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Le Cahier Gnostique : Tome Un
LE CAHIER GNOSTIQUE :
Table des Matières
Page de Titre
Droits d'Auteur
TABLE DES MATIÃRES
Introduction
Les systèmes de mémorisation
Les contes de fées
Au-delà des contes de fées
Travaux cités
Bibliographie
Avant de se quitter
TABLE DES MATIÃRES
Introduction
Pourquoi ce livre ?
Les deux significations du mot « gnostique »
Les systèmes de mémorisation
Un simple système de mémorisation
Manteaux pourpres, couronnes, et tache de sang
Les Ãvangiles : un ancien système de mémorisation littéraire ?
La Stéganographie : cacher les messages en les exposant à la vue de tous
Les contes de fées
LE VIOLON MERVEILLEUX
Interprétation du VIOLON MERVEILLEUX
Gurdjieff et la triade
Décryptage du VIOLON MERVEILLEUX
Sens caché du VIOLON MERVEILLEUX
Le Secret final du VIOLON MERVEILLEUX
Trois niveaux de signification
De la coïncidence à la certitude
LA CLEF DâOR
Interprétation de la CLEF DâOR
LES TROIS FAINÃANTS
Interprétation des TROIS FAINÃNANTS
La triade dans les TROIS FAINÃANTS
Le Yi King comme clef de décryptage
Identification des Hexagrammes dans LES TROIS FAINÃANTS
LâHexagramme 18, la Montagne, en haut, et le Bois-Vent, en bas : Le Travail sur ce qui a été corrompu
Problèmes de disponibilité des clefs nécessaires
Qui était Johannes Pauli ?
Johannes Trithemius et sa Steganographia
LE BAL DES DOUZE PRINCESSES
Décryptage du BAL DES DOUZE PRINCESSES
Le BAL DES DOUZE PRINCESSES Version annotée
Réflexions finales sur LE BAL DES DOUZE PRINCESSES
Au-delà des contes de fées
Travaux cités
Bibliographie
Avant de se quitter
Introduction
Pourquoi ce livre ?
Jâécris ce cahier pour tenter de consigner mes « découvertes ». Je mets le mot « découvertes » entre guillemets parce que je nâai peut-être rien découvert du tout. En fait, je suis presque certain dâavoir découvert quelque chose de très important. Cependant, pour autant que soit doté le cerveau humain pour trouver un sens au milieu du bruit, et étant donné que je nâai pas été en mesure de trouver la bonne revue académique dans laquelle publier mes résultats, je nâai pas grand-chose à ajouter au-delà de ma propre capacité limitée à séparer ce qui est significatif de ce qui ne lâest pas.
Quoi quâil en soit, jâai décidé de rassembler toutes mes recherches et de les consigner dans ce cahier afin que dâautres puissent vérifier mon raisonnement et examiner mes constatations pour déterminer si jâai effectivement découvert quelque chose dâintéressant. Si ce nâest pas le cas, ce cahier pourrait servir dâavertissement ou dâexemple à éviter quand on fait ce genre de recherche.
Les deux significations du mot « gnostique »
Il peut y avoir une certaine confusion autour de mon utilisation du mot « gnostique » dans le titre de cet ouvrage. Le mot a deux définitions de base.
La première définition concerne le mot en tant quâadjectif. Dans ce cas, la définition est : qui se rapporte à la connaissance, en particulier la connaissance mystique ésotérique.
La deuxième définition correspond au substantif, auquel cas la définition est : un adhérent du gnosticisme. Le gnosticisme était un mouvement de lâÃglise chrétienne du IIe siècle qui soutenait que le monde avait été créé par un créateur ignorant, le démiurge. Le vrai Dieu, qui existait en dehors de cette création imparfaite, donna à Jésus la connaissance secrète nécessaire pour sâen échapper et lâenvoya comme un émissaire aux esprits perdus pris au piège dans ce monde.
Il y avait deux principales souches à la pensée gnostique : lâécole de Jean et lâécole de Thomas. Lâécole de Jean correspond à la deuxième définition du mot « gnostique » mentionnée plus haut. Il se préoccupait de la nature du démiurge et de lâévasion du monde imparfait quâil avait créé. Lâécole de Thomas sâintéressait plutôt à ce qui découle de la première définition du mot « gnostique » : la connaissance, et en particulier la connaissance ésotérique.
Lâécole de Jean racontait cette histoire, cette réinvention du mythe de la création, qui offrait une nouvelle perspective sur les anciens contes bibliques commençant par Adam dans le jardin dâÃden. Lâécole de Thomas était assez différente ; proverbes énigmatiques et contes, rébus ou énigmes sans solutions apparentes.
