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The Conquest of Canada, Vol. 1
"Jusqu' en l'année 1692, la justice particulière de Montréal appartenoit à Messieurs du Séminaire de St. Sulpice, en qualité de seigneurs. Ils en donnèrent alors leur démission au roi, à condition que l'exercice leur en resteroit dans l'enclos de leur séminaire, et dans leur ferme de St. Gabriel, avec la propriété perpétuelle et incommutable du Greffe de la justice royale, qui seroit établie dans l'isle, et la nomination du premier juge."—Charlevoix, tom. ii., p. 140.
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The kindness of the missionaries has been one of the causes that has perpetuated a kindly feeling toward the French. Among the American Indians, "a person, even in times of hostility, speaking French will find security from the attachment of the people to every thing that is French."—Imlay, p. 8.
"To do justice to truth, the French missionaries in general have invariably distinguished themselves every where by an exemplary life, befitting their profession. Their religious sincerity, their apostolic charity, their insinuating kindness, their heroic patience, their remoteness from austerity and fanaticism, fix in these countries memorable epochs in the annals of Christianity; and while the memory of a Del Vilde, a Vodilla, &c., will be held in everlasting execration by all truly Christian hearts, that of a Daniel, a Brebeuf, &c., will never lose any of that veneration which the history of discoveries and missions has so justly conferred upon them. Hence that predilection which the savages manifest for the French, a predilection which they naturally find in the recesses of their souls, cherished by the traditions which their fathers have left in favor of the first apostles of Canada, then called New France."—Beltrami's Travels, 1823. The authority of this passage, Chateaubriand observes, is the stronger, as the writer is severe in his condemnation of the modern Jesuit.
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"Ce n'étoit pas la faute de leurs missionnaires, s'ils s'endormaient de la sorte; mais ces religieux ne pouvant gagner sur leurs néophytes qu'ils prissent pour leur sûreté les précautions que la prudence exigeoit, redoublèrent leurs soins pour achever de les sanctifier, et pour les préparer à tout ce qui pourroit arriver. Ils les trouverent sur cet article d'une docilité parfaite; ils n'eurent aucune peine à les faire entrér dans les sentimens les plus convenables à la triste situation où ils se reduisaient eux-mêmes par une indolence, et un aveuglement, qu'on ne pouvoit comprendre et qui n'a peut-être point d'exemple dans l'histoire. Ce qui consoloit les pasteurs, c'est qu'ils les voyoient dans l'occasion braver la mort avec un courage, qui les animoit eux-mêmes à mourir en héros Chrétiens."—Charlevoix.
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The Abbé de Montigny was titular Bishop of Petræa, and had received from the pope a brief as vicar apostolic. The Church of Quebec was not erected into a bishop's see until 1670, when its bishop was no longer called titular Bishop of Petræa, but Bishop of Quebec. "Ce qui avoit fait traîner la cause si fort en longueur, c'est qu'il y eut de grandes contestations sur la dépendance immédiate du Saint Siège, dont le pape ne voulut point se relâcher. Cela n'empêche pourtant pas que l'Evêché de Quebec ne soit en quelque façon uni au clergé de France, en la manière de celui du Puy, lequel relève aussi immédiatement de Rome."—Charlevoix, tom. ii., p. 189; Petits Droits, &c., tom. ii., p. 492.
"When the bishopric of Quebec was erected, Louis XIV. endowed it with the revenue of two abbacies, those of Benevent and L'Estrio. About thirty years ago, the then bishop, finding it difficult, considering the distance, to recover the revenues of them, by consent of Louis XV., resigned the same to the clergy of France, to be united to a particular revenue of theirs, styled the economats, applied to the augmentation of small livings, in consideration of which, the bishop of this see has ever since received yearly 8000 livres out of the said revenues. A few years before the late bishop's death, the clergy of France granted him, for his life only, a further pension of 2000 livres; the bishop had no estate whatever, except his palace at Quebec, destroyed by our artillery, a garden, and the ground-rent of two or three houses adjoining it, and built on some part of the lands."—Governor Murray's Report on the Ancient Government and Actual State of the Province of Quebec in 1762.
