la porte et l'ouvrit, la faisant sortir de ses gonds avec le cri du vieux métal contre le bois massif. Il ouvrit des yeux surpris quand il découvrit Devon gisant au sol, avec deux Faucheurs entassés l'un sur l'autre à côté de lui.

Devon entrouvrit les yeux quand la porte fut arrachée de ses gonds, mais il les referma aussitôt quand la lumière matinale entra à flots dans l'édifice, lui brûlant les rétines. Il avait l'impression d'avoir vidé tout entier le stock de Feu de Kat et de s'être retrouvé dans une bataille perdue par-dessus le marché.

« Mais que s'est-il passé ici ? demanda Warren à voix basse.

Devon émit un grognement caverneux puis reprit forme humaine. Portant une main à sa tête, il se rassit lentement avec l'aide de Warren et regarda longuement autour de lui.

— La dernière chose dont je me rappelle, c'est de m'être battu avec un autre Faucheur après ton départ, répondit Devon. J'ai dû le piéger ici avant de le tuer… son regard tomba sur la pile de Faucheurs puis il eut l'air perplexe. …de les tuer, rectifia-t-il. L'un d'eux a dû violemment m'assommer à la tête avant de s'écrouler.

— Je crois que nous avons eu notre dose de bagarres pour le moment, avisa enfin Warren. Nous avons tous les deux besoin de sommeil.

Devon acquiesça et laissa Warren le remettre sur ses pieds.

— Super, nous sommes nus, grommela-t-il.

— Disons plutôt que nous faisons du streaking, plaisanta Warren avec un petit sourire malicieux. Tu veux qu'on sorte lentement d'un air nonchalant de cet endroit pour voir combien de sifflements nous allons récolter, ou bien tu veux foncer droit jusqu'à la voiture ?

— On compte jusqu'à trois, répondit Devon en haussant les sourcils.

Quand ils rejoignirent le véhicule, ils sortirent leurs vêtements de rechange qu'ils avaient gardés planqués là juste en cas de besoin.

— Dépose-moi chez Chad. Envy est là-bas, donc je n'aurais qu'à me glisser dans son lit, dit Devon en s'installant confortablement sur le siège. Et aussi, fais-moi plaisir.

Warren le regarda en conduisant.

— Je ne le dirai à personne, afin que ça ne remonte pas jusqu'aux oreilles d'Envy.

Devon sourit devant l'habileté surnaturelle de son aîné à toujours savoir ce que les autres pensaient. Parfois ce n'était pas aussi gênant.

— Merci, dit Devon. Je déteste quand elle s'inquiète.

Quelques minutes plus tard, Warren s'arrêta devant l'appartement de Chad puis il se tourna vers Devon.

— Va dormir un peu et appelle-moi quand tu te sens prêt à revenir.

Devon secoua la tête.

— Ne t'inquiète pas pour ça, soit Chad nous emmènera soit j'appellerais un taxi. »

Warren attendit que Devon ouvre la porte d'entrée et soit à l'intérieur de la maison avant de repartir. Il ne voulait pas en parler à Devon, mais trouver son frère dans cet état avait éveillé en lui quelques soupçons. La façon dont la porte avait été verrouillée de l'extérieur semblait un peu trop intentionnelle pour qu'il ne se demande pas si quelqu'un ou quelque chose l'avait enfermé là volontairement.

En secouant la tête, Warren choisit de ne plus y repenser pour aujourd'hui… il était épuisé.

Devon traversa silencieusement l'appartement en direction de la chambre d'Envy. En ouvrant la porte, il sourit devant le spectacle de son visage angélique, détendu dans son sommeil. Après avoir retiré ses vêtements, il se faufila dans le lit derrière elle et se pelotonna dans son dos, en passant un bras autour de sa taille.

Elle se blottit un peu plus contre de lui avant de se laisser aller contre sa poitrine et de reculer la tête. Sa respiration redevint profonde en raison de son sommeil avancé et Devon se détendit à son tour. Il choisit de la laisser dormir pour cette fois, au lieu de la réveiller pour lui signaler sa présence… il devait se rappeller de plus se préoccuper de son rythme de sommeil à partir de cet instant.

*****

Le septième étage de l'hôpital était tombé dans un calme serein. La garde avait été longue et ennuyeuse tandis que les infirmières faisaient leurs rondes auprès des nombreux patients. Les respirateurs artificiels émettaient leurs bips sur un rythme stable et diffus, créant assez de bruit de fond pour préserver l'étage tombé dans l'obscurité d'une atmosphère lugubre.

« Dix longues heures, hein ? lança l'agent de sécurité à l'une des infirmières en poste.