Donc, « gnostique » au sens johannique du terme signifie quâil y a une explication alternative secrète derrière le récit biblique et que ce secret est alors révélé. Dans la tradition de lâécole de Thomas, « gnostique » prend un autre sens. Il se réfère à des paroles mystérieuses et opaques qui nâont pas de significations claires et évidentes.
Une hypothèse courante repose sur lâidée que les questions et les énigmes soulevées par la tradition de lâécole de Thomas trouvent leur réponse dans la tradition johannique. Mes études mâont amené à une autre conclusion.
Il nous faut dâabord déterminer la nature précise des textes de Thomas.
LâÃvangile de Thomas commence ainsi : « Et il (Jésus) a dit : âCelui qui trouvera lâinterprétation de ces paroles ne goûtera pas la mort.â »
Ce passage nous indique que ces paroles ont des significations cachées quâil faut découvrir.
Cette série de livres est centrée sur mes tentatives de décrypter les significations cachées contenues dans les textes de Thomas. Cependant, plutôt que de commencer par des textes religieux aussi controversés, nous allons plutôt examiner plusieurs contes des frères Grimm qui semblent contenir des informations codées.
Un tel examen doit dâabord déterminer comment lâinformation se cache dans un texte.
Les systèmes de mémorisation
Un simple système de mémorisation
Par où commencer ? Jâai toujours été intéressé par différents systèmes. Par exemple, jâai examiné diverses méthodes pour développer une mémoire plus puissante. Ces techniques de renforcement de la mémoire sont très variées, mais elles partagent toutes une technique commune. Cette technique consiste à créer une image encodée avec les différents éléments que vous souhaitez mémoriser. Le système dâencodage exact varie dâun système à lâautre. Dans lâun des systèmes les plus simples décrits par Derren Brown dans son livre Tricks of the Mind (2006), il utilise des images qui riment avec les nombres de un à dix.
Ce système est utile si vous voulez mémoriser une série dâéléments numérotés. Par exemple, supposons que le cinquième mot sur la liste est « lapin », vous créerez alors une image incorporant un lapin avec lâimage qui rime avec le chiffre cinq. Par exemple, « zinc ».
Voici la clef du succès pour tout système de mémorisation. Lâimage que vous créez doit être frappante, voire comique. Mon image est celle dâun lapin volant grâce à ses grandes oreilles et atterrissant sur un comptoir de bar en zinc. Je pense que là , câest assez facile à mémoriser.
Manteaux pourpres, couronnes, et tache de sang
Mon intention nâest pas de vous enseigner, à vous, lecteurs, comment développer une super-mémoire, donc je nâirai pas plus avant sur le sujet des différentes méthodes employées. Ce sur quoi je veux attirer votre attention, câest un extrait du premier ouvrage connu de rhétorique en latin, datant des années 90 avant J.-C. La Rhétorique à Herennius (Rhetorica ad Herennium) contient les instructions suivantes concernant la création dâimages mnémoniques :
Les images devront donc être choisies dans le genre qui peut rester le plus longtemps gravé dans la mémoire. Ce sera le cas, si nous établissons des similitudes aussi frappantes que possible ; si nous prenons des images qui ne sont ni nombreuses ni floues, mais qui ont une valeur ; si nous leur attribuons une beauté exceptionnelle ou une insigne laideur ; si nous ornons certaines, pour ainsi dire de couronnes ou dâune robe de pourpre, pour que nous reconnaissions plus facilement la ressemblance, ou si nous les enlaidissons de quelque manière, en nous représentant telle dâentre elles sanglante, couverte de boue, ou enduite de vermillon, pour que la forme nous frappe davantage, ou encore en attribuant à certaines images quelque chose qui soulève le rire : car câest là aussi un moyen pour nous de retenir plus facilement.
Lorsque jâai lu le texte ci-dessus pour la première fois, les mots résonnaient à un niveau très profond et je savais intuitivement que jâavais déjà lu quelque chose qui avait apparemment été élaboré pour être conforme à ces mêmes instructions :
Ils le revêtirent de pourpre et le ceignirent dâune couronne dâépines quâils avaient tressée. Et ils se mirent à le saluer : âSalut, roi des Juifs !â Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, et ils lui crachaient dessus et, se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui à genoux et lui rendirent hommage. Marc 15, 17-19
La Rhétorique à Herennius nous dit dâorner notre image dâune couronne ou dâun manteau pourpre. Lâauteur de Marc double la mise et donne à Jésus une couronne dâépines et un habit pourpre. Le texte recommande également que lâimage soit enlaidie ou tachée de sang. Puis, il y a Jésus, qui avait dâabord reçu une couronne dâépines et dont on a ensuite frappé la tête avec un bâton, ce qui aurait clairement pour conséquence une blessure sanglante, car le cuir chevelu a tendance à saigner abondamment. Enfin, nous avons les soldats qui se moquent de Jésus et de son identité de roi des Juifs en sâinclinant et en lui rendant hommage, acte quâils trouvèrent comique.