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Charlevoix, tom. ii., p. 120.
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"Jusques-là, les gouverneurs généraux avoient assez tenue la main à faire exécuter les ordres qu'ils avoient eux-mêmes donnés, de ne point vendre d'eau de vie aux sauvages; et le baron d'Avaugour avoit décerné des peines très sévères contre ceux qui contreviendroient à ses ordonnances sur ce point capital. Il arriva qu'une femme de Quebec fut surprise en y contrevenant, et, sur le champ, conduite en prison. Le P. Lallemant, à la prière de ses amis, crut pouvoir sans conséquence intercéder pour elle. Il alla trouver le général, qui le reçut très mal, et qui sans faire reflexion qu'il n'y a point d'inconséquence dans les ministres d'un Dieu qui a donné sa vie pour détruire le pêché et sauver le pécheur, à agir avec zèle pour réprimer le vice, et à demander grace pour le criminel, lui répondit brusquement, que puisque la traité de l'eau de vie n'étoit pas une faute punissable pour cette femme, elle ne le seroit désormais pour personne.... il ne consulta que sa mauvaise humeur et sa droiture mal entendue; et ce qu'il y eut de pis, c'est qu'il se fit un point d'honneur de ne point retracter l'indiscrète parole qui lui étoit echappée. Le peuple en fut bientôt instruit et le desordre devint extrème."—Charlevoix. tom. ii., p. 121.
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Petit, vol. i., p. 24. Colony Records. There are no books of record in the secretary's office before this period. The old records were either carried to France, or destroyed at the fire, when the intendant's palace was burned down in 1725.
"The company, 'des Cents Associés,' formed in 1628, though one of the most powerful, according to Charlevoix, that had ever existed, with respect to the number, the rank, and the accorded privileges of its members, had allowed the colony to fall into a deplorable state of weakness. In 1662, when it relinquished its rights to Louis XIV., the original number of 100 had diminished to 45."—Charlevoix, ii., p. 149.
The East India Company was erected by the great Colbert in 1664. This company, having fallen into decay, was united with the West Indian Company, which was founded by law in 1718, and survived the ruin of its projector.
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"Jusques-là il n'y avoit point eu proprement de cour de justice en Canada; les gouverneurs généraux jugeant les affaires d'une maniêre assez souveraine; on ne s'avisoit point d'appeller de leurs sentences; mais ils ne rendoient ordinairement des arrêts, qu'apres avoir inutilement tentés les voies de l'arbitrage, et l'on convient que leurs décisions étoient toujours, dictées par le bon sens, et selon les regles de la loi naturelle, qui est au-dessus de toutes les autres. D'ailleurs les Créoles du Canada, quoique de race Normande, pour la plupart n'avoient seulement l'esprit processif, et aimoient mieux pour l'ordinaire céder quelque chose de leur bon droit, que de perdre le tems à plaider. Il sembloit même que tous les biens fussent communes dans cette colonie, du moins on fut assez long tems sans rien fermeé sous la clef, et il étoit inoui qu'on s'en abusât. Il est bien étrange et bien humiliant pour l'homme que les précautions qu'un prince sage prit pour éviter la chicane et faire regner la justice, aient presque été l'époque de la naissance de l'une, et de l'affoiblissement de l'autre.... La justice est rendue selon les ordonnances du royaume et la coutume de Paris. Au mois de Juin, 1679, le roi autorisa par un édit quelques réglemens du conseil de Quebec, et c'est ce qu'on appellé dans le pays la réduction du Code … par un autre édit en 1685 le conseil fut autorisé à juger les causes criminelles au nombre de cinq juges … c'est sur le modèle du conseil supérieur à Quebec, qu'on a depuis établi ceux de la Martinique, de St. Domingue, et de Louisiane. Tous ses conseils sont d'epée."—Charlevoix, vol. ii., p. 140.