— Et bien plus encore, renchérit l'infirmière avec un sourire. Tu vas au resto du coin pour le déjeuner ?

— Ouais, répondit le surveillant. Tu veux quelque chose ?

L'infirmière acquiesça.

— Nous en parlions un peu plus tôt. J'aurais bientôt une réponse de tout le monde et te tiendrai au courant avant ton départ. »

Le système de surveillance des patients s'illumina soudain et l'infirmière bondit sur ses pieds. Des lumières à DEL bleues clignotaient sporadiquement, ce qui poussa l'infirmière à s'emparer du téléphone posé à côté d'elle.

« Docteur Gordon et Docteur Harris au septième étage immédiatement », appela-t-elle avant de raccrocher et de se précipiter de derrière le bureau.

D'autres infirmières arrivèrent de postes plus modestes situés à chaque extrémité du long couloir de l'étage, chacune d'elles tentant de couvrir une série de chambres pour voir le plus de patients en un temps réduit. Le surveillant sortit sa radio et appella la sécurité du rez-de-chaussée. Il s'écoula peu de temps avant que les deux docteurs de garde se précipitent à l'étage en compagnie d'une petite armée de dix infirmières supplémentaires, pour apporter leur aide.

Panique et confusion commencèrent à se faire sentir dans l'équipe alors que les patients mouraient comme des mouches. Ils restèrent auprès de chacun d'eux aussi longtemps que possible avant de passer de l'un à l'autre, prenant tout juste le temps de noter le temps du décès de chacun d'eux.

Alors que l'équipe longeait le couloir, ses membres comprirent que la cause de la mort des patients semblait se rapprocher du USI, situé également à cet étage. Bien qu'ils pensaient tous à la même chose, personne parmi eux n'exprima cette peur à voix haute... ce n'était qu'une coincidence après tout.

Le surveillant attendait déjà devant l'ascenseur lorsque la police arriva sur les lieux. Il était déçu de voir que seuls deux agents avaient répondu à l'appel, mais c'était mieux que rien. Avec le tremblement de terre datant d'environ une semaine, sans compter les habitants qui avaient été découverts morts et démembrés, il pouvait comprendre le manque de policiers disponibles.

Un hurlement retentit dans le couloir et les officiers dégainèrent leurs revolvers en se précipitant en avant. Deux infirmières furent projetées dans les airs à travers tout le couloir, heurtant au passage le mur avec assez de violence pour se briser les os. Elles s'effondrèrent en laissant de longues traînées de sang derrière elles, sur la peinture blanche immaculée.

« Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? » chuchota l'agent de sécurité.

Les officiers resserrèrent leur prise sur leurs armes de poing et longèrent lentement le couloir en direction des corps. D'autres membres de l'équipe médicale commencèrent à fuser en volant par les portes tandis que d'autres tentaient de prendre leurs jambes à leur cou.

L'agent de sécurité regarda avec des yeux ronds une silhouette sombre émerger de la dernière chambre située avant la porte de l'unité des soins intensifs. Elle apparaissait puis disparaissait tour à tour de son champ de vision en se déplaçant. Son visage ne pouvait être visible dessous son manteau noir en lambeaux, mais une longue faux tranchante était aisément reconnaissable dans une de ses mains aux doigts à la longueur démesurée et grotesque.

L'apparition descendit le couloir dans leur direction, empoignant sur son passage les infirmières avant de les lancer sur le côté comme des poupées de chiffon. Les officiers ouvrirent le feu en reculant pour s'écarter du spectre. La faux fendit l'air dans un grand arc de cercle avant de s'abattre pour couper un des agents en deux. Du sang gicla sur le sol alors que l'agent s'écroulait sans vie, mais la créature continua d'avancer vers l'autre agent qui lui tirait encore dessus.

Le sang gicla une seconde fois, pour atteindre le visage de l'agent de sécurité pendant que le second policier était découpé en morceaux à son tour. Il enregistra vaguement que l'ascenseur sonnait, signalant l'arrivée de quelqu'un à l'étage, mais il était tétanisé par la peur et ne pouvait pas bouger.

Un homme apparut à la périphérie de sa vision… jeune, revêtu d'un manteau, avec des cheveux noirs coiffés à la punk. Il leva une main vers la créature et cette dernière fut projetée au bout du couloir. Elle se mit à hurler, maniant la faux pour arrêter sa trajectoire, et sembla fixer du regard le nouveau venu avant de disparaître dans le sol.

« Vous allez bien ? » demanda Ren à l'homme traumatisé.

Le surveillant s'évanouit soudainement. Ren poussa un grand soupir et sortit son téléphone. C'était une bonne chose que cet hôpital se soit trouvé à la portée de certains êtres paranormaux de la ville, ou bien il n'aurait pas eu le pouvoir d'effrayer cette chose sans qu'elle ne l'attaque à son tour.

