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Les Troubadours
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La citation est empruntée à l'ensenhamen de Guiraut de Calanson. Ce poème a été publié récemment par M. Wilhelm Keller sous le titre suivant: Das Sirventes «Fadet Joglar» des Guiraut von Calanso, Erlangen, 1905. Le texte est accompagné d'un abondant commentaire. La «symphonie» était un instrument à vent, ou peut-être un «tambour de basque» (Keller, p. 63).
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Leur nom leur vient du mot trobar, trouver en parlant de l'invention poétique.
Cf. en général, pour ce chapitre, Diez, Poesie der Troubadours, 2e édition.
29
Traduction de l'abbé Papon, Parnasse occitanien, p. 21.
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Pétrarque, Trionfo d'amore.
31
Cf. Gaston Paris, Esquisse historique de la littérature française au Moyen âge, p. 159: «ce sont les troubadours de cette école [du trobar clus] qui, malgré leurs défauts et indirectement, ont créé le style moderne».
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Sur la musique cf. un excellent article de M. A. Restori, dans la Rivista musicale italiana, vol. II, fasc. 1, 1895. Voir surtout la récente publication de M. J. – B. Beck, Die Melodien der Troubadours, Strasbourg, 1908.
Cf. encore A. Jeanroy, Dejeanne, P. Aubry: Quatre poésies de Marcabrun, troubadour gascon du XIIe siècle, texte, musique et traduction, Paris, 1904.
Les troubadours dont il nous reste le plus d'airs notés sont les suivants: Bernard de Ventadour, Folquet de Marseille, Gaucelm Faidit, Guiraut Riquier, Peire Vidal, Raimon de Miraval. Le plus grand nombre de ces mélodies (les deux tiers) se trouvent dans le manuscrit R (Bibl. nat.,f. fr., 22543).
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Ludwig Rœmer, Die volksthümlichen Dichtungsarten, Marbourg, 1884.
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Bernard de Ventadour, Quant erba vertz e fuelha par (M. W. I, 11; Gr., 39); id., Lo gens temps de pascor (M. W. I, 13; Gr., 28).
35
Marcabrun, Pois l'iverns d'ogan es anatz (M. W. I, 57).
36
J. Rudel, Quan lo rius de la fontana (M. W. I, 62; Gr., 5).
37
Arnaut de Mareuil, Belh m'es quan lo vens (M. W. I, 155; Gr., 10).
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Peire Rogier, Tan no plou ni venta (M. W. I, 120; Gr., 8).
39
Raimbaut d'Orange, Non chant per auzel ni per flor (M. W. I, 77; Gr., 32).
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Sirventés: la vraie forme provençale est sirventes; nous l'accentuons pour mieux marquer que l'accent doit porter sur la dernière syllabe.
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Cf. Jeanroy, Origines… p. 45 et suiv. De la tenson on distingue le jeu-parti (prov. partimen) qui est une variété du genre et où les interlocuteurs choisissent entre deux propositions contraires; nous employons le mot de tenson qui est le terme le plus général.
Sur la question de savoir si les tensons appartiennent à des auteurs différents, cf. Diez, Poesie der Troubadours, p. 165. Pour les sujets des tensons cf. ibid., p. 169. Voici quelques autres exemples: quel est l'homme le plus amoureux, celui qui ne peut résister au désir de parler constamment de la dame qu'il aime ou celui qui y pense en silence? Un amoureux qui est heureux dans son amour doit-il préférer être l'amant ou le mari de sa dame?
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Pour les tensons avec un personnage imaginaire, cf. Jeanroy, Origines… p. 54, note 1: on a des tensons du Moine de Montaudon avec Dieu, de Peirol avec Amour, de Raimon Béranger et Bertran Carbonel avec leur cheval, de Lanfranc Cigala avec son cœur et son savoir.
43
Les deux tensons qui suivent sont de Guiraut Riquier.
44
Une des études les plus récentes sur la pastourelle est celle de M. A. Pillet, Studien zur Pastourelle, Breslau, 1902 (extrait de la Festschrift zum zehnten deutschen Neuphilologentag).
45
Traduction de M. A. Jeanroy, Origines, p. 31.
46
Ibid., p. 80.
47
Le plus récent travail sur l'aube bilingue du Vatican (ainsi nommée du manuscrit qui la contient) est dû au Dr Dejeanne dans les Mélanges Chabaneau: on trouvera dans cet article la bibliographie du sujet.
48
Il n'y a qu'un exemple de serena; dans Guiraut Riquier; il faut y voir sans doute une invention du poète et non une imitation d'un genre populaire.
49
Le descort de Raimbaut de Vaquières est composé de six strophes: la première en provençal, la seconde en italien (génois), la troisième en français, la quatrième en gascon, la cinquième probablement en portugais (Cf. sur le dernier point Carolina Michaelis de Vasconcellos, dans le Grundriss de Grœber, II, B, p. 173, Rem. 1).
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Une partie des pages qui suivent ont paru en article dans le Mercure de France, juin 1906.
51
Cf. Poésies de Guillaume IX, comte de Poitiers, éd. Jeanroy, Paris, 1905.
52
Sur le «vasselage amoureux», cf. un excellent article de M. E. Wechssler, Frauendienst und Vassalität, dans Zeitschrift für französische Sprache und Litteratur, XXIV, 1, 159-190.
53
Cf. Diez, Poesie der Troubadours, p. 128, 129, etc.
54
A. Restori, Lett. prov., p. 52.