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"The regiment de Carignan-Salières was just arrived from Hungary, where it had distinguished itself greatly in the war against the Turks."—Charlevoix, tom. ii., p. 150.
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"M. de Sorel, a captain in the Regiment De Carignan, was employed on the erection of the first fort, on the same site as the fort De Richelieu, built by M. de Montmagny, now quite in ruins. De Sorel gave his own name to the fort, and in time the river Richelieu, or Iroquois, acquired it also.
"The second fort was called St. Louis; but, as M. de Chambly, captain in the same regiment, had superintended the erection, and afterward acquired the land on which it was situated, the whole district, and the stone fort, which has been erected since upon the ruins of the former one, have acquired and retained the name of Chambly. This was a very important fortress, as it protected the colony on the side of New York, and the lower Iroquois.
"The third fort was built under the direction of M. de Salières, the colonel of the regiment De Carignan. He named it St. Theresa, because it was finished on that saint's day."—Charlevoix, tom. ii., p. 152.
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"Every omen was now favorable, except the conquest of New Netherlands (New York) by the English in 1664. That conquest eventually made the Five Nations (Iroquois) a dépendance on the English nation; and if for twenty-five years England and France sued for their friendship with unequal success, yet afterward, in the grand division of parties throughout the world, the Bourbons found in them implacable opponents."—Bancroft's History of the United States, vol. ii., p. 149.
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"La chapelle à Lorette est bâtie sur le modèle et avec toutes les dimensions de la Santa Case d'Italie, d'où l'on a envoyé à nos néophytes une image de la vierge, semblable à celle, que l'on voit dans ce célébre sanctuaire. On ne pouvoit guère choisir pour placer cette mission, un lieu plus sauvage."—Charlevoix.
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"On espéroit beaucoup de la Compagnie des Indes Occidentales, mais elle ne prit guère plus à cœur les intérêts de la Nouvelle France, que n'avoit fait la précédente, ainsi que M. Talon avoit prévu. Cependant comme les secours que le Canada avait reçus les dernières années, l'avoient mis sur un assez bon pied, il s'y conserva quelque tems, et il n'est pas même retombé depuis dans l'état de foiblesse et d'épuisement dont le roi venoit de le tirer."—Charlevoix, tom. ii., p. 161.
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"Le peuple adoroit Frontenac à cause de sa bonté."—La Potherie, tom. iv., p. 110; Charlevoix, tom ii., p. 246.
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The Mississippi.
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"Ce lac a porté quelque tems le nom de St. Louis, on lui donna ensuite celui de Frontenac, aussi bien qu'au fort de Catarocoui dont le Comte de Frontenac fut le fondateur, mais insensiblement le lac a repris son ancien nom, qui est Huron ou Iroquois, et le fort celui du lieu où il est bâti (1721)."—Charlevoix, tom. v., p. 287.
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"Le Père J. Marquette, natif de Laon en Picardie, a été un des plus illustres missionnaires du la Nouvelle France; il en a parcouru presque toutes les contrées, et il y a fait plusieurs découvertes dont la dernière est celle du Micissipi. Deux ans après cette découverte, comme il alloit à Michillimackinack, il entra le 18me de May, 1675, dans la rivière dont il s'agit; il dressa son autel sur le terrein bas, qu'on lassia à droite en y entrant, et il y dit la messe. Il s'éloigna, ensuite un peu pour faire son action de graces, et pria les hommes qui conduisoient son canot, de le laisser seul pendant une demie heure. Ce tems passé, ils allèrent le chercher, et furent très surpris de le trouver mort, ils se souvinrent néanmoins qu'en entrant dans la rivière, il lui étoit échappé de dire qu'il finiroit la son voyage. Aujourd'hui les sauvages n'appellent cette rivière autrement que la rivière de la robe noire;[ "Les sauvages appellent ainsi les Jésuites. Ils nomment les Prêtres, les Collets blancs, et les Recollets, les Robes grises."] les François lui ont donné le nom du Père Marquette, et ne manquent jamais de l'invoquer, quand ils se trouvent en quelque danger sur le Lac Michigan. Plusieurs ont assuré qu'ils se croyoient redevables à son intercession, d'avoir echappé à de très grands perils."—Charlevoix, tom. vi., p. 21.