« Il nous faut une équipe de nettoyage et le meilleur exterminateur de démons de la liste. »

Chapitre 4

Angelica faisait les cent pas dans le bureau de Ren en essayant de garder la barrière de feu dans son champ de vision et d'être hors d'atteinte de tous ceux qui avaient affaire dans la vaste pièce. Elle avait déjà sorti les crocs avec Storm quand il lui avait affirmé que garder les yeux rivés sur Zachary n'allait pas aider ce dernier à se réveiller plus vite.

Elle jeta un coup d'œil à Syn, toujours adossé au mur, et haussa un sourcil. Elle commençait à croire que cet homme pourrait tout à fait se transformer en statue s'il se concentrait assez fort. Il n'avait pas bougé depuis des heures.

Peut-être que Storm avait raison, parce que les murs commençaient à se rapprocher d'elle et Zachary n'avait pas bougé plus que ça. Son portable se mit à sonner, et son bruit soudain l'arracha dans un sursaut à ses pensées.

En voyant le nom de l'appelant et pensant que Storm ne faisait que prendre des nouvelles de Zachary, elle répondit :

« Non, Storm. Il ne s'est toujours pas réveillé.

— Ren a besoin de toi à l'hôpital local, annonça Storm, très sérieux. Il a été confronté à quelque chose d'assez moche et il a perdu sa trace quelque part dans le bâtiment.

— Et il a besoin de moi pour le traquer, acheva Angelica en regardant une dernière fois Zachary avant de se détourner. J'y serai. »

Elle raccrocha puis se tourna vers Syn.

« Je dois me rendre à l'hôpital. »

Syn réduisit si vite la distance entre eux qu'elle faillit ne pas le voir bouger.

Syn lui passa un bras autour de la taille et lui sourit avant de la serrer fort contre lui. Il était grand temps qu'elle quitte le chevet de son ami.

Angelica cligna des yeux et ils furent soudain devant l'entrée de l'hôpital. Les agents de l'EEP déguisés en policiers étaient déjà en train d'escorter des personnes et des patients hors du bâtiment. C'était loin d'être la façon de faire idéale mais si cette chose était aussi mauvaise que l'avait décrite Storm, alors elle ne pouvait pas vraiment le leur reprocher.

« Où est le monstre ? demanda Angelica à l'un des agents de l'EEP.

— Je ne sais pas, mais Ren se trouve au septième étage pour le savoir », lui répondit l'homme en la reconnaissant.

Angelica et Syn se dirigèrent vers les ascenseurs et en prirent un pour monter au septième étage. Lorsque les portes s'ouvrirent, Angelica remarqua l'odeur de sang en premier lieu. Elle ouvrit des yeux stupéfaits devant le carnage du couloir.

Ren avait mis toute la scène sous scellé et quelques membres de leur organisation étaient éparpillés çà et là à regarder les corps pour voir s'il y avait des survivants. Le seul à ne pas se trouver sur la scène était l'agent de sécurité, roulé en boule dans un coin derrière le poste des infirmières. Il se balançait d'avant en arrière en grommelant quelque chose au sujet de la Faucheuse.

« Que s'est-il passé ? interrogea Angelica.

Ren soupira.

— On dirait bien la Faucheuse, avec la faux et tout le toutim.

— Un démon de la mort, dit Angelica d'un air songeur. Je n'en ai jamais affronté mais on dit qu'ils peuvent se montrer très vicieux.

— Il s'est enfoncé dans le sol et a disparu, expliqua Ren. Nous n'avons pas été capables de le retrouver depuis.

— Il est encore là, leur indiqua Syn.

— Je sais… je peux sentir son énergie maléfique glisser sur moi comme une putain de virus, répondit Ren avec frustration.

Angelica prit une profonde inspiration puis entreprit de se frayer un chemin mental à travers les étages du dessus et du dessous de l'hôpital. Parfois, elle pouvait suivre la piste invisible que laissait un démon puissant, mais ce démon-là était passé par tout le bâtiment, faisant se croiser son propre chemin à bien trop de reprises pour le rendre facile à retrouver.

Ren eut l'air ébahi au contact du pouvoir de la jeune femme.

— Intéressant », commenta-t-il, n'ayant jamais ressenti cela auparavant.

Il supposait que, dans le sanctuaire du château, le pouvoir de la jeune femme avait été encore en sommeil, parce qu'elle n'en avait pas eu besoin. Ren haussa les épaules, conscient que ce n'était pas le moment de tester de nouveaux pouvoirs, avant de retourner à son travail.

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