Les Ãvangiles : un ancien système de mémorisation littéraire ?
Il me semblait que jâavais trouvé des preuves que les évangiles étaient en fait conçus pour servir de système de mémorisation littéraire. En effet, que penser dâautre lorsque lâune des images centrales du christianisme est presque une image pour recréer celle du principe directeur central de lâart de la mémoire, tel quâil a été écrit environ trois cents ans avant les évangiles ? Se pourrait-il que les auteurs aient été des adeptes de lâart de la mémoire ? Peut-être que la triple nature des évangiles synoptiques nâest pas un accident historique, mais une méthode de cryptage des données contenues dans les récits miraculeux de Jésus le Thaumaturge. Et plus important encore, peut-être que le tableau de Jésus vêtu dâun habit pourpre et couronné dâépines est un message signifiant à quiconque connaît lâart de la mémoire, quâil y a là quelque chose qui cherche désespérément à attirer lâattention, qui exhorte à être décrypté, apportant la promesse que si lâon frappe à la porte, elle sâouvrira.
Mais, quâest-ce que cela signifie de dire quâun texte est une forme de système de mémorisation littéraire ? En quoi consiste le passage dâun système de mémorisation personnelle à un système de mémorisation littéraire ? Voyons le processus dâencodage des informations dans un système de mémorisation personnelle. Il y a essentiellement trois éléments. Il y a lâinformation à encoder. Il y a le système dâencodage. Et il y a le tableau de la mémorisation qui en résulte, rempli dâimages saisissantes liées à des actions faciles à mémoriser.
Quand ce processus est déplacé du système personnel et institué dans un texte littéraire, le processus est identique. Il y a lâinformation à encoder. Il y a le système dâencodage. Et il y a le tableau de la mémorisation littéraire qui en résulte, rempli dâimages saisissantes liées à des actions faciles à mémoriser. La principale différence est que dans un système de mémorisation personnelle, il nây a aucun risque que le tableau de mémorisation soit confondu avec le message lui-même. Ceci est principalement dû au fait que la personne qui code les données est aussi celle qui les décode. Avec un système de mémorisation littéraire, il est peu probable que la personne qui code le message soit aussi celle qui le décode. Il sera plus probable que le niveau superficiel du texte sera considéré comme la totalité du message. Ainsi, le message ne sera pas du tout décodé, au-delà du décodage neurologique de base qui se produit dans la reconnaissance des marques symboliques qui représentent les sons à partir desquels se forment les mots.
Avec lâexemple de Marc 15, 17-19, examinons tout dâabord lâinformation qui nous est transmise. Cette information consiste simplement dans le fait que lâimagerie utilisée dans le récit a été conçue conformément à La Rhétorique à Herennius. Le système de codage, ou la clef, est la partie spécifique de La Rhétorique à Herennius qui mentionne la couronne, le manteau pourpre et la tache de sang. Le texte de Marc contient certaines caractéristiques qui sont représentées dans le texte de La Rhétorique à Herennius. Ces caractéristiques ne sont révélées que lorsque le texte de Marc et le texte clef sont réunis. Lâexamen du texte de Marc de façon isolée ne montrerait aucune preuve quâil contient un sens caché et codé.
La Stéganographie : cacher les messages en les exposant à la vue de tous
Il ne sâagit pas seulement dâun système de mémorisation littéraire. Ce phénomène implique aussi des aspects de stéganographie, qui est lâart et la science dâencoder des messages cachés de telle sorte que personne, à part lâexpéditeur et le destinataire visé, ne soupçonne lâexistence du message. Donc, non seulement ces textes contiennent un niveau de sens caché, mais ils sont aussi conçus de manière à ce que personne ne soupçonne que ce niveau caché existe.
à ce stade, jâai lâimpression que ce nâest peut-être pas le moyen le plus efficace de procéder à lâexamen des évangiles pour trouver des significations cachées. En fin de compte, je vous demande, chers lecteurs, dâaccepter deux propositions fort improbables. La première est que les systèmes de mémorisation littéraire existent et la seconde, que les évangiles en sont un exemple.
Câest pourquoi nous devrions peut-être nous concentrer sur certains systèmes de mémorisation littéraire potentiels qui nâont pas tout à fait la signification historique des évangiles, tout en nous permettant de considérer les mécanismes à lâÅuvre dans les contes individuels. Câest dans cet esprit que je suggère de déplacer notre attention des évangiles aux contes des frères Grimm.
Les contes de fées
LE VIOLON MERVEILLEUX
de
Jacob et Wilhelm Grimm
Il était une fois un étrange musicien qui, un jour, marchait tout seul dans la forêt, laissant errer ça et là ses pensées. Et quand il ne sut plus à quoi songer, il se dit :
« je commence à mâennuyer dans cette forêt. Je vais trouver un bon compagnon. »
Il prit donc son violon quâil portait sur son dos et se mit à jouer un air qui passa à travers les arbres de la forêt.