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Relation de Marquette: Recueil de Thevenot, tom. i.
367
The signification of the word Ohio is "Beautiful River." According to Bancroft, it was called the Wabash in La Salle's time, and long afterward.
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"La Chine is a fine village three French miles to the southeast of Montreal, but on the same side, close to the River St. Lawrence. Here is a church of stone, with a small steeple, and the whole place has a very agreeable situation. Its name is said to have had the following origin: As the unfortunate M. de Sales was here, who was afterward murdered by his own countrymen further up the country, he was very intent on discovering a shorter road to China by means of the River St. Lawrence. He talked of nothing at that time but his now short way to China; but, as his project of undertaking this journey in order to make this discovery was stopped by an accident which happened to him here, and he did not at that time come any nearer China, this place got its name, as it were, by way of joke."—Kalm, in Pinkerton, vol. xiii., p. 699.
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See Appendix. No. LXIV. (vol. II.)
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"This is the site of New Orleans. New Orleans, holding, from its position, the command of all the immense navigable river-courses of interior America, is making the most rapid progress of any American city, and will doubtless one day become the greatest in that continent—perhaps even in the world. A formidable evil, however, exists in the insalubrity of the air, arising from the extensive marshes and inundated grounds which border the lower part of the Mississippi. The terrible malady that bears the name of the yellow fever, makes its first appearance in the early days of August, and continues till October. During that era New Orleans appears like a deserted city; all who possibly can, fly to the north or the upper country; most of the shops are shut; and the silence of the streets is only interrupted by the sound of the hearse passing through them. In one year two thousand died of this fever. Since the morasses have been partially cleared, its ravages have been less destructive; and, as this work is going on, the city may hope, in time, to be almost free from this terrible scourge."—Murray's America, vol. ii., p. 428.
371
"Garcilasso de la Vega parle de cette nation comme d'un peuple puissant, et il n'y a pas six ans qu'on y comptoit quatre mille guerriers. Aujourd'hui les Natchez ne pourroient pas mettre sur pied deux mille combattans (1714)."—Charlevoix, tom. vi., p. 177.
372
"La Louisiane est le nom que M. de la Sale a donné au pays qu'arrose le Mississippi audessous de la Rivière des Illinois et qu'il a conservé jusqu'à present. C'étoit en l'honneur de Louis XIV., qui regnoit alors en France."—Charlevoix, tom. ii., p. 436.
373
Charlevoix thus speaks of the selection of M. de la Salle by M. de Seignelay: "Il n'est point de vertu qui ne soit mêlée de quelque défaut: c'est le sort ordinaire de l'humanité. Ce qui met le comble a notre humiliation, c'est que les plus grands défauts accompagnent souvent les plus éminentes qualités, et que la jalousie que celles-ci inspirent trouve presque toujours dans ceux-là un spécieux prétexte pour couvrir ce que cette passion a de bas et d'injuste. C'est à ceux qui sont établis pour gouverner les hommes à se faire jour pour sortir de cette labyrinthe, à dégager le vrai des ténébres dont la passion veut l'offusquer, et à connoître si bien ceux dont ils veulent se servir, qu'en leur donnent lieu de faire usage de ce qu'ils ont de bon, ils se précautionnent sur ce qu'ils ont de mauvais."—Charlevoix, tom. ii., p. 2.
374
Mémoires de l'Amérique Septentrionale par M. le Baron de la Hontan: à Amsterdam, 1705. For the character of these memoirs, see Charlevoix, tom. vi., p. 408. They are translated in Pinkerton, vol. xiii.
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The North Pacific Ocean. The South Pacific Ocean had been discovered by the Spaniard Balboa in 1513.
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Afterward called Sorel.
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The River Iroquois, or Sorel. "Dans les premières années de notre établissement en Canada les Iroquois, pour faire des courses jusque dans le centre de nos habitations, descendèrent cette rivière à laquelle pour cette raison on donna le nom de rivière des Iroquois. On l'a depuis appellé la Rivière de Richelieu, à cause d'un fort qui portoit ce nom et qu'on avoit construit à son embouchure. Ce fort ayant été ruine, M. de Sorel en fit construire un autre auquel on donna son nom; ce nom s'est communiqué à la rivière qui le conservé encore aujourd'hui, quoique le fort ne subsiste plus depuis longtemps (1721)."—Charlevoix, tom. v., p. 221.
"There is another Iroquois river marked on the French maps, falling into the Teakiki. It received this name from a defeat experienced by the Iroquois from the Illinois, a race whom they had always despised."—Charlevoix, vol. vi., p. 118.
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Charlevoix says of Montreal in 1721, "Elle n'est point fortifiée, une simple palisade bastionnée et assez mal entretenue fait toute sa défence, avec une assez mauvaise redoute sur un petit tertre, qui sert de boulevard, et va se terminer en douce pente à une petite place quarrée. C'est ce qu'on rencontre d'abord en arrivant de Quebec. Il n'y a pas même quarante ans, que la ville étoit toute ouverte, et tous les jours exposée à être brulée par les sauvages ou par les Anglois. Ce fut le Chevalier de Callières, frère du plénipotentiaire de Riswick, qui la fit fermer, tandis qu'il en étoit gouverneur. On projette depuis quelques années de l'environner de murailles,[ "Ce projet est presentement executé 1740."] mais il ne sera pas aisé d'engager les habitans à y contribuer. Ils sont braves et ils ne sont pas riches: on les a déjà trouve difficiles à persuader de la nécessité de cette dépense, et fort convaincus que leur valeur est plus que suffisante pour défendre leur ville centre quiconque osoit l'attaquer."
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"Corlar was the name of a Dutchman of consideration, who founded the village of Schenectady. This man enjoyed great influence with the Indians, who, after his death, always addressed the governor of New York with the title of Corlar, as the name most expressive of respect with which they were acquainted."—Graham, vol. ii., p. 288.
"Au-dessus de la ville d'Orange il y a un fort avec une bourgade, qui confinent avec les cantons Iroquois, el qu'on appellé Corlar, d'où ces sauvages se sont accoûtumés à donner le nom de Corlar au gouverneur de New York."—Charlevoix, tom. i., p. 222.
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"Colden relates that, during the war between the French and Iroquois, two old men were cut to pieces, and put into the war-kettle for the Christian Indians to feast on."—Colden, vol. i., p. 81.
"Frontenac stands conspicuous among all his nation for deeds of cruelty to the Indians. Nothing was more common than for his Indian prisoners to be given up to his Indian allies to be tormented. One of the most horrible of these scenes on record was perpetrated under his own eye at Montreal in 1691."—Colden, vol. i., p. 441, quoted by Howitt.
"Les habitans en firent brûler, persuadés que le seul moyen de corriger ces barbares de leurs cruantés, étoit de les trailer eux-même comme ils traitoient les autres."—Charlevoix, Jésuite, tom., iii., p. 139.
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"Oureouharé mourut en vrai Chrétien, l'an 1697. Le missionnaire qui l'assista pendant sa maladie, lui parlant un jour des opprobres et des ignominies de la passion du Sauveur des hommes; il entra dans un si grand mouvement d'indignation centre les Juifs, qu'il s'écria, 'Que n'étois-je là? je les aurois bien empêché de traiter ainsi mon Dieu.' The similar exclamation of the Frank monarch, Clovis, is well known."—Charlevoix, tom. iii., p. 332.