Il jouait depuis peu lorsquâun loup arriva de derrière les arbres.
« Ah ! Voilà un loup qui arrive ! Ce nâest pas le compagnon que je désire, se dit le musicien. Cependant, le loup sâapprocha et lui dit :
â Eh ! Cher musicien, comme tu joues bien ! Moi aussi je voudrais savoir comment jouer.
â Câest très facile, répondit le musicien, il suffit pour cela que tu fasses exactement ce que je vais te dire.
â Oh ! Cher musicien, reprit le loup, je serai comme un écolier qui obéit à son maître. »
Le musicien lui dit de le suivre et lorsquâils eurent fait un bout de chemin, ils arrivèrent près dâun vieux chêne qui était creux et fendu au milieu.
« Tu vois cet arbre, dit le musicien, si tu veux apprendre à jouer du violon, il faut que tu mettes tes pattes de devant dans cette fente. »
Le loup obéit, mais le musicien ramassa aussitôt une pierre et en frappa avec tant de force les pattes du loup, quâelles sâenfoncèrent dans la fente, et que le pauvre animal dut rester prisonnier.
« Attends-moi jusquâà ce que je revienne, ajouta le musicien. » Et il continua sa route.
Peu de temps après, il se mit à penser de nouveau :
« je mâennuie dans cette forêt. Je vais trouver un autre compagnon. »
Alors, il prit son violon et joua de nouveau à travers les bois. Il jouait depuis peu, quand apparut un renard à travers les arbres se dirigeant vers lui.
« Ah ! Voilà un renard qui arrive, se dit le musicien. Ce nâest pas le compagnon que je désire.
Le renard sâapprocha et lui dit :
â Eh ! Cher musicien, comme tu joues bien ! Je voudrais apprendre à jouer comme toi.
â Câest très facile, répondit le musicien, il suffit pour cela que tu fasses exactement ce que je vais te dire.
â Oh ! Cher musicien, reprit le renard, je serai comme un écolier qui obéit à son maître.
â Suis-moi, dit le musicien. »
Lorsquâils eurent fait un bout de chemin ensemble, ils arrivèrent à un sentier bordé de chaque côté par de hauts arbustes. En cet endroit, le musicien sâarrêta. Il saisit dâun côté un noisetier quâil inclina contre terre et mit le pied sur sa cime. Puis de lâautre côté, il fit de même avec un autre arbuste ; ensuite, sâadressant au renard : « Maintenant, cher petit renard, si tu veux vraiment apprendre quelque chose, donne-moi ta patte gauche. »
Le renard obéit et le musicien lui attacha la patte à lâarbre du côté gauche.
« Cher petit renard, lui dit-il ensuite, donne-moi maintenant ta patte droite. »
Le musicien lui attacha cette patte à lâarbre de droite. Ensuite, il lâcha les deux arbustes qui se redressèrent dâun seul coup, emportant avec eux dans lâair le renard qui resta suspendu et se débattait en vain.
« Attends-moi jusquâà ce que je revienne, ajouta le musicien. » Et il continua sa route.
Il ne tarda pas à penser pour la troisième fois :
« Je mâennuie dans cette forêt. Il faut que je me trouve un autre compagnon. » Donc, il prit son violon, et joua un air qui emplit les bois. Alors arriva un lièvre, bondissant vers lui.
« Ah ! Voilà un lièvre, se dit le musicien. Ce nâest pas le compagnon que je désire.
â Eh ! Cher musicien, dit le lièvre, comme tu joues bien ! Je voudrais apprendre à jouer comme toi.
â Câest très facile, répondit le musicien, il suffit pour cela que tu fasses exactement ce que je vais te dire.
â Oh ! Cher musicien, reprit le lièvre, je serai comme un écolier qui obéit à son maître. »
Ils marchèrent quelque temps, puis ils arrivèrent à un endroit plus éclairé du bois où se trouvait un peuplier. Le musicien attacha au cou du lièvre une longue corde quâil noua au peuplier.
« Attention, maintenant, cher petit lièvre, court vingt fois autour de lâarbre, sâécria le musicien. »
Le lièvre obéit. Et quand il eut fait vingt fois le tour, la corde était enroulée vingt fois autour de lâarbre, si bien que le lièvre se retrouva coincé. Et plus il tirait sur la corde, plus il sâécorchait le cou.
« Attends-moi jusquâà ce que je revienne, dit le musicien. » Et il continua sa route.
Mais à force de tirer, de sâagiter et de mordre la pierre, le loup avait fini par libérer ses pattes de la fente. Plein de colère et de rage, il se lança à la poursuite du musicien quâil se promettait de mettre en pièces.