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"It does not appear that the fortifications of Quebec were of much importance till after the year 1690, when eleven stone redoubts which served as bastions, were erected in different parts of the heights of the Upper Town. The remains of several of these redoubts are still in existence. They were connected with each other by a strong line of cedar picketing, ten or twelve feet high, banked up with earth on the inside. This proved sufficient to resist the attacks of the hostile Indians for several years."—Lambert's Travels, vol. i., p. 39.
"In 1720 a more extensive system of fortification was commenced, under the direction of M. de Lery."—Smith's Canada, vol. i., p. 184.
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The flag of the rear admiral was shot away, and, drifting toward the shore, a Canadian swam out into the stream and brought it in triumphantly. For many years the precious trophy was hung up in the parish church of Quebec.
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"Vis à vis de Montreal, du côté du sud est un endroit qu' on appellé la Prairie de la Madeleine."—Charlevoix, tom. ii., p. 233.
"Le Cap de la Madeleine a eu son nom de l'Abbé de la Madeleine, un des membres de la Compagnie des cent Associés." The name of the Prairie had probably the same origin.—Charlevoix, tom. v., p. 167.
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There was a flourishing settlement at Mount Louis in 1758, which was destroyed by General Wolfe.
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"Sans avoir le brilliant de son prédécesseur, il en avait tout le solide; des vûës droites et désinteressés, sans préjuge et sans passion; une fermeté toujours d'accord avec la raison, une valeur, que le flegme sçavoit modérer et rendre utile: un grand sens, beaucoup de probité et d'honneur, et une pénétration d'esprit, à laquelle une grande application et une longue expérience avoient ajonté tout ce que l'expérience peut donner de lumières. Il avoit pris des les commencemens un grand empire sur les sauvages, qui le connoisoient exacte à tenir sa parole, et ferme à vouloir qu' on lui gardât celles qu' on lui avoient données. Les François de leur côté étaient convaincus qu'il n' exigeroient jamais rien d'eux, que de raisonnable; que pour n' avoir ni la naissance, ni les grandes alliances du Comte de Frontenac, ni le rang de lieutenant général des armées du roi, il ne sçauroit pas moins se faire obéir que lui."—Charlevoix, tom. iii., p. 353.
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"Enfin la retraite des deux armées Anglaises qui devaient attaquer en même tems la Nouvelle France par terre et par mer, et diviser ses forces en les occupant aux deux extremités de la colonie, n' étant plus douteuse, et le bruit s' étant répandu que la première avait fait naufrage dans le fleuve St. Laurent vers les Sept Isles, M. de Vaudreuil y envoya plusieurs barques. Elles y trouverent les carcasses de huit gros vaisseaux, dont on avoit enlevé les canons et les meilleurs effets, et près de trois mille personnes noyées, dont les corps étoient étendus sur le rivage. On y reconnut deux compagnies entières des Gardes de la Reine, qu' on distingua à leurs casaques rouges, et plusieurs familles Ecossoises, destinées à peupler le Canada, mais quoique le reste de la flotte eut reste mouillé plusieurs jours au même endroit, pour enlever toute la charge des vaisseaux brisés, on ne laissa point d' y faire un assez grand butin."—Charlevoix, tom. iv., p. 82.
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The city of Detroit dates its history from July, 1701. At that time M. de la Motte Cadillac, with one hundred men, and a Jesuit, carrying with them every thing necessary for the commencement and support of the establishment meditated, reached this place. "How numerous and diversified," said a public literary document, "are the incidents compressed within the history of this settlement. No place in the United States presents such a series of events interesting in themselves and permanently affecting, as they occurred, its progress and prosperity. Five times its flag has changed; three different sovereignties have claimed its allegiance; and since it has been held by the United States, its government has been thrice transferred. Twice it has been besieged by the Indians, once captured in war, and once burned to the ground."